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 Chronique de Delain (courant 2002)

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Rhadamante

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MessageSujet: Chronique de Delain (courant 2002)   Chronique de Delain (courant 2002) Icon_minitime15/11/2006, 08:38

Chapitre 1 : massacre et désolation.


La guerre du -2 venait juste de commencer tandis que les Renards mercenaires sonnaient la charge "Abattez toute trace de pks jeunes renards argentés !".
La charge brisa nos lignes, la confusion régnait sur le champ de bataille.
Les renards attaquaient férocement et sans relâche les défenses des nains. Le sang giclait sur les armures vermeilles. Les coups d'épée et de masse s'enchaînaient faisant tomber les membres arrachés sur la terre immaculée de chair. Au loin, sur la colline, des troupes vêtues tout de rouge et de noir admiraient le désastre. Ils étaient venus rendre le combat de la MdM plus facile. Les armées de l’Est se préparaient à la charge.
Belgarath combattait avec panache et tuait sans plus y penser. Mais son cœur lui disait que la guerre serait vite un échec pour les forces du Mal. Pourtant des renforts inespérés de la MdM arrivèrent, le flot de rouge et de noir descendit de la colline afin de s'abattre tel la guillotine sur les forces du bien.
La charge ennemie fut repoussée, les rangs se refermèrent et les armées s'épièrent de nouveau.

Les combats continuèrent durant une semaine, les armées ne voulant pas céder. Les morts jonchés sur le sol gelé des landes du -2. Les flèches volèrent tandis que les combattants les plus ardus tombèrent.
Au matin du 7ème jour, la charge ennemie retentit sur la lande désolée, la cavalerie piétinait les cadavres décomposés en projetant des lambeaux de corps dans les airs. Les nains les plus puissants des pks leur firent assaut alors que les archers elfes réduisaient en cendres leurs blessés. L'armée des Renards rebroussa chemin dans le déshonneur et la débandade. Le sang coula à flot et la chair remplaça le sol.
Le 10ème jour commença dans la brume formée de la décomposition des cadavres, la MdM faillit quelques jours plus tôt face à l'arrivée précoce des Karrig An Ankou et l'arrivée tardive des renforts Pk.
Kal Torak, fier nain avide de sang se pencha sur son compagnon. Sa décomposition avait déjà commencée, tout cela était de sa faute, il n'aurait pas dû...
Si seulement il était parti au combat au lieu de rêvasser dans le coin au fond de la taverne du Bar Bar ***. Si seulement il avait accepté d'aller affronter les forces du Bien.
Il n'aurait pas dû, je n'aurais pas dû...


Je suis Kal Torak et j'ai vu mon seul compagnon mourir au combat. J'ai vu les désastres de la guerre, ses morts et ses cadavres.
Je suis Kal Torak et j'ai vu mon unique compagnon mourir au combat. J'ai vu sa mort dans ses yeux vides de flammes.
Je suis Kal Torak, je suis le dieu dragon des Malloréens, dieu du combat et des enfers.
Mon compagnon est mort par ma faute, depuis la haine m'aveugle. Mon bras frappe tout ce qui bouge sans relâche, et tue nos ennemis.
Je me relevai, regardai ce maudit champ de bataille, penchai doucement ma tête pour regarder une dernière fois mon vieil ami. Un morceau de papier dépassait de son armure en basilic. Je m’accroupis auprès de son thorax, soulevai légèrement l’armure et pris son parchemin.
Je l’ouvris et lus.


Dernière édition par le 17/1/2007, 09:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Chronique de Delain (courant 2002)   Chronique de Delain (courant 2002) Icon_minitime15/11/2006, 08:40

Chapitre 2 : Mémoire de Belgarath

1er jour de marche:
Nous venons de descendre dans le deuxième sous-sol. Le calme et la puanteur règnent dans ce lieu putride. Les sols sont rouges, humides et d’une chaleur sulfurée, les murs sont enduits d’immondices et d’insectes géants, au plafond vaseux pendent des morceaux de chair en décomposition.
Cela fait déjà 2 heures que nous attendons au pied de l'escalier, nos troupes sont parties libérer la zone, ils sont partis depuis trop longtemps...
Enfin, ils reviennent, ils ne sont plus que 3, 10 sont tombés déjà...
Leur armure rouge est souillée de boue et de chair pourrie, ils ont fui, ils ne pouvaient plus tenir face aux hordes de basilics géants. Ils sont revenus avec la peau des basilics tués de même que leurs dents de 1m. Les morts sont oubliés et la forge se met en route. Les peaux formeront de nouvelles armures et les dents des dagues. Rien ne se perd dans ce monde infernal.

Les basilics ont malheureusement poursuivi leur offenseur et arrivent peu de temps après la mise en route de la forge. Une dizaine de basilics sont entrés dans nos dortoirs, la discorde des troupes crée une impression de brouhaha. Les nains armés de leur épée aiguisée matraquent les basilics jusqu'à ce que leurs boyaux ressortent des trous béants formés par l’entrechoc. Pris dans la fureur commune, j'arme mon épée de morbelin et cours dans la mêlée. Les basilics frappent de leur queue et de leurs pattes leur opposant tandis qu'avec leurs crocs ils achevaient les blessées agonisant sur le sol, ayant succombé à l’assaut. Je me place discrètement derrière un des basilics occupé à combattre trois compagnons et frappa de toutes mes forces sur sa queue. Un flot de sang jaillit de la blessure déjà emplie de pue et arriva sur ma figure. Ce sang, que j'avais déjà goûté auparavant fit monter ma furie sanguinaire à un point que je n'avais encore jamais atteint. Mon épée devint légère, elle fusionna avec mon bras. Je la fit tournoyer et l'abattit sur le dos écailleux du lézard géant. Je soulevai de nouveau mon épée et dépensai toute ma fureur sur le basilic. Des fissures apparaissaient pendant que mon épée tranchait, coupait, anéantissait le pauvre animal. L'attaque des basilics est terminée. Nous sommes en retard, il faut repartir vite.

Nous repartons enfin, 10 heures se sont écoulées, nos hordes détruisent tout sur leur passage, les basilics sont anéantis et les 10 morts sont ressuscités.
Enfin un peu de bonheur, le feu est allumé et la chair des basilics emplit notre camp d'une odeur de viande tendre grillée. Le premier jour se passa plutôt bien, je connus enfin le bonheur de la mêlée.
***
La nuit, enfin...
Après plusieurs heures de marche et des combats furieux contre les basilics, les sorciers nous apprirent que dans le monde extérieur il faisait nuit.
Ici, personne ne voyait la lumière accueillante du soleil, seules les torches nous permettent de voir au loin, à 9 mètres pas plus.

