Rôles et Légendes
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 Chapitre 3: La Main et l'Oeil

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Rhadamante

Rhadamante


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MessageSujet: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime8/2/2007, 13:10

Némès était allongé su un grand lit de feuilles mortes au coeur de la citée sacré des nymphes de la nuit. La prêtresse Thrall la soignait de son mieux. Némès avait déjà perdu ses eaux et saignait abondamment. Rhaada l'avait rejoint en hâte, laissant les légions de démon sans commandement supérieur.

Némès cria de toute ses forces, mes le bébé ne voulait pas sortir, il lui faisait un mal de chien. Le supplice dura encore plusieurs minutes, chacune plus longues et douloureuse que l'autre. La prêtresse Thrall invoqua tout les dieux et démons pour que l'enfant puisse naitre vif. Sa tête finit par sortir, pleine d'un sang rouge, aussi profond qui les limbes des enfers. Thrall plaça ses mains autour de la nuque de l'enfant. Elle les retira aussitôt, la paume de ses mains avaient instantanément brulé. Elle cria de douleur, accompagnant le supplice de Némès. Ses mains continuèrent à se consumer, aucune fumée ne sortit, la chair se carbonisa d'elle-même. Rhaada remarqua la scène mais ne fit rien pour Thrall. Les légendes disaient donc vrai, de l'union d'un maitre magicien et de la mère de démone naitra l'être pouvant réunir les hommes et les démons. Thrall se tordit de douleur, sa chair carbonisée tomba en morceaux au sol.

Deux mains sortir près de la tête de l'enfant. Ses yeux ne revelèrent pas la stupidité et la naivité de l'enfant-né. Il était d'un bleu profond, ses pupilles se rétractèrent au contact de la lumière. Il sortit seul du vagin de sa mère, poussant sur ses deux bras grassouillets. Puis il sortit les jambes et se mit aussitôt debout. L'âme de Thrall quitta son corps, elle flotta quelques temps en l'air avant que l'enfant ne l'absorba d'un regard. Il s'assit sur le linge ensanglanté et parla d'une voix grave, masculine.

"Rhaada, Modgud, mes parents. Je vous salue.
-Bienvenue à la vie Thana."

Son père se dirigea vers lui et le prit dans ses bras, l'enfant se blottit contre son torse avec tout le contentement d'un bébé. Il s'endormit aussitôt. Rhaada s'assit auprès de Modgud, l'embrassa et la soigna par la magie.
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Maegluin

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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime8/2/2007, 15:57

Le Vrai Ygdrasil est infini. C’est l’Architecture, l’Axe Central de la Création. Un arbre aux proportions inestimables par l’œil d’un mortel. Les branches éternelles s’élèvent majestueuses plus loin que la voûte du ciel. Et ses racines serpentent à travers neuf mondes. Elles en sont le lien, le ciment mais également les rivières nourricières.
C’est au pied de l’immense tronc que l’Ame-Thorwal s’est réveillé. Il a reconnu immédiatement l’Arbre Mystique Légendaire. Rien de commun avec celui de la clairière sacrée de Swalinn, qui n'est qu'une simple image, une ombre comme il en existe des dizaines dans le monde des hommes.

Il est là, debout, minuscule humain devant l’Arbre, ses mains enserrent la garde de sa lourde épée. Une cotte de mailles de fer, protège son corps. Bouclier large et casque complètent son équipement militaire. Son corps est réel. Il n’est pas une âme éthérée, il le sent. Rien de comparable avec les sensations diffuses du rêve. Un corps solide mais vulnérable.
-« Excepté mon poignard, j’étais sans armes chez Drurarnn. Comment est-ce possible ?… »
-« Ton âme est celle d’un guerrier, d’un homme mortel. La magie, qui nous a envoyé ici reconstitue ce que tu es. C’est aussi simple que ça. »

Il se retourne vers la voix. Neige est là… La Louve aussi. Comme une illusion, une surimpression d’image. Deux créatures occupant le même espace, à la fois floues et nettes, nimbées de blancheur. Selon l’angle où il les regarde la Femme et la Louve se confondent ou se superposent.
-« Et mon âme est telle que tu me vois. Celle d’une Femme et celle d’une Louve. Indissociable. Et mon corps est celui des deux…»

