Rôles et Légendes
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 Projet Omnius: l'Ancien Age

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Rhadamante

Rhadamante


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MessageSujet: Projet Omnius: l'Ancien Age   Projet Omnius: l'Ancien Age Icon_minitime15/11/2006, 09:27

2150. New Washington. La ville qui accueillit autrefois le dôme du Monde n’est plus qu’aujourd’hui un immense cratère. Je récupère avec ma famille sur les décombres du l’ancien gouvernement mondial des matériaux revendables pour vivre.


J’ai bientôt 26 ans. Je vis ici depuis ma plus dure enfance. Parfois lorsque j’entends des explosions au loin je pense à tout ceux qui ne verront plus jamais le soleil. Je ne l’ai jamais vu. Des nuages sombres et ocres recouvrent en permanence le ciel. Cette putin de guerre ne finira donc jamais.


J’écris de temps en temps sur des feuilles d’aluminium à l’aide d’un stylo perfuser. Je n’ai que ça à faire de toute façon, cela fait un bout de temps que l’on a pas revu de dilleur dans le coin. Je reste assis des heures à attendre que les nuages soient éclairés de rouges par une explosion quelconque. Un jour j’irais sur New York, du moins ce qu’il en reste, la base militaire, afin de botter le cul de ses maudits européens. Quatre-vingt ans que dur la guerre, plus rien ne tient en place sur cette pauvre Terre. Ils ont déjà implanter une colonie sur Mars, bien avant que les Amériques Unies ne pose le pied sur cette planète. Ils nous ont bien cachés leur jeu.


Mon stylo n’a déjà plus de batterie. Je me lamenterai plus tard.



Chapitre 1 : Recrutement.


J’ai fait mes bagages, enfilé un masque à micro-particules, revêtit un équipement de déplacement longue distance. Ma moto à compression d’air à mis du temps à démarrer. Les turbines nettoyèrent la poussière du sol et carbonisèrent la terre dévoilé. La moto s’envola de quelques centimètres avant de partir à huit cent kilomètres à l’heure. Si rien n’entrave mon parcours j’arriverais au campement de base de l’armée Nord-Américaine dans moins de deux heures.


Je vois des milliers de vagabonds errer sur la piste centrale, ancienne autoroute à grande vitesse. On aperçoit parfois le betacier recouvrant anciennement le sol, un matériau composite capable de supporter les plus grandes pression et une température proche de celle de fission.


Ma réserve d’énergie est presque à sec, je vais devoir faire le reste à pied. J’éteins ma moto et la pousse. La présence de richesse attire tout de suite les pauvres. Je sors mon gunblade et le porte à mon côté. L’arme alourdit ma marche mais me réconforte. Mieux vaut être armée dans ce genre de contrée.


Les vagabonds m’entourent. A mon avis ils tenteront tout pour s’approprier ma bécane. Ils s’arrêtent. Je n’ai pas le choix il va falloir que je me batte contre mes compatriotes.


« Files-nous tout tes biens et nous ne te ferons rien ! »

Il a une tête de chien enragé, un filé de bave coule sur ses lèvres. Il s’essuie de sa main et porte ses yeux rouge de rage sur moi. Un homme derrière moi tente de prendre ma gunblade mais celle-ci se défend en lui envoyant une puissante décharge électrique qui le tue sur le coup.


Un dégaine mon arme et flingue deux personnes et tranche un troisième avant de ressentir le mordant d’une lame de couteau dans mes abdominaux. J’attrape son bras et le décapite. Le sang asperge mes vêtements. Les vagabonds sont toujours plus nombreux à m’entourer. Certains d’entre eux attendent la fin pour déchiqueter les morts et les manger.


Je me bat sans trop de conviction, juste de quoi les faire peur et les éloigner de moi. Un bras tombe à terre suivi de cris. Il s’enfuit mais ses camarades se jettent sur lui comme des bêtes affamés. Il est mangé vivant. J’ai la nausée. Je porte mon bras inoccupé devant ma bouche pour ne pas recracher mon repas. Ils seraient capable de se ruer dessus.