La nuit, le temps où l'on doit prendre repos...
Après cette longue marche, des éclaireurs nous apprennent que le sommeil sera mouvementé. Des nuées d'ogres communs sont en route pour nous barrer chemin. Aucune importance, Grosbill et Morveux s'occuperont avec leur garde personnelle de notre sommeil.

Je partis m'allonger sur le sol croupi pour trouver sommeil. Celui-ci ne voulait pas venir, encore une nuit sans sommeil.


Je me réveille en sursaut, un basilic m'arrachant ma jambe. Argh...
Mon épée, où est mon épée ?
A ma droite. Je la prends, ignorant mes douleurs insoutenables et l'enfonce dans la gueule du basilic. Du sang. J'en avais plein les yeux. Je ne voyais plus rien. Etais-je déjà mort ?
Non.
La douleur de ma jambe me brûla.
Quelque chose l'écrasait.
J'enfonce mon épée plus loin dans la gueule de l'animal, La peau, la chair, les muscles, les os, le crâne. Mon épée s'enfonce délicatement dans le cerveau de mon tyran. Du liquide chaud dégouline sur la paume de l'épée, glisse le long de mon bras jusqu'à chuter sur mon torse dévoilé. J'ai tué seul cette créature de Satan. SEUL.
La douleur de ma jambe, enfin ce qu'il en reste, me fit m’évanouir...
...
...
...
...
...la senteur du mercurochrome...
...quelqu'un me soigne...
...pourra-t-il me ressusciter ?...
...de la lumière, rouge, flamboyante. Une elfe de la MdM a réussi à me soigner...
... JE SUIS VIVANT !!!

Je me réveille tandis que le camp se démontait pour partir. Ma jambe a réapparu. Près de moi, les forgerons ont laissé l'armure en cuir et l'épée conçue à partir du basilic que j'avais tué.
Kal Torak sera fier de moi,
mon ami et mon maître.

Nous partîmes.


***
« Tu es enfin réveillé, tu prends vraiment ton temps ! » Un grand rire gras se fit entendre, Boozywoozy se tenait depuis une demi-heure près de mon lit et me regardait d’un œil hagard et éperdu (encore une nuit à boire). Je me relève et regarde ma jambe. Une longue cicatrice rouge parcourait le tour de mon mollet. A ma droite, j’aperçus le nouvel équipement que Liloo avait si gentiment forgé pour moi. Un teint verdâtre et agressif s’échappait de l’armure et une impression de pouvoir se dégageait de l’arme. Je m’avance vers l’équipement, prend l’armure et l’admire à la lumière de la torche. C’était du beau travail, merci Liloo ! Après m’être équipé de ma nouvelle armure et épée, je rejoignis la troupe déjà en marche. L'ambiance est joviale et la bière coule à flot, les trolls avaient été battus quelques heures plus tôt.

Nous avançâmes dans les profondeurs du -2, le calme régnait autour de nous tandis que nous faisions un vacarme ébouriffant.

3 heures que nous marchions, mes pieds me brûlaient et la vermine commençait déjà à nous espionner. Des dizaines de commando morbelins nous attendaient à 10 mètres de nous. Mon regard se pose sur leur stature. Ils sont tous vêtus d'une armure rouillée et emplie de taches noirâtres rappelant leurs anciens combats. Leurs armes, épées ou marteaux paraissent fortement émoussés par les combats précédents, nous n'étions pas les premiers sur leur route. Leur regard n’est dirigé nulle part et partout en même temps, quelles créatures étranges !

Notre armée s’arrête à 9m d'eux, les archers hommes, sous les ordres de Grand-Pas, armèrent leurs arcs et arbalètes. Des arcs maniés avec une dextérité avancée et une assurance qui feraient pâlir les plus fins archers du pays de Qâ.

Les monstres ne bougent pas. Ils nous cachent quelque chose… Peut-être un trésor, ou même un otage ?
Je regarde derrière moi, Xena et Grand-Pas élaborent la stratégie et Ash Mô s’occupe de vérifier si son hallebarde de troll est assez coupante.

Nos nains et guerriers elfes sortirent leur armes, attendant l'ordre de Doost et Xena.

Les morbelins s'écartèrent légèrement de notre vision, laissant découvrir 5 basilics géants.

"Tirez !!!"Cria Grand-Pas

Des vingtaines de flèches surgirent derrière mon dos pour se planter dans l'armure en lambeaux des commandos. Aucun mouvement de leur part, sont-ils seulement vivants ?

"Armez....... Tirez !!!" Une deuxième salve de flèches partit en direction des survivants. Les dégâts furent monstrueux, aucun morbelin ne resta debout, tous morts, pourquoi n’avaient-ils pas bougé ? Ce n’était pas un comportement normal pour ces brutes sanguinaires ?

"Chargez !!!" L’ordre de Xena ne se fit pas attendre et le flot de combattants m’emporta avec lui. Les basilics n’ont aucune chance, pourquoi ne fuient-ils pas ?

Je me retrouvai rapidement devant un basilic écailleux de 6m de long et 1m de haut.
Ses coups créèrent un vide près de lui, personne ne voulait mourir écrasé. Je commence à frapper de toutes mes forces sur le crâne déjà fendu de l'animal quand un coup de griffe me fit perdre mon équilibre. Je prends mon épée tombée à terre et l'enfonce dans le ventre du basilic. Un bruit assourdissant se fit entendre, et dans un éclair mon épée se brisa.
J'étais à la merci de cette bête. Elle commençait à m'ouvrir le ventre, ma chaleur s'échappa et je sentis le froid épouvantable de la mort s'approchant.

La dernière chose que je vis fut Grosbill et la tête de l'animal à terre.

Encore un basilic qui me tuait, c'était la deuxième fois déjà.
On me ressuscitera sûrement...
Ou peut-être serai-je ramené par les Walkyries à un temple.

Le Temple de mars, cela ne faisait pas très longtemps que je l'avais quitté, après une guerre sans renfort. Pourquoi ne réapparaîtrais-je pas ici ? NON. Je dois retourner parmi mes frères pour conquérir le -2.

Je m'accroche à la vie comme un nouveau-né l'aurait fait, je dois tenir jusqu'aux soins.

De nouveau je ressens l'odeur d'un grand soin. Je vis Slaine me soigner, jamais je n'avais été aussi content de revoir cet elfe rassemblant étrangement à Legolas.

Après que tous soient soignés, nous pûmes repartir vers le Temple sacré. Il n'était que midi et j'étais déjà mort, comment serait la suite ?
Les grands mages nous apprirent que l'après-midi commençait. Normalement, des nouveaux compagnons devaient se joindre au groupe dans quelque temps.