Elle hume un instant l’air autour d’eux.
-« Voici la racine qui traverse le Jötunheim. Je sens l’odeur des géants.
Suis moi… »

Elle s’élance, de la souple foulée des Loups, Thorwal sur ses talons.
Quelques pas et le paysage change. Avec une rapidité qui n'a rien de naturel. Les racines ont disparu, laissant la place à un enchevêtrement de ronces sauvages épaisses comme des arbres, les épines longues et aigues comme des épées : Une barrière. Plus haute qu’une muraille de château-fort et profonde comme la mère de toutes les forêts.
Ils s’arrêtent à quelques pas de l’obstacle. L’air est empuanti d’une puissante odeur de cadavre.
Un grognement empli le silence. Apparaissant au loin, par-dessus la muraille de ronces, la forme hideuse d’un Géant. Le jötun à levé son énorme massue et semble prêt à les écraser. En quelques pas à travers les ronces, il sera sur eux.

Thorwal se tasse derrière son bouclier, l’épée serrée, se préparant au combat. La Louve gronde, les crocs dénudés.

En ricanant, le géant s'est précipité vers eux, à travers les ronces qui lui arrivent à peine à mi-cuisse. Mais, curieusement, apres quelques immenses enjambées il s'est ralenti brusquement. Avec irritation, ses grondement se sont emplifiés pendant qu'il observe la forêt autour de lui. Quelques instant plus tard le monstre ne bouge plus, mais c'est eux qu'il regarde avec des yeux exorbités, implorants, sanglants…
Des larmes de sang coulent à ses paupières et son grognement devient plainte.
Par Thor !. Le géant est empêtré dans les ronces !. Et celles-ci, comme mues par une volonté destructrice semblent s’enrouler autour de l’immense corps, comme des serpents, des tentacules... Partant des jambes et remontant vers la tête, elles le blessent, le mutilent, enserrent et lient les membres du Géant qui se débat en hurlant maintenant… Un instant, la titanesque créature semble pourvoir s'extirper du piège. Malgré le sang qui s'écoule de ces blessures de plus en plus profondes, le Géant tente d'arracher les ronces, du sol et de sa chair. Mais, lentement son energie vacille et voila qu' il tire moins fort...
Enfin, il s’affaiblit et tombe à genou.

L’Ame-Thorwal et Neige se sont reculés. Longtemps ils ont regardé le Géant mourir. Le cadavre a disparu dans l'épaisse forêt. Le silence est revenu. Les ronces sont maintenant immobiles, les épines rougies de sang.

-« Je me souviens de ceci. C’est une des légendes que connaissent les Meutes :Ceci est une des frontières du Jötunheim. Elle empêche les Géants de s’approcher du Ygdrasil et des autres mondes. Au sein de cette forêt se trouve la Fontaine de Mimir et l’Œil que tu cherches.»
La Louve est assise et dans la lumière qui tombe sur le soir, la Femme se devine à peine.
-« Outre les ronces, cette forêt est remplie de maints dangers. De nombreuses créatures y vivent à l’abris des féroces Géants. Je peux sentir leur odeur.»
Thorwal hausse les épaules.
-« La fontaine est dedans. Alors, il nous faudra trouver un moyen de pénétrer cette Forêt de Ronces. »

HRP. Sauf imprevu, je compte consacrer un post sur deux à la quête et l'autre à mes chers Vikings...Tous mes voeux pour la naissance du petit Thana....je tiendrai à l'oeil ce remuant mouflet...


Dernière édition par le 11/2/2007, 00:28, édité 1 fois
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Rhadamante

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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime9/2/2007, 08:26

Les princes démons ont été appelé à se recueillir et à prêter allégeance à la descendance de Mogdud et Rhaada. Jamais encore, dans le monde de Helheim, un tel évènement avait eu lieu. Le monde dévasté des morts étaient en proie à un calme religieux, même les âmes errantes s'étaient tues en voyant le petit être arrivé.

A peine deux semaines avait suivi la naissance, mais Thana faisait déjà beaucoup plus vieux. Son corps était celui d'un adolescent, et son visage était le reflet de celui de sa mère, avec les traits de son père. Son sourire vicieux et énigmatique maculait son visage d'ange, divin. Deux grandes canines se profilait sous la gencive du jeune homme. Il portait un simple costume blanc et rouge. Le Blanc, emblème du caractère sacré de la déesse de la Mort. Le Rouge, fanion des mages noires parcourant le monde. Il avait l'air décontracté, les mains entrecroisé au niveau de ses cuisses. Il regardait le Helheim avec des yeux avides, son bleu de naissance ayant viré au rouge orangé.