J’envoie une fusée de détresse, si mes calculs sont bons la base ne devrait plus se trouver à plus d’une trentaine de kilomètres. Je continue à balayer les airs de ma lame en essayant de ne plus blesser personne. J’ai déjà tuer et vu assez d’horreur pour aujourd’hui.


Le bruit familier d’un hélicoptère de bombardement se fait entendre. Les vagabonds courent dans toutes les directions è la recherche d’un endroit pour se cacher. Il se pose. Je discute quelques temps avec le sergent chef avant de monter avec eux en direction du camp de base.



Voilà, c’est fait, j’ai signé mon contrat en tant que première ligne du front franco-russe situé en Afrique du Sud. Les européens ont entièrement conquis l’Afrique, sauf une petite parcelle situé dans l’extrême sud du continent. On m’a dit que se serait amener à destination avec mille autres soldats demain à la première heure militaire, soit à une heure selon l’ancienne heure. Les militaires sont encore basés sur l’heure solaire d’avant guerre, plus grand monde n’utilise cette mesure. Les journées les plus communes sont construites sur 26 heures, nombres d’heures relatives du cerveau humain.


Ils m’ont donné une mitrailleuse portative de dernier modèle, capable de tirer en mode sniper ou alors de décharger son chargeur de quatre-vingt dix balles en moins de deux secondes. Une cotte d’alliage adaman recouvre entièrement mon corps sauf les yeux . Des tubes me permettent de respirer l’air. Un casque protonique avec diverse vision me cache la vision naturelle. On m’a transformé en véritable arme de guerre. Est-ce vraiment ce que je voulais ? Le commandant du transporteur sub-sonique nous donne des informations et des ordres. Mais je n’entends rien, rien que le bourdonnement des machines analytiques sensé détecter tout type de produit nocif dans l’air.


Le sol s’ouvre sous mes pieds. Je chute à plus de 294 km/h à six mille mètres d’altitude. Les artilleries longues portées russes déciment déjà nos troupes. J’activent le champ sniper de ma mitrailleuse. Je bouge trop, il faut que j’arrive a me stabiliser. Je me retourne, les jambes en l’air et vide entièrement ma cartouche sur ce que je considère être des personnes dans l’écran flou de mon viseur.


Ma hanche me fait encore mal, le coup de couteau à mal cicatrisé, tant pis pour moi. Mes amis tirent eux aussi sur les troupes ennemis. Certains lancent des tubes à fission en bas. D’immense explosion à champignon atomique s’élève du sol. Mon équipement de combat supporte les radiation sans trop de mal. Je lâche moi aussi mon tube. Je me redresse et active le parachute à ultrason. Des sons à très haute fréquence sont émis par le dessous de mes chaussures afin d’amortir ma chute.


Je me pose tranquillement. Le sol est jonchés de corps en bouillis ou perforés de balle. Si c’est cela la guerre…

Je ne dois pas penser, le chef à dit d’atteindre notre objectif nous l’auront donc. Je préfère tout de même tuer ces maudits russes que de rester assis sur mon derrière à regarder que les miens se fasse tuer un par un.


Le temps s’est dégradé. Une fine pluie jaune, gorgée de souffre corrosif, s’abat sur le champ de bataille. Nos combinaisons nous protège, mais les blessées n’ont pas la même chance que nous. Je me détourne de ce paysage moribond. Je reste planter là tandis que mes compatriotes se lancent à l’assaut des points stratégiques. Beaucoup tombent sous les coups des balles mais moi, je reste debout à ne rien faire.


Pourquoi j’ai voulut ce recrutement ? Pour fuir mon pays ou pour fuir la vie ? Cela n’a plus d’importance maintenant, je ne peux plus reculer maintenant. Se battre ou mourir, ma vie se résume désormais à cela. Mes phalanges blanchissent sur la crosse de mon arme. Je fonce tête baissé en direction de l’ennemi, mitraillant droit devant moi recharge après recharge.
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Rhadamante

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MessageSujet: Re: Projet Omnius: l'Ancien Age   Projet Omnius: l'Ancien Age Icon_minitime15/11/2006, 09:28

Chapitre 2 : Le Paradis sur Terre.