Mon amie Polgara doit bientôt arriver avec son amie Jeanne, la belle des chevaliers de justice.

Deux heures déjà que j'aiguise mon ancienne épée de morbelin, ma première épée que je garde toujours près de moi.

"Je l'ai gagnée durant un combat acharné contre un capitaine morbelin alors que je descendais tout juste dans les caves de Delain. J’étais encore inexpérimenté tandis qu’il me lorgnait d’un œil vif et destructeur. Il s’approchait de moi, faisant des mouvements de bas en haut avec sa lame. Je me mis en position shodan, préparant une attaque au poing. Il se trouvait à quelque décimètres de moi quand je décidai de l’attaquer. Le poing lui fit projeter son arme et un combat mains nues débuta entre nous. Après plusieurs heures, je lui tranchai du versant de la main son cou et pris son épée." Racontais-je à mes compagnons.

Avant cette descente en Enfer je n'étais qu'un vulgaire apprenti de Aldur, mon Dieu et mon frère de vie. Je n'étais pas le seul. Beldin, les frères jumeaux et mes filles Polgara et Poledra faisaient aussi partie des apprentis de mon maître et dieu. Nous vécûmes ensemble durant des millénaires, s’entraînant dans tous les arts martiaux existant et en l’art du Verbe et du Vouloir. Nous réussîmes à tuer une première fois notre ennemi Kal Torak alors qu’il s’apprêtait à conquérir le Ponant. Les héros Belgarion, l’homme-ours, le chevalier, l’archer elfe, l’homme-noir, l’ « esprit » et le fourbe naquirent de cette guerre. Nous repoussâmes une vague des enfers et rétablîmes l’ordre dans les confins de la Mallorée.
Quand nous apprîmes que les créatures des enfers tentaient de remonter, Polgara et moi-même avons accouru chez les Pourfendeurs afin de combattre la tyrannie. Mais, le cruel dieu Kal Torak (avec qui je me suis réconcilié) nous contrôlait et nous força à rentrer auprès des guerriers de la MdM.
Bien sûr que cette idée me révulsait mais, après un mois, ils sont devenus mes compagnons. Je n'étais pas très attentif aux ordres que l'on me donnait et souvent je partais seul dans mon coin à l'écart des autres. Il m'arriva même de...


Dernière édition par le 17/1/2007, 02:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chronique de Delain (courant 2002)   Chronique de Delain (courant 2002) Icon_minitime15/11/2006, 08:40

Ah! Enfin Polgara arrive accompagné du circus des Fabulous Flying Débilos et de son amie Jeanne.
Les retrouvailles sont chaleureuses et je remarque très vite l'arc serti de diamants que tenait mon amie. Elle m'apprend qu'ils appartenaient à un membre de la Caravane qu'elle persécuta durant 3 jours afin d'obtenir le Jackpot. J'admirai ma petite fille, pas qu'elle soit petite en taille mais en âge, j'avais 5000 ans de plus qu'elle. Elle est toujours vêtue de son éternelle toge bleu azur, fermée à la taille par une ceinture de caméléon et ouverte par deux fentes à l'extérieur de ses jambes fines. Elle était bien la copie conforme de sa mère Pol.… Jeanne est vêtue d’une chemisette brune sertie de bijoux émeraude, d’un splendide pantalon beige enlacé d’un fil or, et de bottes en basilic rouge. Elle était vraiment l’incarnation de la persécutrice ^^.


Nous devons malheureusement repartir car Ash Mô nous apprit que des Renards Mercenaires nous poursuivaient. Le pauvre, s’il savait que Polgara était follement amoureuse de lui.… Je la voyais souvent tourner son regard vers son corps musclé et robuste de grand guerrier, peut-être lui rappelait-elle son ancien chevalier servant, le brave Mandoralen.


Après plusieurs heures de laborieuses marches forcées, nous arrivons près des grandes collines du centre du -2 habitées par le plus grandes familles de brigands: les Van **** (désolé les amis je n’ai rien trouvé d'autre).

Notre camp s’établit non loin des premières grandes dunes. La journée avait été épuisante et un bon petit sommeil ne pouvait pas me faire de mal. Polgara quant à elle décida de chasser pour son amour...elle partit attraper du troll avec ses copines des FFD et des Castel Avereos.


°°°°°°°
Je pris mon épée et m’installai au premier rang des nains, Polgara s’était retiré tôt ce matin pour prendre les ennemis à revers. La colline s’érigeait devant nous telle une barrière infranchissable. La famille des Van avait installé des barrières durant la nuit, nous empêchant de foncer dans le tas.

Ash Mô faisait le résumé de la stratégie à suivre durant la bataille. « Les nains, faites comme d’habitude, vous foncez dans le tas, on se charge de vous libérer le passage. Les humains guerriers, vous soutiendrez les nains en vous occupant de leur flan et les humains mages vous vous mettrez derrière la charge afin de les booster. Les archères elfes et moi-même contournerons les collines pour les tuer à revers et Boozywoozy s’occupera de saboter leur défense avant que vous mettiez en bouillie ces infâmes serviteurs des Karrig .»

Je m’éloignai du groupe formé par les généraux et repris ma place parmi mes amis. Tout le monde s’apprêtait au combat, y compris les Van.


Après deux heures de fine stratégie et déplacement, Boozywoozy et Kamicaze s’avancèrent en rampant vers la base ennemie. Les Van étaient trop occupés à voir notre armée de nains, hommes et elfes pour remarquer la présence de ces deux tueurs. Plus que dix mètres à parcourir et le travail de saboteur pourra être accompli. Nous avançâmes toujours vers leur base, les archères ennemies commencèrent à nous canarder de flèches empoissonnées. Heureusement que les elfes mages avaient pensé à nous faire tous boire un antidote.

Kamikaze commença à placer ses charges magiques au pied de la palissade, il les ferait exploser lorsque nous ne serons plus qu’à 20 mètres des Van. La marche forcée nous obligeait à prendre le plus de risques possibles, peut-être était-ce pour faire croire que l’ennemie gagnerait ?

Trois explosions retentirent, la palissade ennemie s’écroula en même temps que les archers postés dessus, ce sera déjà ça de moins à tuer. « Chargez !!! », le flot partit vers les Van. Nous arrivâmes très rapidement au centre de leur base, il n’y avait personne, où étaient-ils passés ?
Polgara et ses amis parvinrent eux aussi au centre de la base, sans rencontrer de réelle résistance.

Le silence. Où se cachaient-ils ? Ils n’avaient pas pu fuir.