Il attendit que le silence soit total dans le monde des morts avant de s'exprimer de sa voix grave:
"Démons, âmes, et dieux des enfers, me voici enfin venu à vous pour annoncer la grande nouvelle. Moi, Thana, Fils de Modgud et de Rhaada, démon mage et héritier de droit du mort des Morts, déplore les pertes contre le peuple de Svalinn. La guerre est terminé, nous nous arrêterons et élisons les Landes Hurlantes propriétés des démons. Toutes choses se trouvant sur ces terres est notre. Les Loups doivent être traquer et éliminés. Les nains doivent connaître un bombardement et des attaques sans relâche. Le Bénélos devra être détruit et servira de Ferme à Humains, afin de nous nourrir et de survivre dans ce monde hostile.
« Baal, toi qui fut rejeté par le Dieu Unique. Toi qui les humains haïssent jusqu'à l'adoration. Toi qui fut mainte et maintes fois condamné par les Dieux d'avoir enfreint leurs règles. Je te donne le Bénélos. Cultive les hommes comme du blé. Le Sud devra être surveillé. Les troupes du Dieu Unique sont proche, un nouveau combat aura bientôt lieu et nos forces ont besoin d'âme pour se remettre d'aplomb. De plus, je t'implore, nous t'implorons tous de convaincre les elfes noires de nous aider dans la reconstruction des puits des âmes. Un seul est réparé, Le Walhala nous vole nos repas, puisses-tu trouvez une réponse à notre problème.
« Léviathan, maître des océans et des vents. Ton rôle sera le plus important de tous. Parcourent les mers et les océans à la recherche de nouvelles terres. Prends Svalinn, et tues tout les humains. Une fois le chemin vers l'yggdrasil à découvert nous pourrons prendre entièrement Midgard. Notre destin repose une fois de plus sur tes épaules Renégat. Ne nous déçoit pas.
« Lucifer, personne ne connait mieux qui toi le monde des Dieux. Toi qui est descendu de Asgard pour te joindre à nous, soit béni de tout le Helheim. Je t'offre les Landes Hurlantes. Battit nous un monde où nous pourrons y vivre sans craindre le joug de Asgard. Construis villes et des forteresses en prévision d'attaques humaines, je t'offre le savoir des âmes humaines pour que ton travail soit accompli. Utilises-les avec ferveur et fais des Démons une race respecté et craint à travers les terres.
« Béhémot, je ne t'ai point oublié. Tu seras notre Chef de Guerre. Les décisions et les stratégies seront tiennes. Agrandis notre Empire jusqu'aux océans et par delà même. Combat les nains des Montagnes Enneigés et envahit le Svalinn par la terre. Protèges nos récentes frontières et défend notre royaume contre tous... même les dieux s'il le faut.

Tout le Helheim était médusé par l'aura de l'enfant, une aura de sécurité et de confiance. Quiconque le regardé était empli d'un dévotion incroyable. Un fanatisme total envers ce petit être est en train de bouleversé les règles du Helheim. Même ses parents sont sous son charme. Ils s'inclinèrent devant lui, suivi par les princes démoniaques et le cinquième cercle.

HRP: ne t'inquiète pas la guerre contre toi continue, je prends juste quelques bases pour affronter les chrétiens
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Maegluin

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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime9/2/2007, 17:28

HRP. je ne suis pas inquiêt. Je vais diminuer un peu ta puissance maritime...

RP
La grande salle des banquets, dans la citadelle haute de Swalinn.
Thorwal a invité les principaux chefs, les alliés, les amis de la ville, fêter la première victoire sur les Démons.
Tout ce beau monde, revêtu de leurs plus martiaux atours écoutent le vainqueur raconter ses exploits.