Base Martienne Européenne. Je ressens une douce brise fraîche sur mes joues. Le ciel bleu éclaire le parc verdoyant sous un soleil timide. J’aime me balader dans le parc de Nouveau Nantes. Des enfants rient sur les manèges et les mères éclairent les passants de leur sourire bienheureux. Mais cela ne durera pas pour moi.


Rhadamante, Commandant en chef de la patrouille d’accostage de l’Empire Européen. Cela fait déjà 34 ans que je fais la guerre. Je suis née sur la base martienne. Je ne connais que trop peu la Terre. Je sais juste que les Américains ont repris les assauts de plus belle pour tenter de reconquérir le pouvoir sur la Terre. Depuis la guerre leur hégémonie décroît peu à peu. Plus personne ne croit en leur avenir, sauf peut-être ce qu’il leur reste pour allier : les Japonais et l’Empire Rouge, l’immense continent sub-communiste. Je n’aime pas la guerre, je n’aime pas la Terre, elle n’est plus qu’un déchet pollué et irradié de toute part.


D’ici deux jours je devrais retourner en expédition. Mais avant je dois profiter du meilleur des mondes. Cela fait deux ans que je ne suis pas remonter aux cieux. Mars est terra formé, encore plus belle que la Terre. D’ici deux ou trois siècle toute sa surface sera recouverte d’herbe, le temps que la nature prenne ses droits.


Des oiseaux chantent au loin dans des feuillus. Petites créatures importés de la planète mère. Je m’allonge sur le sol et les écoutent paisiblement avant de sombrer dans des songes apaisants.



Je dois retourner sur Terre aujourd’hui. Aujourd’hui est un bien grand mot. Je ne verrais pas la surface noirâtre terrestre d’ici trois mois à vitesse ultra-sonique. Je fais mes bagages, salue tout ceux qui me sont chers. Ces passages là sont toujours douloureux à passer, mais les retrouvailles sont que plus chaleureuses.


La base spatial russe se trouve à quelques kilomètres de chez moi. J’y vais par bus, des bus fonctionnant à compression d’air. J’enfile mon uniforme dans les vestiaires, bleu, brodé de quinze étoile d’un jaune brillant de lui même. Le tissu est un composite de divers matériaux nous protégeant contre toutes attaques non conventionnelles. J’enfonce mon bonnet aux deux étoiles et reste au garde à vous dans la salle de décollage en attendant que les feux soient allumés. Le vaisseau, l’Anachiel, resplendit à la lumière du jour. Finalement les vaisseaux tel que le peuple terrien se l’imaginait à la fin du XXième siècle ont bien été construit.


Une fois mon équipage au complet et les unités de combats toutes chargés, nous montons dans un des tout derniers modèle de Céleste battit par la force armée européenne. Son blanc pur fait contraste à la dizaine de réacteurs nucléaires qui le pousse. Ses huit grandes ailes de capteurs solaires tranchent de sa texture dorée du reste du vaisseau. Le décollage n’est pas vraiment spéculaires. Les réacteurs Hawkling nous poussent à plus de 15 fois la vitesse du sons.


Je m’endorme sur ma banquette de couchage. Les détecteurs analytiques et le guidage par macro-ordinateur nous mènera tout seul à la bonne destination sans embûche.


En tremblement me réveille en sursaut. La coque du vaisseau est entourée de flammes bleus. Le vaisseau entame la descente de l’atmosphère terrestre. La pression est immense, je sens mon corps écrasé comme un vulgaire moucheron contre le matelas à mémoire de forme de ma cabine.


Je ne m’habituerai jamais à l’atterrissage. C’est comme si vos poumons, vos veines étaient compressé jusqu’à leur implosion. Le corps ressort sans aucun dégât extérieur, mais souvent les extrores que nous sommes doivent patienter deux semaines à l’hôpital pour vérifier que nos organes vitaux n’ont pas été trop endommagé. Je m’en sors indemne. Dommage. J’aurais aimé avoir encore quelques semaines de congés avant de reprendre les missions spatiales.