Arg… . Cela venait de derrière moi, je vis une trappe camouflée dans le sol duquel une odeur de sang s’échappait.
« Ils sont cachés dans des trappes dans le sol, faites attention ! » Le conseil venait de Xena qui avait elle aussi remarqué cette fourberie.

Les passages se soulevèrent et les Van nous attaquèrent de tous côtés. Les coups volèrent dans les airs, je tins fermement mon épée et courus en direction de Polgara. Un Van surgit devant moi en enfonçant son couteau dans ma cuisse. Un cri de souffrance s’échappa de ma bouche et mon bras rabattit l’épée sur la clavicule de mon assaillant. Un filet de sang jaillit de sa plaie et un craquement sinistre sortit de sa poitrine. Une flèche avait traversé son corps, Polgara se trouvait à quelques mètres de moi, un grand sourire aux lèvres.
Je la rejoignis et combattis à ses côtés.

Un apprenti sorcier nous jeta un projectile magique, il fonçait droit sur mon cœur. Un éclair rouge. L’apprenti avait le corps brûlé et un trou béant dans son plexus laissait partir sa vie.


Le combat tourna vite au désavantage des Van, dû au surnombre et à l’expérience, nous vainquîmes facilement et sans perte totale.
Nous décidâmes alors de nous reposer et surtout de piller la base ennemie. Je trouvai un magnifique casque en adamantin et Polgara une tenue en cuir de Basilic.


En contradiction à nos attentes, les chefs décidèrent d'établir ici une base à notre effigie. Nous resterons donc ici plus de temps que prévu.
Le camp était à nous, nous avions reconstruit l'auberge de Momo, la taverne bar Bar et le camp d'entraînement. Cela ne nous prit que quelques heures grâce à l'aide bienveillante des grands magiciens des FFD. Finalement cela n'était pas si difficile que ça de construire une base en plein donjon. Les roches démantelées de leur socle se trouvaient partout et en guise de ciment nous avions du sang humain et de basilic à notre disposition. Notre campement formait un grand cercle de diamètre assez important. Au nord se trouvait la place administrative, l'est et tout le centre étaient consacrés aux entraînements et aux forges, l'ouest était aux ivrognes et le sud à l'auberge. Plutôt bien construite pour une base, non ?
Bien sûr l'hygiène ne me convenait pas, mais que peut bien convenir à un aristocrate en souche me diriez vous ? Le pire était bien sûr l'odeur des corps en décomposition.

Nous nous reposâmes, moi et mes compagnons à l’auberge. La veillée fut tardive et l’hydromel consolatrice.

Le lendemain, nous envoyâmes un messager pour avertir notre autre armée de notre position. Il s’équipa d’une armure légère mais robuste en peau de démon pour pouvoir courir plus de temps et résister aux attaques furtives des monstres.
« Allez Fridorik, préviens nos renforts que nous nous amusons ici » encore un mot d’encouragement déplacé de notre ami Ash mô. Xena, déesse des messagers le bénit dans sa destinée et lui tapota gentiment l’omoplate.
Fridorik, un jeune combattant d’à peine 16 ans, était notre meilleur coureur de fond et voyait plus loin que nos hommes. Il naquit d’une ange et d’un grec robuste, c’était un demi-héros.
Fridorik ne se fit pas prier deux fois avant de partir, faisant voler sa silhouette fine et musclée à travers les souterrains.

Je partis rejoindre Polgara au stand de tir. Cette tireuse d’élite toucha le centre de la cible à une distance de 30m dans ce donjon lugubre, à la seule lueur de quelques torches mourantes sur ses côtés. Polgara a toujours adoré tirer à l’arc. On aurait dit que l’arc et elle-même fusionnaient ensemble. Je savais qu’elle savait parler aux animaux et écouter les arbres, mais au point de devenir l’arc lui-même ! Ses pouvoir se sont développés trop vite.
Elle encocha une nouvelle flèche et la tira. Sa mèche blanche sur son front étincela avec rigueur et puissance. La flèche accéléra à une vitesse impressionnante et fracassa la cible en la déchiquetant en deux. Ses pouvoirs avait atteint un niveau extraordinaire. Pas que cela m’effraye, j’avais vu largement pire, mais Polgara n’avait jamais eu autant de pouvoir à notre dernière rencontre.

« Polgara, dis-je
-oui ?
-depuis quand fais-tu cela ?
-depuis la mort de Durnik… »

Ah oui ! J’avais oublié celui là.
Durnik devint un héros du jour au lendemain et pour le féliciter, les dieux lui donnèrent le Pouvoir et la vie éternelle. Malheureusement il mourut face à la pierre des maléfices, sacrifiant sa vie pour Polgara. Mais cela est vieux et je ne m’en souviens plus parfaitement. Polgara a dû acquérir la puissance de son mari.

« LES RENARDS MERCENAIRES » Les voix venaient des vigiles.


Le récit de Belgarath s'arrêtait ici, le reste étant arraché.

"Debout vermine !"
Cet ordre venait de derrière moi.

Je me levai doucement, le regard droit devant moi.

"Tourne-toi larbin !"
C'était une voix dure et harmonieuse.

Je me tournai peu à peu. Un homme sublimé par une armure d'adamantin scintillant me fit face, une épée de 2m à la main, dirigée vers ma gorge.

"Qui est-tu ?"
Je connaissais cette voix, je l'avais déjà entendue auparavant.

Je remarquai l'écusson gravé en or sur son plastron, le symbole du dragon étouffant une cocatrix (serpent-oiseau). Cet homme faisait parti de la ligue des paladins, l'ordre le plus dangereux de Delain.

"Je t'ai demandé qui tu étais !"
Il enfonça légèrement sa lame glacée dans ma gorge.

"Je m'appelle Kal Torak..."
Je tremblais de tous mes membres. Cet homme était vraiment très impressionnant, il me faisait peur...

"Traître !"
Ce cri vint de mon dos.
Je sentis une fine lame me transpercer délicatement les côtes et le froid envahit mon coeur.

En tombant je reconnus le visage du fidèle chevalier de Polgara: Mandorallen.


Dernière édition par le 17/1/2007, 02:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chronique de Delain (courant 2002)   Chronique de Delain (courant 2002) Icon_minitime15/11/2006, 08:41

Chapitre 3: La mort, et après...

...
???: Qui es-tu ?
Moi: Kal Torak...
???: Que fais-tu ici ?
...
Moi: Je n'en ai pas la moindre idée.
Rien, que le noir et un étrange visage mi-femme, mi-homme, ou peut-être bien démon.

???: Es-tu un dieu ?
La voix était omniprésente, douce et enfantine.

Moi: Oui
???: Alors pourquoi es-tu là ?
Moi: Je t'ai déjà dit que je ne savais pas plus que toi.
Une douleur épouvantable remonta dans mes vertèbres.