Harald Leifsson, le plus grand marin que Midgard ait connu est debout devant l’assistance, vêtu de cuir et de fourrures d’ours, ses colliers et bracelets d’or s’entrechoquant aux moindres mouvements. Il parle avec emphase et un plaisir qu’il ne peut dissimuler…

-« Une grande victoire, Roi Thorwal… Oui. » Il s’interromps un instant, laissant le silence se faire dans la pièce.
-« Nous sommes partis la semaine dernière, dans la brume de la marée du matin. Soixante-cinq de nos drakkars. Des équipages que j’ai moi-même sélectionné parmi les meilleurs des marins du Norvik, Swedland et Danevik. Et comme vous nous l’aviez ordonné, ces extraordinaires Shamans Lapons.
Comme chacun sait, la flotte ennemie se trouve autour et sur la plage de Lellding. En face des îles de Shet. Là où les Landes Hurlantes se terminent vers le Nord, sur les contreforts des Montagnes Stériles se trouve la seule plage de toute la région…Et autrefois une puissante et belle forêt. Les Démons l’ont rasés pour armer leurs bâtiments. Un millier de vaisseaux environ ont été construits par ces immondes créatures.

Nous avons navigué à la voile et la rame pendant cinq jours. Longeant les côtes, les fjords du Danevik vers le Nord. Jusqu’à arriver à Skarnnyx.

Croyez le ou non. Ces créatures sont tellement imbues de leur pouvoir et supériorité qu’elles ont négligé de prendre et détruire cette petite bourgade, capitale de la plus grandes des îles Shet. A moins qu'ils aient simplement ignoré son existence...A Skarnnyx, nous avons refait le plein d’eau douce et de vivres… et recruté quatre autres knôrri (Drakkars)…
Et c’est grâce aux renseignements apportés par les Sheting, que j’ai mis au point mon plan de guerre… »

Le marin aux longs cheveux et barbe rousse se tait un court instant, pour jauger l’atmosphère de la salle et satisfait, reprend son récit.

-« Le lendemain, j’ai cinglé avec la moitié des Drakkars vers la plage de Lellding. C’était le matin du septième jours que nous les avons attaqués.
Imaginez la situation mes amis :
C’est le matin, la plage de Lellding est noire de Démons, de Morts à moitié décomposés et autres monstres obscènes. Ils s’agitent entre des centaines de navires encore en chantiers ou simplement sur cale. Sur les eaux de l’Océan des Glaces, au moins quatre cents navires sont à l’ancre. Il est très tôt, les équipages sont réduits, une bonne part des troupes ennemis sont restée à terre.
Les vaisseaux sont hauts sur leur étrave, avec plusieurs rangs de rame et de grandes voiles carrées. Des bâtiments démoniaques sans doute, mais avec des tirants d’eau trop important, des coques trop hautes et étroite, une quille de roulis insuffisante qui entraîne un tangage très instable dans le ressac de la marée du matin. Des navires faits pour transporter des troupes en cabotant le long des côtes. Pas pour la haute mer… ni pour le combat. Ou alors pas des gens qui n'y connaissent rien...

C’est la troisième fois que je dois combattre ces bâtiments. Et je sais qu’il me faut me méfier. Les filles d’Aegir les accompagnent. Les nymphes des eaux, les Océanides. Ce ne sont pas des créatures très intelligentes. Elles ne vivent que sous l’eau et ne remontent même pas mettre leur nez dehors pour voir ce qui navigue… Mais elles peuvent déclencher, en un instant, des tempêtes absolument formidables… Ces Océanides obéissent donc à ces démons et quand elles en reçoivent l’ordre, elles agitent les flots de vagues gigantesques. Sans le moindre discernement. Les deux dernières fois, leurs vagues étaient si impressionnantes qu’elles ont renversé des douzaines de navires démoniaques et coulé aussi les navires de nos amis Brittoniens et Belenosite. Fort heureusement, chaque fois, nos incomparables drakkars ont pu se sortir de ces tempêtes grâce à leur conception supérieure et le talent de mes marins.

Bon, c’est juste pour dire que, depuis le temps, j’ai appris à reconnaître l’aspect et la couleur caractéristique des eaux lorsque les Océanides nagent dessous…Et ce matin là, rien. Pas la moindre trace des filles d’Aegir dans les eaux côtières ou nous arrivions. Dommage, j'avais dans l'idée de leur faire recommencer cette idiotie de tempête au milieu de la flotte adverse. Mais rien. Pas moyen alors d’utiliser les pouvoirs de ces idiotes contre leurs propres maîtres… Je suis passé donc à mon second plan. »

Pas un bruit ne s’élève des convives fascinés. D’un geste, Thorwal invite le geant roux a poursuivre son récit. Ce qu'il execute complaisament.