Tout mon équipage est indemne, mais les troupes d’attaques que nous transportions n’a pas eu la même chance. Une dizaine de soldats sont mort d’hémorragie interne et une dizaine d’autre sont gravement atteint. J’espère sincèrement qu’ils pourront être sauvé. Il ne faut en aucun cas que nous manquions de troupes contre les Amériques Unies.


***

Base Africaine de Manda, ancienne région d’Afrique du Sud. Il fait très froid sous ma combinaison déchirée. Une grand massacre jonche le sol de corps déchiquetés et de débris de métal. Mon compagnon est figé de terreur à côté de moi. Je pleure, je pleure toutes les larmes de mon corps devant ce terrible épisode.

Ceci commença il y a une courte semaine. Ne venions de conquérir une grande partie de la base navio-aviatique franco-russe. Nous fêtions notre victoire dans le quartier général, des litres de champagnes ouverts pour cette victoire. Une grand tremblement de terre nous secoua de la tête au pied. Projetant le matériel au sol dans un fracas et nous jetant à genoux. De la fumée noir envahit toute la salle.

« On nous attaque ! Préparez-vous au combat ! cria le commandant en chef.

-Nous avons cinq blessés chef ! Ils sont sonnés ! rectifia le médecin de service.

-Nous nous occuperons d’eux plus tard nous… »


Le plafond s’écroula sur nous, bouillonnant de chaleur. Mon épaule fut transpercé par des débris de verre à blanc. La cicatrisation fut rapide et douloureuse.


« Ils utilisent des bombes aux plasmas ! Courrez ! »


Je n’avais jamais vu mon chef aussi bouleversé de toute ma jeune carrière. Du sang coulait le long de ses temps, son cuir chevelu était arrachés en divers endroits. La panique me gagna comme une vague d’adrénaline. Mes poings se refermèrent sur la crosse de mon fusil-mitrailleur. Je courus le plus vite possible en direction des caves. Le sol tremblait sous mes pas, ou peut-être étaient-ce mes jambes. Je fis explosé à l’aide de mon arme plusieurs portes. Certains de mes amis me suivaient, deux soldats portaient sur le dos un blessé.


« Sergent où allons-nous ?

-Vers les caves, nous serons à l’abris ! »

J’étais le plus haut gradé du groupe. Sergent, en seulement quelques semaines, même pas un mois. Je continuais à courir vers les étages inférieurs, ignorant volontairement les bruits d’explosion et d’éboulement. Un de mes meilleurs amis courait près de moi. Je pense que je n’aurais pas continué ma fuite s’il n’était pas là. Nos regards se croisèrent, il pleurait.


« Chef, ils ne restent que nous désormais. »


Je fis volte-face. Nous étions seul. Du sang coulait le long de mon bras meurtrie. Nous restâmes longtemps ici. Le plafond s’écroula derrière nous. Nous curâmes de nouveau, toujours plus bas.

Vingt minutes plus tard nous décidâmes de nous cacher dans les placards de la cuisine. Nous vécûmes quatre jours dans la cuisine avant d’oser remonter. La puanteur des morts et de l’air ionisé irritait mes sens. Je vis de mes yeux les ravages de cette putin de guerre. Des corps liquéfiés, resolidifiés en une masse inhumaine.


Les larmes continuèrent longtemps de couler le long de mes joues poussiéreuses et de ma barbe naissante.


***

Vous vous demandez sûrement pourquoi j’écris ces deux histoires différentes à la première personne. J’y viendrais.

Vous devez vous dire si j’ai vraiment vécu cela, si cela n’est pas une facétie de ma part ou des maisons d’édition. J’y viendrais.

J’ai vraiment vécu tout cela. En même temps ? Non, on ne peut pas dire cela même si cela doit vous troublez. Mes souvenirs sont confus. J’y reviendrais.

La troisième guerre mondial est connu de nos enfants grâce aux holo-cours et aux plaquettes d’apprentissage. Mais je suis certain qu’ils disent que la guerre est « cool ». C’est pourquoi mes amis m’ont recommandé d’écrire mon incroyable histoire. Ou plutôt mes incroyables histoires devrais-je dire… Il est vrai que cela n’est pas courant de jouer un rôle dans les deux camps d’une guerre. Mais j’ai vécut cela, et c’est pourquoi je vous demanderais de ne pas nier ce que mes souvenirs racontent. Même si cela paraît absurde, même si cela est invraisemblable.