???: Ne te moque pas de moi...
Moi: Je suis Kal Torak, dieu des Angaraks !
???: Qui sont-ils ?
Moi: Es-tu si naif que ça pour ne pas connaître les Angaraks, Arg...
La douleur emplit mon cerveau et déchira mon crâne.

???: Je ne connais pas votre monde...
Moi: Alors qui es-tu ?
???: C'est à moi de poser des questions ici !!!
Je sentis une main brûlante s'enfoncer profondément dans ma moelle épinière et l'arracher, provoquant un fluide d'agonie en moi. Un nouveau visage apparut en face de moi, un nouvel inconnu, une nouvelle personnalité, une nouvelle personne à affronter.

Moi: Arrête !
Aldur: Sais-tu qu'il n'y a plus d'Angarak en ce monde ?
Moi: Impossible...
Aldur: Mon armée guidée par Mandorallen et Belgarion les a anéantis jusqu'au dernier.
Moi: NON, TU MENS !
Aldur: Regarde par toi-même...
Je vis mes orcs se faire abattre par des hordes d'humains acharnés, mes villages et villes brûlaient un à un, mes temples furent démolis et ma forteresse tombait.
Le visage redevint comme avant, aussi étrange et fascinant, on dirait que toute l'humanité jaillit en cet être.

Moi: Qui es-tu pour me montrer ça ?
???: Ton créateur.
Moi: Je n'ai pas de créateur je suis un DIEU !
???: Alors comment expliques-tu ta naissance ?
Moi: J'ai toujours été ainsi !
???: Non, je t'ai créé et les hommes t’ont façonné.
Moi: Menteur, ashra kor anarz !
???: Cesse de te plaindre avorton.
Moi: Qui es-tu pour me donner des ordres ?

***
Moi: Il y a quelques instants tu ne savais rien du monde.
???: Oui mais j'ai pris ta mémoire.
Moi: Comment sais-tu que tu pourrais être mon créateur?
???: Je me suis vu dans ta plus jeune mémoire.
Moi: Que suis-je donc alors ?

???: Tu es une enveloppe faite de poussière, je sais très bien que tu ne veux pas l'admettre, mais tu ne serais rien sans les hommes.
Moi: Les dieux ont créé les hommes et non le contraire !
???: C'est ce que tu voudrais croire mais il n'en est pas ainsi.
Moi: Tais-toi charognard !
La douleur revint dans mon corps, plus meurtrière qu'auparavant.

???: Tu n'es qu'une enveloppe dans laquelle les hommes t'ont donné leurs pensées de peur, de haine et de vengeance. C'est par eux que tu es devenu vivant et par eux que tu continues à vivre.
Moi: Je ne dois donc plus vivre si mes prêtres sont morts ?
???: Si, les hommes sont remplis de sentiments malsains et c'est par ces sentiments que tu continues à vivre. Tu ne peux pas mourir, tu es ce que les hommes sont et tu le resteras jusqu'à ta disparition et la leur.
Moi: J'ai un esprit propre et une personnalité unique, je ne peux pas être issu des esprits des hommes.
???: Pourtant c'est la vérité mon fils.
Moi: Comment es-tu né toi ?
???: Je n'en ai pas la moindre idée, c'est sûrement pour ça que tu te trouves ici, pour me la dire.
Moi: Mais je ne peux pas la savoir, je ne connaissais même pas la mienne.
???: Alors je t'ordonne de l'apprendre et de m'en informer.
Moi: Bien, maître, je ferai selon vos désirs.

Je me résolus donc à obéir cet être, bien qu'au début il me révulsait.
J'étais donc son fils, au même titre que les autres dieux. Malkiar était donc aussi son fils dans ce cas.
J'étais donc issu des hommes, ceux contre qui je combattais depuis leur création. Devais-je être leur serviteur ? Ils m'ont créé, c'est à moi de les servir !

Maitre, je vous déteste, je vous hais !
Par votre faute je suis devenu ce que je ne voulais pas être, j'ai pris conscience de moi, moi qui avais enfoui ces souvenirs au fin fond de mon esprit !

Belgarath, tu serais donc un participant à ma vie. Tu m'as haï durant 8000 ans.
Je ne serai plus comme avant...
Je n'ai plus le désir de vivre, moi qui me croyais à l'origine de tout...
Je veux mourir...
J'ai trop honte de ma création et de ma formation.

Père, je te servirai afin de répondre à tes désirs, puis je te demanderai de détruire mon corps !




Je réapparus au temple de la nature, des prêtes pansaient mes blessures.
Je partirai le plus vite possible pour rejoindre le dieu Malkiar, cela me prendra beaucoup de temps, peut-être des années.


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MessageSujet: Re: Chronique de Delain (courant 2002)   Chronique de Delain (courant 2002) Icon_minitime15/11/2006, 08:43

Chapitre 4: La voie de l'Exil

Le sang coulait par saccades, se projetant sur mon épée étincelante. Epée, ce n'était pas véritablement une épée, j'appellerais plutôt cette arme un glaive à double tranchant.
Mon arme se couvrit peu à peu d'une rouille bouillonnante qui finit en poussière. Elle se dissolvait rapidement, plus rapidement que ce que je pouvais penser. Le sang de Kal Torak était plus destructif que je ne le pensais.
A ses pieds se trouvait mon ami Belgarath - cela fait déjà bien longtemps que le dieu dragon l'a corrompu - ainsi que ma protégée Polgara. Je suis le dernier Paladin de l'expédition initiale.

Jadis, moi, Polgara, Belgarath et belgarion étions partis défendre les royaumes conquis de la Mallorée contre la montée précoce des forces de Malkiar.
Peu après notre descente dans ce funeste souterrain, Belgarion disparut et je mourus, laissant mes derniers compagnons seuls. Kal Torak, que je croyais mort, a profité de ma perte pour jeter une malédiction sur mes compagnons. Depuis, leur esprit s'est altéré et sans s'en rendre compte, ils ont adhéré aux idéaux et aux principes de ces barbares de la Main du Mal.
Moi qui fus le chevalier de Polgara, je cherche aujourd'hui à trouver un moyen de la protéger contre son gré.

Kal Torak s'effondra dans un grand fracas sur le sol jonché de pourriture et de chair moisie. J'ai péché, je n'ai pas su contrôler ma personne et je serai sûrement banni des Paladins pour cet acte.