-« Nous sommes arrivés près de la plage en longeant la côte à la rame, dissimulés dans les premiers fjords : Invisibles dans la brume du petit matin.
Vous connaissez tous l’effet que ça fait : Un groupe de Drakkar fonçant au travers d’une flotte ennemie. Les démons eux l’expérimentait pour la première fois. Et réagissaient comme d’habitude : par la panique.
Le temps qu’ils commencent à remonter leurs lourdes ancres, hissent leurs voiles et essayent manœuvrer, nos flèches enflammées pleuvaient sur les premiers vaisseaux ennemis. Bientôt suivis par le tir rapide de nos catapultes leur expédiant des tonneaux de pois enflammés aussi. Bref, en quelques minutes, une vingtaine de ces pourris cramaient joyeusement. Et en essayant de s’échapper et manœuvrer, dans leur panique, ils se heurtaient les uns aux autres, se transmettant leurs incendies. Je peux vous le dire : rien ne pue autant que ces créatures en train de brûler. Et quel bonheur pour nous tous de sentir cette horrible odeur.

Au bout de quelques minutes toutefois, il est devenu évident que les démons se ressaisissaient. Cahotant et tanguant de leur ridicule façon, les navires ennemis commencèrent à manœuvrer, à se rapprocher pour pouvoir riposter. De médiocres marins, mais de bons archers. Leurs flèches ont commencé à pleuvoir.
Alors nous avons rompu le combat. Prenant le vent de terre, nous nous sommes éloignés à toute vitesse de la zone de combat. En continuant à tirer derrière nous, de nos flèches et catapultes.
Toujours aucune trace des Océanides et près de trois cents cinquante vaisseaux démoniaques se lançaient aux trousses de mes trente cinq Drakkars. Je pense vraiment que les démons ont fini par renoncer à l’aide désastreuse des filles d’Aegir. »

Il s’arrête un instant, puis mimant la situation de ses larges mains, continue :

-« Imaginez la scène mes amis. Moi à la barre de mon knôrr, cinglant vers le large, vers les îles de Shet. Le vent et les embruns battant mon visage. Mes rameurs chantant la gloire d’Odin aux rythme de la nage. Toute une flotte de nos Knôrri à me côtés…Quel bonheur, quel exaltation!!. Derrière, on entendait grogner et gronder les Démons qui nous poursuivaient.
A dix reprises, des démons ailés se sont envolés de leur flotte pour tenter de nous attaquer. A chaque fois, nos archers les ont descendus en flammes. Sauf une. La saleté ailée s’est posée brutalement sur le pont de mon knôrr. Enorme. D’un coup de griffe, il a fait voler la tête de deux de mes marins et empalé un troisième. Puis il s’est retourné vers moi, puant, hideux.
J’ai attrapé une lance et je lui ai sauté dessus. J’ai visé directement la gorge et quand elle s’est enfoncée dans le monstre, j’ai croisé son regard. Triste. Oui. Incroyablement triste…Il a hoqueté en tentant d'arracher l'arme...Puis il a basculé dans la mer.

Pendant deux heures, nous avons fui, pourchassés par la flotte des démons. Et c’est comme ça que nous les avons emmenés vers la Passe de Rertrudgen.

Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas familiers des eaux autour des Shet-islands, Rertrudgen est un isthme immergé, une zone de haut-fonds qui s’étend entre les îles de Meri et Zeri. Une zone de bancs de sables, de pierres et de récifs, longue et large de deux lieues et profonde de quelques pas seulement. Quelques pas. Le tirant d’eau moyen d’un drakkar. Moins que celui de nos ennemis.
En quelques instant, nous sommes passé par dessus les récifs et les bancs de sables. Leurs navires s’y sont échoués.
Avec un fracas indescriptible, ces navires trop hauts et profonds se sont écrasés sur les rochers et le sable. Beaucoup ont simplement chaviré, noyant leurs occupants dans une seconde mort. D’autres se sont simplement trouvés immobilisés. Les derniers arrivants, eux, ont pu stopper à temps leur course suicidaire et s’arrêter avant d’entrer dans la passe. »