J’y reviendrais. Je vous expliquerais petit à petit mon histoire, puis je m’exilerais de honte. Ce que j’ai fait à faillit coûter la vie à tout ceux que je connaissaient, et bien plus.

Les deux histoires sont contemporaine, même plus, elles se sont passé exactement en même temps. Comment ? Vous le découvrirai au cours de ce récit.


***

Ils m’ont ordonné le bombardement de New Boston, une ville qui fus jadis un pôle mondial du commerce agricole. De plus de cinquante millions d’habitants, aujourd’hui la ville n’en compte à peine deux dont la moitié appartiennent à la force aéroportée américaine.

Mon lourd vaisseau vole en dehors de l’atmosphère terrestre, des centaines de missiles explosent sur le champ de force. Des dizaines de Ghost nous poursuivent, tirant sans cesse sur nos réacteurs, sans plus d’effet qu’un moucheron s’en prenant à un caméléon. Nos torpilles thermonucléaires en vinrent vite à bout, transformant les vaisseaux de chasse en poussières infimes.

New boston se trouve en projection sous nous. J’ordonne rapidement quelques ordre de précaution avant d’activer la chute libre qui nous amènera à seulement dix kilomètres au dessus de la région-ville.


***

Je me balade dans les décombres de la base. J’ai enterré les morts, du moins ce que j’en retrouvais. Je n’ai rien mangé depuis l’attaque, je ne sais pas combien de jours sont passé, je n’ai jamais vu le soleil.

Mon arme est cassé, j’ai pris deux pistolet-mitrailleurs sur des morts. J’ai réuni le plus de munitions possible et les ai rangé dans mon sac à dos ensanglanté. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Le territoire est au main des Européens, j’ai vu une troupe tout à l’heure. Je continue à marcher sans but sur les pierres et l’acier resolodifié. J’en ai affreusement mal aux pieds, mais du moins cela m’évite de pleurer.


Une ville se trouve à quelques centaines de mètres devant moi, l’étendard Américain flotte sur le clocher de l’église. Le territoire serait donc Américain, mais alors qui a bombardé. Les autorités sont des crétins, quelque soit le camp, bombardé ses propres troupes et inconsidéré.

La ville est en lambeaux, seul deux bâtiments tiennent encore debout, l’église et la Mairie. A mon arrivée j’entendais du bruit, mais maintenant la ville est aussi morte que mes amis. Je mets bien en avant mon écusson des Amériques Unies. Je sens des regards se poser sur moi, puis un vieillard vient à mon encontre. Il porte sur lui un bleu de travail usagé de plusieurs dizaines d’années de travail.

-Qui es-tu étranger ? sa voix était faible et tremblante, comme un souffle.

-Je vous demande pardon.

-Qui es-tu ? La voix avait repris de la puissance, d’un anglais vieilli.

-Je suis un troupier Nord-Américain. J’ai vu le drapeau voler sur l’église.

-Vas-t-en. Tu n’es pas le bienvenue ici.


Des hommes sortirent de divers ruinent. Américains et Européens ensemble. Seul la honte et la misère se lisait sur leur visage.

-Qu’est-ce…

-Vas-t-en !

-Je n’ai nulle part où m’abriter. Je n’ai plus de rations. Je ne souhaite qu’être avec ma patrie.

-Il n’y a plus de patrie ici.

-Et le drapeau ?

-Seulement pour attirer des commandos.

-Vous êtes des pillards ?

-Comme tu es rusé, le mépris tonifia sa voix.


Les hommes m’entourent désormais. Je suis coincé, je n’ai rien sur moi qui peuvent les intéresser. Ils vont sûrement m’abattre de toute façon.

-Dépouillez-le et emmenez-le dans mon bureau.


Ils sautèrent sur moi, je ne montra que peu de résistance. Ils m’assommèrent.
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