°°°°
Mon procès commencera dans 5 minutes au centre administratif du -2. Les maîtres AshragorX, Hades et Dieu seront mes juges.
Je risque de ne plus faire partie des Paladins pour la mort du prisonnier Kal TOrak de la Main du Mal. Mon ami qui se trouvait avec moi sera lui aussi jugé pour non assistance à la folie.
Je ne connais pas son nom, il était mon maître d'arme et de Taôshi. Son identité aurait dû m'être révélée dans 2 semaines lors de mon passage au grade de Maître combattant.

Je suis sur une chaise artisanale en bois d'hêtre en contrefort de la salle des juges, un Pk est en train de se faire punir pour templisme, il sera lui aussi banni.

Banni. Je pense que vous ne connaissez pas vraiment sa signification.
Attendez je vais vous l'expliquer !
On ne parle pas d'un bannisement des souterrains de Delain, nous ne sommes pas maîtres de ce lieu et nous ne pouvons vous empêcher de rester dans les souterrains faire ce que vous voulez. Etre banni signifie que votre nom sera affiché et transmis à tous les combattants afin que vous soyez pourchassés et traqués par tous, y compris les bannis et les monstres convertis.
Nous sommes nommés au même rang que Malkiar ; pourtant ses servants nous tuent aussi.
Une Marque des Bannis est alors inscrit sur notre visage afin que tout le monde sache qui tu es, impossible de se cacher.


Le procès va bientôt commencer.
On m'appelle.
J'entre dans la salle lugubre en bois massif où les trois juges m'attendent. Eux seuls sont présents dans cette salle et eux seuls ont le droit de me juger.
Ce sont les règles établies par le maître des souterrains : Merrick poigne de Fer.

AshragorX: Bienvenue Mandorallen.

Moi:bonj...

Hades: Tu as désobéi à ton maître, tu as assassinné l'otage Kal Torak dans son dos. Tu es un lâche.

Moi: C'est que...

Dieu: Et tu seras puni pour cela, tu risques d'être banni pour cela, le savais-tu ?

Moi: Oui, O grands maîtres !

AshragorX: Ceci s'était passé il y a trois jours, dans les landes sulfurées du deuxième sous-sol. Un membre de la Main du Mal se trouvait seul au milieu d'un champ de bataille.
Ton maître t'a ordonné de te placer, camouflé en mort, à côté du corps de son ami pendant qu'il essayera de lui placer un coup du lapin.
Malheureusement il a remarqué que kal Torak portait une armure jusqu'en haut du cou, il ne pouvait donc que se résoudre à la manière forte. Il a décidé de le faire otage par la force de l'épée.

Hades: Mais la colère t'a envahi le corps ; tandis que ton maître l'intimidait, tu t'es relevé et as frappé dans son corps, transperçant sa cotte chaînée.

Dieu: Tu as commis le pire crime, faute qu'un élève de ta classe n'a plus le droit de commettre. Et tu seras jugé pour cela.

Hades: Afin de te juger dans de meilleures causes, tu devras manger ceci.

Il me tendit une boule verdâtre sentant fortement.
Je la pris dans ma main, c'était l'odeur si particulière du sang neutre de licorne et d'amanite des cieux.
Cette chose était un sérum de vérité. Je la mangeais. Dans quelques secondes j'entrerai en transe, mon esprit se brouillera et seule la vérité sortira de ma bouche.

Le NOIR

°°°
???: Boujour noble combattant.

C'était un visage doux mais ferme qui me parlait. Un visage d'homme. Un visage de femme. Un visage de démon.

???: Sais-tu qu’ en ce moment les trois Paladins sont en train de te condamner au châtiment perpétuel ?

Le châtiment perpétuel, votre corps souffre tout le temps, vous ne pouvez que penser à votre douleur. Une marque de main est inscrite sur votre visage ( Ash Mô c'est toi) et le monde environnant vous devient hostile et cruel. Vous êtes pourchassé dans tous les souterrains, votre tête est mise à prix. Vous ne pouvez échapper longtemps à la vengeance des hommes, vous devez vous réfugier chez ceux que vous détestez, que vous pourchassiez jadis. Je vais devoir me ranger du côté de la MdM.

???: je vois que tu connais ce châtiment.
°il lit donc dans mes pensées
???: en effet, inutile de vouloir t'échapper, je le serai avant toi.
Moi: de toute façon comment voulez-vous que je m'échappe ?
???: il est vrai que tu ne peux partir, seul moi peux le faire.
Moi: Alors renvoie-moi dans le monde réel.
???: Que feras-tu une fois banni ?
Moi: je ne sais pas...
???: Et Polgara ?
Moi: elle se croit Pk, elle veut me tuer.
???: non, elle est libre de ses pensées, kal Torak s'est repenti.
Moi: Arrête de raconter n'importe quoi ! Kal Torakest le mal incarné !
???: Oui, mais il s'est découvert, il est sous mes ordres maintenant.
Moi: Qui es-tu en fait ?

Une douleur abominable me parcourut la moelle épinière, me faisant recracher mon repas.

???: Veux-tu continuer à servir Polgara ?
Moi: Oui bien sûr !
???: Alors qu'attends-tu ?


La salle où se trouvaient mes juges réapparut devant mon visage et se reforma autour de moi.

AshragorX: Tu seras donc exilé, la pire des sentences, Kal Torak nous était très précieux.
Moi: Bien, que votre volonté soit faite.

Qui était cet être qui m'avait parlé tout à l'heure ? Je devrais le découvrir par moi-même, je rejoindrai Polgara et ses amis puis je partirai au confin des souterrains.

Je sortis de la ville et me dirigeai vers les escaliers du -2 à l'est.
Je me faufilais à travers la foule. Avant de partir, j'ai pu dérober mon armure légère et un casque de fer blanc dans les réserves municipales du centre d'entraînement.
Les fiers combattants de Delain ne peuvent pas savoir que j'ai été banni, ils me voient là comme un brave Paladin sortant des ruelles sombres de la ville ayant fait son devoir de Paladin.

Zut.

Un karrig An Ankou m'a pris en chasse, il faut que je le mène loin du brouhaha avant de combattre. Mon casque ne doit pas tomber et révéler mon identité ici. Je dois encore rester en dehors des regards indiscrets.
Je l'emmena à gauche de la citadelle fortifiée, loin du grouillement humain. Je dégainai l'épée ensorcelée que j'avais volée en sortant de mon procès à mon maître qui se trouvait dos à moi. Je suis prêt à combattre maintenant. Je fis volte face.


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MessageSujet: Re: Chronique de Delain (courant 2002)   Chronique de Delain (courant 2002) Icon_minitime15/11/2006, 08:44

Le karrig était de grande taille, musclé. Il portait une simple tunique rouge, sans aucun doute de sang, et un pantalon en maille tout rouillé.
Ce qui me bouleversait le plus était l'immense masse en fer massif sertie de clous qu'il maniait comme un couteau avec sa seule main droite.

