Shogun - Le jeu (Fevrier 2005)

Trois heures quarante cinq. La simulation de combat démarre. Shogun. Le nouveau jeu à base virtuel que j'ai acheté ce midi va enfin pouvoir montrer ces capacités.

Je places les capteurs holographiques sur mon visage., ranche le jeu sur le pc à nano-puces et appuie sur le menu démarrer. L'univers de Shogun s'ouvre à moi. J'ai décidé d'incarné un ninja, armée d'un katana d'adamantite qu'un ami m'a envoie en avance.

Des milliers de joueurs jouent sur le même terrain. Je fais parti du clan de Shinohonu, l'Empire de l'Est. Les troupes de Ichigo se trouve juste en face du fleuve que transperce la carte en deux.

Les chefs, des PNJ vont bientôt sonné le coup d'envoie. je suis en première ligne, parmis ceux qui vont se plonger dans la furie du combat en premier.

Les trompettes tonnent le début du match. Les cris des combattants m'assourdissent tandis que les troupes se ruent en direction de l'adversaire. la poussière se décolle du sol fictif. Le tonnerre retentit au dessus de nous. Une pluie fine et glacial nous ronge les nerfs.

Je suis la masse, inconscient de mes actions et de mes gestes. je suis l'armée et elle est moi. Une volée de flèche vient s'abattre sur nous. Les mages ont édifié un champ de confinement global, devient les flèches à l'extérieur de notre course. La cavalerie passe à notre flanc. les bruits des sabots sur le sol fait trembler mon cœur. Les premiers combats font rage sur le fleuve.

La cavalerie transpercent les rangs d'Ichigo. J'arrive enfin au niveau du fleuve. je dégaine mon arme, court dans l'eau et pourfend un premier ennemi. Son corps flasque m'éclabousse. Son sang s'engouffre dans ma bouche.

Un couteau se plante dans mes côtes. je ressens la froideur de la lame au plus profond de mon être. Mes tripes se fendent et mon estomac se vide. je regarde sur le côté, agrippe mon arme et tranche la tête du soldat. Un pouvoir de feu sacré passe au dessus de ma tête pou finir sa course loin devant moi.

je tombe sur les genoux. je m'aide de mon épée pour me relever. Je cherche un moine, lui seul peut soigner ses blessures. Une flèche arrive dans mon omoplate droit. je tombe de nouveau à terre.

les combats s'atténuent. La rage diminue tandis que le nombre des victimes s'accentuent. Les mages tombent d'épuisement, La cavalerie bat en retraite. les soldats tombent un à un....

Je ressemble toute ma force mental et parvient à me lever. Je brandis devant moi mon katana, pare un coup de lance, la dévie et perfore.

les joueurs provenant d'autre pays sont arrivés au cours de la bataille l'alimentant sans cesse en nouveaux combattants. Un prêtre me soigne. je me sens de nouveau en pleine forme physique, bien que mon esprit soit fatigué.

je me jette au cœur de la bataille, tranche jambes et bras et évite de justesse des couteaux de lancer. Une aura m'envahit le corps. Un guerrier de haut niveau doit être proche de moi. Je me retourne. Un paladin revêtue d'une armure de plate blanche et d'un gourdin se tient devant moi. Il s'agit d'un personnage unique régit par l'IA.

Il me sourit, tapote son gourdin de fer blanc sur ses épaulières et écrase le crâne d'un assaillant. Le combat reprend de plus belle. Je sors mon deuxième katana et combat à deux mains. Je pare, bloque et tranche. Le sang imprègne mes vêtements.

Je cours droit sur la base adverse, la où se trouve le drapeau qui nous donnera la victoire. L'aura du paladin m'entoure toujours comme une couverture protectrice. Je découpe un garde de haut en bas et plante mon autre katana dans l'homme se trouvant derrière moi. Je bondis sur un cheval en garnison et part au galop aspergeant le sol du sang de mes victimes.

