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 Le Meurtre Parfait (Novembre 2006)

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Rhadamante

Rhadamante


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Date d'inscription : 14/11/2006

Le Meurtre Parfait (Novembre 2006) Empty
MessageSujet: Le Meurtre Parfait (Novembre 2006)   Le Meurtre Parfait (Novembre 2006) Icon_minitime15/11/2006, 09:51

Minuit, l’heure si patiemment attendu est enfin arrivé. Je m’approche à grand pas vers la discothèque, m’insère dans un groupe de jeunes déjà à moitiés soûls et passe le videur sans soucis. Les effluves d’alcool et de fumées s’engouffrent dans mes poumons, l’air chauds prend place à l’air glacée de la nuit. L’ambiance conviviale et survoltée de la boîte de nuit me réchauffe rapidement le corps. Mes tentes balais attirent le regard, mais l’alcool et les drogues font vite oublier aux jeunes mon âge avancé.

Je m’insère dans leur jeu de l’amour et du hasard, j’entre dans la danse collective, les corps collés aux autres comme une grande étreinte. Une fille ne tarde pas à s’avancer vers moi et à me draguer… peu conventionnellement. Elle sera donc mon instrument pour la suite des événements. Ses pommettes hautes, ses yeux verts, ses cheveux d’or et sa plastique excitante me chauffe plus vite que je ne l’eu imaginé. Elle est venue pour s’amuser et profite de ma gène pour redoubler ses contacts physiques avec moi. J’attrape ses hanches, elle m’embrasse. Elle m’enlace tandis que mes mains glissent sur le pantalon. Elle penche la tête et m’embrasse à plusieurs reprises sur le cou. Je lui caresse le visage et le dos. Nos corps ondulent à l’unisson sous la musique, notre proximité échauffe nos désirs. Mes mains se promènent sur son corps de déesse, elle rougit et sourit de satisfaction. Elle pose un baiser sur mes lèvres et m’entraîne vers la sortie. Le videur nous laisse de nouveau passer, un clin d’œil lancé à la volée afin de m’encourager.

La jeune femme, jeune fille même, sautille dans la rue en chantant son titre préféré. Je l’amène peu à peu à l’extérieur de la ville. Elle me suit d’un air jovial, un sourire de part et d’autre de son visage d’ange. Je lui propose de conclure dans une maison vide. Elle m’accorde un baiser pour cette trouvaille excitante. Je m’approche alors d’une vieille maison. J’en connais les propriétaires, je sais qu’ils ne sont pas là actuellement. Je brise une vitre donnant sur le jardin derrière la maison avec mon coude. Je passe le bras a travers le trou béant et ouvre grand la fenêtre. Elle me suit, amusée par cette idée. Mes yeux s’habituent rapidement à la pénombre du salon. J’enlève mon manteau et le pose sur le canapé. Il appartient à un ami de la maison, je ne le reprendrais pas quand tout sera finit. Je caresse les doux cheveux de ma compagne et l’embrasse de plus belle. Elle laisse tomber son blouson au sol et se jette dans mes bras, les jambes autour de mes hanches. Nous nous déshabillons mutuellement, nos corps en harmonie dans cette frénésie amoureuse. Je tombe avec elle sur le canapé et enlève légèrement son pantalon. Je m’insère en elle, je ressens sa chaleur interne envahir mon corps dans une vague de plaisir. Nos corps ondulent, nos mains se lient et nos bouches s’unissent. Elle se retire de mon étreinte pour pousser jouir. Je profite de cette état de relâchement total pour me pencher sur son cou et la mordre violemment. Mes canines s’enfoncent dans sa peau lisse et douce comme la soie. Elle ne ressent pas la douleur, elle est prise dans un flot de plaisir immédiat. Le sang chauffé par l’effort coule à flot dans ma gorge, un goût sucré et d’alcool réveille mes papilles et mes instincts vampiriques. Je bois à grandes gorgées, restaurant un jeun d’une semaine par ce sang délicat. La belle a arrêté de jouir. Ses yeux deviennent rapidement vitreux, son souffle s’atténue rapidement tandis qu’elle se meure dans un plaisir total. Je me rhabille et enfile des gants de cuir. Je la lave rapidement et la rhabille autant que je peux. Je prends soin de tranche son cou par sa propre main, tout doit ressembler à un suicide. Le meurtre parfait ne fait que commencer.

J’attends l’arrivée des propriétaires, ils devraient être ici d’ici un bon quart d’heure. Je profite de ce laps de temps pour effacer toutes mes traces et pour peaufiner le faux suicide de la jeune femme. Son alcoolémie devrait suffire pour expliquer le futur meurtre des propriétaires. Le sang laissé par mes soins à partir de son coude servira pour l’entrée par effraction dans un domicile privée. J’entends la voiture se garer dans la rue de l’autre côté de la maison. Je reste à l’entrée du salon, soigneusement caché dans l’obscurité la plus totale, le couteau utilisé par la fille dans la main, prêt à servir. Les propriétaires ouvrent la porte d’entrée et pose leur affaire comme si de rien n’était. L’homme propose à sa femme de l’attendre dans le salon tandis qu’il prépare une tisane. Elle entre, allume la lumière et pousse un cri d’effroi en voyant la pauvre fille égorgée sur le canapé. Elle reste coites, son mari se précipite alors dans le salon, les larmes lui monte aux yeux en voyant le massacre. Il se précipite sur la fille, laissant ses empreintes au niveau du cou et des vêtements. Sa peau morte forme des bleus aux endroits trop touchés, comme si on l’avait violemment frappée, il se rend alors compte qu’elle est morte. Il se retourne alors vers sa femme mais me voit assis sur elle en train de planter plusieurs fois le couteau dans son corps terrifié. Je finis de la poignarder pour la sixième fois avant de me tourner vers l’homme et surgir sur lui ne le laissant pas de temps pour analyser la situation. Il me regarde, ahuri, tandis que mon couteau rentre et se soulève de son corps. Je nettoie le couteau dans le sang de la jeune fille et le place dans sa main entrouverte.



Le meurtre est fait… aucun indice ne le mènera à la porte des Stratovarii.
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Le Meurtre Parfait (Novembre 2006)
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