Le karrig: Mandorallen, comme il est bon de te revoir, j'attendais de te tuer de nouveau depuis longtemps.
Moi: Je ne te connais pas ! Déguerpis ou je me ferai un plaisir de t'enseigner les lois du plus fort !
Le karrig: Ah Ah Ah Ah !
OUaaaaaaaaaaaaaa !!!

Il fonça droit sur moi, la masse tournoyant au dessus de sa tête rasée.
Je brandis mon épée devant moi, prêt à l'enfoncer dans sa chair tendre.
3 mètres. C'est bon je peux lancer ma dague.

Je la pris et le projetai de toutes mes forces dans sa poitrine.

Le karrig: As-tu oublié mon pouvoir ?
Moi: ... thanatos ...
Thanatos: AEROLIS BLAST !!!

Une vague translucide jaillit de sa main libre. Ma dague fonçait en plein dessus. Elle fut renvoyée avec une précision extraordinaire vers moi.

J'évitai de justesse en me penchant vers la gauche cette arme meurtrière. J'eus juste le temps de voir sa masse tomber sur ma tête pour effectuer une rapide roulade vers la gauche, mon centre d'inertie me le permettant.
La masse effectua un immense fracas en touchant le sol endommagé. Je me remis en position de combat et envoyai dans un mouvement circulaire vers l'extérieur mon épée vers sa nuque.

Il se pencha, pris une épée soigneusement cachée dans son dos avec sa main gauche et la fit racler le sol en direction de mon tibia droit dans un mouvement circulaire.
Je fis un difficile saut périlleux arrière, laissant son épée manger la poussière du sol.
Parallèle au sol, regardant vers le plafond, je décrivis avec mon épée un mouvement busque sur le dos du soldat.
Je n'avais pas prévu que lui aussi avait préparé une attaque quand je vis sa masse parcourir mon corps de haut en bas.
L'épée soulevait la poussière sous moi tandis que la masse m'égratignait l'armure.

Je retombai habilement au sol, à 1m de lui. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front. En contrebas de mon ennemie tombait un long filet de sueur/sang.

Un flot jaillit à la commissure de mes lèvres, un flot chaud et ferreux: du sang.
Il m'avait donc touché, mais où ?

Une fissure nette déchira le coté droit de mon casque. Il tomba au sol, laissant mon visage à découvert.

Son regard se fixa sur ma face endolorie par le masque brisé. Il a dû remarquer la marque sur mon visage.

Un rire gras et tonitruant sortit de son organe puissant.

Thanatos: Jamais je n'aurais pu envisagé que je combatte un Paladin ayant les marques des bannis. Ca va mettre du piquant à l'action. J'ADORE CA !!!

Il brandit en l'air son épée et souleva sa lourde masse.
Ce sera un combat difficile pour moi.


Thanatos fit jaillir de sa main un grand éclair rouge. Il fusa en l’air, près de la surface plane du plafond. Il éclata en lambeau dans un grand dôme de flammes rouges.

Certaines flammes descendirent jusqu’à notre position. Arrivées au sol, elles fusèrent en direction de mon visage et de son dos. Elles se soulevèrent à nos pieds dans un panache de détritus et se posèrent sur nos blessures. La douleur diminua et la blessure disparut.

Thanatos : on recommence le combat à zéro ?
Moi : Trêve de bavardage, allons-y !

Il se lança de nouveau sur moi. Il fit un mouvement circulaire avec sa masse à ma hauteur. Le poids de sa masse le tourna avec elle, propulsant l’épée dans une tornade infernale.

Je barrai tant bien que mal sa lourde masse. Elle me projeta sur le côté et j’eus tout juste le temps de brandir mon épée que la sienne arriva.
Le choc fendit légèrement mon épée et m’éjecta sur le sol, sur son côté droit, là où était sa masse. Il la souleva au-dessus de sa tête pour m’écraser les côtes.

Il la rabattit sur moi, je la voyais se refléter sur mes yeux luisants. J’effectuai le plus rapidement possible une roulade sur la gauche. Mon bras me fit extrêmement mal, sûrement les conséquences conjuguées des chocs reçus et de ma malédiction.

Sa masse tomba à une vingtaine de centimètres de ma tête. Elle détruit une partie de la pierre et m’envoya des projectiles coupants au visage. Des blessures se formèrent, évacuant le surplus de sang en ébullition.

Je jetai comme une pique mon épée vers son thorax : étant au sol, mon coup avait toutes les chances de réussir. Mais j’avais totalement omis sa main gauche, en effet elle tenait son épée fermement appuyée sur le coin de ma gorge.

Thanatos : Nous n’allons tout de même pas finir le combat maintenant, je m’amuse beaucoup avec toi.
Moi : je ne suis pas un jouet !
Thanatos, souriant : Je te propose de recommencer le combat si tu veux ?
Moi : Pff… Pff…d’accord recommençons si cela peut te plaire.

J’étais mort de fatigue. Jamais je ne pourrai subir un nouvel assaut de ce barbare.

Thanatos : Je vois que tu es fatigué, veux-tu que cet homme-là t’aide ?

Il fit un signe vers la palissade. Un homme se tenait blotti dans l’ombre de la muraille. Il jouait aisément avec deux petites dagues. Encore un lâche qui attendait la fin du combat pour achever les blessés.

Moi, essoufflé : Pas maintenant, amusons-nous encore un peu. Après je l’appellerai. Tandis que je disais cela, mon armure se disloqua entièrement.

Thanatos : Comme ça, nous sommes tous les deux à découvert. Ah ah ah ah !


Je dégageai sa main d'un rapide coup de pied. Je roulai sur mon côté droit et me mis aussitôt à genoux arme en main.

Son corps se trouvait dans mon dos, ses puissants genoux au niveau de ma tête. Il frappa avec ce dernier, je me penchai légèrement et m'appuyai sur mon poing fermé. Je pus tant bien que mal envoyer mes jambes en arrière et faire un ciseau à son articulation jambiale.

Je pivotai brusquement, entraînant son articulation à fléchir. Il se retrouva à genoux, dos à moi. J'envoyai mon épée vers lui pour lui arracher la tête.

Malheureusement pour moi, il se laissa tomber en avant, évitant de peu de perdre un membre. Je vis surgir de ma gauche son pied qui se planta dans mon visage. Il m'envoya valser sur le sol, la tempe en sang.

Une douleur intense surgit de mes deux joues, créée par les fragments de pierre éjectés auparavant par sa masse et par mon oreille gauche qui pissait le sang, mon oreille interne ayant subit de graves séquelles.