Un pieu vient se heurter à ma monture qui s'écrase sur ma jambe. La douleur est insoutenable. je regarde en arrière, je suis seul parmis mes ennemis.

je me relève d'une pirouette et abat mon arme sur la tête du piquier. Je roule à terre, évitant de peu un shuriken. Une lame ressort de mon épaule gauche. Mon arme tombe au sol suivi de mon sang. je n'ose pas tourner la tête. je ressens une pression puis voit mon bras tomber.

Je percute violemment le sol, poussé d'un violent coup de pied. Je ne ressens plus ma tête. Je ne suis plus de ce monde, mon souffle s'est arrêté. J'atteins la console et reste allongé à regarder le plafond dans mon lit.



J’ai faillit oublié les cours. Ma mère est venu me réveiller à 6h30. J’ai encore la tête remplit des souvenirs de la bataille. Je ne souhaite qu’une chose : pouvoir à nouveau me connecter au plus vite.

Je m’ennuie en cours. Les Lettres ne m’intéressent absolument pas, je ne sais même pas pourquoi j’ai voulut faire cela en début d’année. Je bavarde, je drague et je flane. Ma vie se résume à ça. L’ami qui m’a présenté le jeu, Alucard, est toujours vautré sur ses bras. Il a encore du joué toute la nuit à voir ses ronflements.

Encore un cours de français et c’est la fin, heureusement qu’il n’y que très peu de cours. J’embrasse ma copine et je retourne chez moi. Mon téléphone vibre dans mon sac. Je décroche :
« Salut, c’est Alucard ça te dit de faire une partie en réseau tout a l’heure ?
-je vais faire les courses et je t’appelle quand je suis ok.
-no problem. »

Fichu course, je déteste aller dans le supermarché du coin pour acheter des aliments qui seront consommés en moins de deux. Ma mère ne va jamais faire les courses, et puisque je suis le seul d’autre dans la maison c’est moi qui me colle tout le sale boulot.

‘Man c’est moi ! Et voilà, enfin dans le petit appartement qui me sert de « chez moi ». Je dépose les sacs de couses au pied de la porte d’entrée et me dirige vers ma chambre. J’allume le pc, mais le casque et les détecteurs holographiques, monte le son a fond. Le doux son des violons ont le dons de me calmer.

Mon portable me réveille en plein milieu d’un super rêve. Saloperie d’appareil moderne. Alucard m’a envoyé un SMS comme quoi il m’attend depuis déjà deux bonnes heures. Je me plonge dans le jeu.


Je suis un tenu traditionnel des shoguns de l’ancien empire nippon. Un katana sur mon côté droit. Un homme cours vers moi. Je reconnais tout de suite le teint livide et les cheveux noir ébène de mon ami. Il porte un kimono de soie noir qui lui va comme un gant. N’importe quelle fille aurait craquer pour lui dans cet accoutrement. Une immense épée accrochée en bandoulière lui cintre le dos.

« Alors t’en as mis du temps !
-Désolé je me suis encore endormi en écoutant les violonistes.
-Mouais c’est cela… bon alors on fait quoi ?
-J’en sais rien.
-Ca te dit de faire une mission.
-Comme tu veux. »

J’emboîte le pas d’Alucard. Nous nous trouvons dans la principale ville de Shogun, Akira, mais aussi la ville la plus pauvre. Il m’entraîne dans des ruelles désolées à travers toute la ville avant de s’arrêter devant une simple porte en bois moisis.

« Voilà c’est là.
-Tu te fous de moi Alucard ?
-Non, derrière cette porte se trouvent le clan Maudit.
-Qu’est ce que c’est que cette ânerie !
-Il s’agit d’un groupe de criminel, ils ont souvent des missions intéressantes à offrir.
-Bah alors qu’attends-tu pour entrer ?
-Rien. »

Un immense sourire lui fend sa figure de vampire. Un sourire mêlé d’ambition et de cruauté. C’est donc cela sa personnalité ? Je le suis encore une fois. L’endroit est sinistre, sombre. Seul une petite chandelle éclaire une grande salle de bar. Des hommes en capuche et toutes autres sortes de créatures discutent doucement, comme si une oreille indiscrète pouvait nuire à leur propos.
Les murs en bois sombrent absorbent presque toute la lumière intérieur, générée que par une dizaine de grandes bougies au milieu des murs.