Il arrête encore son récit. Le temps de tremper ses lèvres dans une corne d’hydromel…et de la vider , avant de poursuivre en ricanant :
-« Alors, surgissant de chaque côté, des fjords de Meri et Zeri où je les avaient dissimulés, mes autres drakkars se sont élancés et ont attaqué l’ennemi par l’arrière.
Bloqués entre les hauts-fonds de la Passe de Rertrudgen d’une part, et mes Drakkars de l’autre, les démons auraient encore pu tenter de manœuvrer pour s’échapper mais… nos amis lapons ont pu alors donner toute la mesure de leur talent. Sur mon ordre, ils ont entamé leur chant magique et le vent s’est levé. Le souffle, se prenant dans les grandes voiles des vaisseaux ennemis, les a poussé vers les récifs ou ils ont rejoins leurs camarades. Quelques-uns, nous imitant ont tentés de se regrouper à la rame. Nos catapultes et flèches enflammées les ont fait rôtir.

Bientôt, nos drakkars sont restés maîtres des mers. Les ennemis immobilisés, éventrés et échoués étaient à notre merci. Ils n’attendaient aucune pitié. Et n’en reçurent pas. Ca nous a pris tout le reste de la journée. Et une bonne partie de la nuit.
Trois cent quatre-vingt-dix navires ennemis détruits. Contre six navires de perdus. Mais ce sera difficile à renouveler. Cette ruse ne réussira plus. Même les démons ne seront jamais assez stupides pour nous suivre une seconde fois dans un piège. Je pense même qu'ils refuseront de s'aventurer en haute mer vue la faiblesse de conception de leurs bâtiments. Surtout maintenant qu'ils savent à quoi s'en tenir, sur l'inefficacité des Océanides. »

Il tend vers le roi sa corne d’hydromel, qu’une servante vient de remplir de nouveau. En souriant de toute sa rousse moustache.
-« Une grande Victoire, roi thorwal. Oui. Une grande Victoire »

HRP. Je t'avais dit une petite escarmouche...mais je me suis laissé un peu emporté...mais, bon les Hommes en avaient besoin depuis le temps...
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Rhadamante

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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime13/2/2007, 06:50

Les cinq rois chrétiens continuèrent leur route vers le Nord. Les premiers dégâts causés par le Helheim se faisait déjà ressentir, et la haine qu'inspirait le Dieu Unique envers cette masquarade ne fit que grandir d'autant plus. Le Benelos n'était plus qu'à une centaine de lieux, mais la puanteur des morts et les âmes errantes assaillaient déjà les croisées.

Némès apprit rapidement à Thana le contrôle de ses pouvoirs innés. Rhaada en fit autant avec les magies primaires et les runes de conjuration. L'adolescent devint rapidement maitre en ces arts et dépassa même les capacités de son père, en parti grâce à ses aptitudes de demi-dieu.

Il fit la connaissance de Garm, le chien gardien du Helheim et du géant Hraesvelg. Il fallut plusieurs minutes à ce dernier pour oser approcher l'enfant. Sa père des dieux était grande depuis le passage de Thor au Helheim, et même le fils de Modgud ne lui inspirait pas plus confiance. Ils s'inclinèrent tout deux devant Thana, ce dernier leur rendit leur révérence, afin de leur signaler qu'il était leur égal. L'entrevue fut assez brève. Ils en convinrent à la protection de Thana. Pas que celui-ci est vraiment à craindre du monde extérieur mais pour mieux le suivre et le contrôler. Garm se proposa pour cette tache. Sa forme canine et ses pouvoirs de Dieu lui permettrait de suivre l'enfant dans les moindres recoin des mondes de l'yggdrasil.

Par un après-midi nuageux, Lucifer, accompagné d'un homme à la peau blanche arivèrent au campement. Le prince démon entra dans la tente de Némès, l'autre homme fermement tenu par le col de sa chemise et le lança au pied de la reine.
"Modgud, ce chien chrétien était en train de s'infiltrer dans notre camp !
-Mourrez saleté de démons !"

Némès le fit taire d'un revers de la main. Il perdit plusieurs dents et fut légérement assomé.
"Qui es-tu et pour qui travailles-tu étranger ?
-Je ne répondrais jamais à la vermine !"