Je pus malgré cela me relever, ma tête tournait affreusement. Il m'a explosé mon tympan ce salaud, je vais lui faire bouffer de la poussière !

Il se releva lui aussi, dos à moi. Une nette coupure parcourait ses deux omoplates.

Thanatos: Ah ah ah ah, encore, j'adore me battre avec toi !

Des étincelles apparurent sur sa blessure, la cicatrisant instantanément.

Il lança sa masse au loin et porta sa main à sa hanche.

Thanatos: Je vais me régaler avec toi !

Il prit une double dague dans sa main droite et se retourna vers moi.

Je vis ses yeux déments, rouges et infernaux. Je me mis immédiatement à trembler. Cet homme était vraiment le Mal incarné.
Je vais pourtant devoir le tuer pour survivre dans ce monde de fous.


Thanatos regardant la palissade: tu ne veux toujours pas qu'il vienne ?

Moi, essoufflé: Si ça peut t'amuser !

Thanatos criant: Viens ici toi ! Viens te battre avec lui !

Il s'approcha lentement. C'était un nain, d'un teint gris-blanc. Il portait une cotte de maille et un pantalon en tissu de cuir. Deux dagues émoussées voltigeaient entre ses deux mains. Des étoiles du diable étaient accrochées à ses hanches de même qu'une gourde vide. Son équipement était presque entièrement teinté de poussière ocre et de sang.

Il continua à s'approcher, se tourna vers Thanatos et fit une formidable courbette. Cet être mêlait ruse et classe. Il me faisait penser à un ancien ami.

Ses oreilles pointues se lançaient vers le ciel et son teint grisâtre me plut tout de suite.

Moi, perplexe: Silk ?

???: Je l'ai connu pendant longtemps, il a été mon maître et m'a éduqué. Je suis son premier fils, mon nom est un hommage au combat contre la Mallorée. Je m'appelle Zandra.

Thanatos: Comme c'est mignon, la famille se retrouve !

Moi: Que fais-tu ici ?

Zandra: Je t'expliquerai plus tard, éliminons d'abord cet intrus !

Thanatos: Je commençais à avoir peur, j'ai cru que vous alliez faire du sentiment.

Moi: Ta gueule et bats-toi charogne !

Thanatos: Enfin une sage âme.

Un sourire narquois apparut sur ses lèvres. Il lécha les gouttes de sang qui perlaient sur son visage et craqua son cou.

Thanatos: Allons-y messieurs !


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MessageSujet: Re: Chronique de Delain (courant 2002)   Chronique de Delain (courant 2002) Icon_minitime15/11/2006, 08:44

Chapitre 5: Malkiar, Hades, le père des dieux.

Malkiar: Asseyez-vous je vous prie.
Shaïtan: Bonjour Malkiar, bonjour Hades.
Hades: Bonjour à vous !

Malkiar: je vous ai invité à ma table pour parler de Delain.
Shaïtan: enfin, tu deviens raisonnable.
Hades: j'en avais marre d'envoyer mes larbins !
Shaïtan: tes paladins sont rien face à mes dieux !!!
Hades: peut-être, mais qui se trouve déjà aux portes de ce niveau ?
Malkiar: chut, il s’agit d'une discussion, pas d'une guerre pitoyable !

Shaïtan: bien. Que veux-tu ?
Malkiar: je souhaite que vos guerriers sortent des souterrains de Delain !
Hades et Shaïtan: JAMAIS
Malkiar: si vous souhaitez ne pas avoir d'autre souterrains à combattre arrêtez de me harceler.
Shaïtan: nous ne pouvons plus arrêter l'invasion, tes créatures ne te répondent plus, nous devons te détruire pour fermer les portails démoniaques que tu as malencontreusement ouverts.
Malkiar: ce n'était pas de ma faute !
Hades: arrêtez vous deux, vous agissez comme deux gamins.

Shaïtan: excuse-nous...
Hades: trouvons plutôt un moyen d'arrêter ceci.
Malkiar: arrêtez d'amener des troupes et les créatures du Mal arrêteront d'infester votre monde.
Shaïtan: oui mais elles envahiront d'autres souterrains.
Malkiar: je m'en occupe, je suis tout de même de la même dimension qu'eux.

Hades: je le savais, espèce d'ordure !
Shaïtan: doucement, il n'a pas fait exprès d'ouvrir les portails.
Hades: c'est tout de même lui qui est la cause de tous ces dégâts !
Shaïtan: doucement j'ai dit, Malkiar n'est qu'un simple dieu d'une autre dimension, il ne pouvait savoir ce qu'il faisait en jouant avec d'autres dimensions.
Hades: oui, mais en jouant il va détruire notre monde !
Shaïtan: ces créatures ne vivent pas longtemps au soleil. Donc si on les laisse tranquilles ici elles (?) n'iront jamais dans nos pays.
Hades: qu'en penses-tu Malkiar ?

Malkiar; c'est ce que j'essaye de t'expliquer depuis tout à l'heure !

Hades et Shaïtan : Bien. Nous essayerons de convaincre nos hommes, mais ne te garantirons rien de ce qu'ils feront ensuite.
Soit ils compatissent, soit ils te tueront pour être sûr de ne plus avoir à te combattre dans le futur.
Shaïtan: Au revoir Malkiar, j'espère dans de meilleures conditions.
Hades: au revoir Malkiar, mais pour te tuer. Je fais confiance en Shaïtan mais à la moindre faute je te détruis.

Malkiar: bien, que le destin soit propice à nos affaires.


C'est ainsi que le chef des hommes, des dieux et des créatures de Delain se rencontrèrent il y a deux ans.
Malheureusement, les créatures ont muté et peuvent sortir à la lumière, Malkiar ne les contrôle plus. Hades et Shaïtan montent tous deux des plans afin de vaincre le Mal.
L'union des hommes et des dieux se crée, bientôt une grande guerre aura lieu, dans les souterrains de Delain les meilleurs êtres se sont réunis afin de vaincre les intrus. Mais Malkiar se sert de leur côté maléfique pour liguer hommes contres hommes et dieux contre dieux.

Hades a réuni Polgara, Mandorallen, Zandra tandis que Shaïtan a regroupé Belgarath et Kal Torak. Le groupe homogène va-t-il suffire à réunir hommes et dieux des souterrains ? Vont-ils pouvoir vaincre le dieu Malkiar ? Le monde survivra-t-il a une telle guerre ?


FIN DE L'EPILOGUE.
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MessageSujet: Re: Chronique de Delain (courant 2002)   Chronique de Delain (courant 2002) Icon_minitime17/1/2007, 02:32

Remerciements:
A Aurélie, pour sa correction ^^
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