Une nouvelle gifle l'envoya au sol, mais il se remit à genoux aussitôt. Némès concentra son esprit sur l'instant présent et regarda droit dans les yeux du prisonnier.
"Reponds à ma question !"
L'homme répondit, comme mu par un envoutement:
"Je suis Galaad de Gaule, croisé du grand Richard.
-De Gaule dis-tu ? qu'est-ce ?
-Le Royaume de France.
-Les francs..."

Némès reflechit quelques minutes. Les francs était un peuple primitif, au abord du monde celte. Jamais il n'aurait pu conquérir un aussi vaste territoire pour former une telle armée. De plus, quand on-t-il acquis une connaissance assez élevée pour fabriquer de tel vêtement. Némès dévisagea l'homme et regarda sa chemise. Comment des primitifs ont-ils pu fabriquer un haut ayant une structure si complexe ? ils savent tout juste tisser, alors fabriquer une chemise n'y pensons même pas ! Némès reprit enfin la parole:
"Je ne te crois pas mécréant. Lucifer, je te laisse libre choix pour le faire parler, ne me deçoit pas."

Le démon lui répondit d'une grand sourire. Il attrapa l'homme par le col et sortit de la tente. Des cris se firent bientôt entendre.
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime19/2/2007, 14:21

RP
« Nous sommes de gardiens de la forêt. Depuis toujours.
Toutes les forêts de tous les mondes sont notre domaine, car les arbres nous livrent le passage. Car les plantes nous font naître et croître.
Nous protégeons la Nature, mais nous évitons de nous mêler des affaires des autres. Vous pourriez traverser nos domaines pendant des jours sans nous voir. Nos yeux ne vous quitteraient pas. Et malheur sur vous, si vous commettiez un crime contre la Nature.
Il existe parfois des endroits que nous interdisons aux autres. Des lieux que nous considérons plus particulièrement comme nôtre. La Forêt de Ronce qui entoure le beau Ygdrasil est un de ces lieux. Car elle est issue directement de la grande forêt de notre monde. Sur la demande des dieux, nous l’avons fait croître autour de l’Arbre Mystique pour le protéger des Autres.
C’est notre domaine. C’est pourquoi nous observions avec attention ces deux intrus.
L’Homme et la Femme étaient étranges tous deux.
Elle d’abord. Son Aura Mystique, que peuvent voir certains d’entre nous, était celui d’une Chimère. Une créature à la fois Humaine et Animale. Pas un vrai loup, animal des bois et plaine que nous aimons ; Non, une sorte d’hybride avec trop d’humain en elle. A surveiller.
Lui. Un Homme. Et pourtant, son Aura aussi était atypique. Comme l’Ombre d’un Homme en fait….et que ferait un humain à la frontière du Jötunheim ?. Seuls les grands sorciers et les dieux peuvent ainsi passer d’un monde à l’autre. Celui-ci avait plus une allure de guerrier. Grand, beau et puissant comme peuvent l’être les enfants des hommes. »



Ils ont passé la nuit à l’orée de la Forêt de Ronces. Un dernier instant de calme, dans la chaleur d’un simple feu de branchage. L’hiver de Midgard ne semble pas toucher le Jötunheim. Ce matin, la luminosité et la végétation semblent plutôt printanières.
Le premier, Thorwal s’est avancé vers le bois…Avec prudence, il s’est glissé, silhouette résolument humaine dans la lumière du matin, entre les épines acérées.
Aucun mouvement des plantes qui, la veille encore, avaient déchiré le corps d’un puissant géant sous leurs yeux.
-« Elle ne nous feront rien, Neige. Ceci est une barrière pour qui veut sortir du Jötunheim. Pas pour ceux qui désirent entrer. Je m’en doutait.»
Et sous le regard souriant de la Femme-Louve. L’Ame-Thorwal s’enfonce dans la forêt. Bientôt elle le suit.
De l’intérieur, ce bois est très sombre. Diverses essences d’arbres cohabitent avec les ronces géantes, mais l’ensemble forme plusieurs couches d’épais feuillages qui interceptent la lumière. Un univers de sons et de senteurs les entoure. Le son des branchages agités par le vent, celui des petits animaux, des insectes vaquant à leurs occupations. Un léger bruit d’écoulement d’eau loin devant eux les attire, provenant peut-être de la Fontaine qu’ils cherchent. La forte odeur de cadavre, qui les incommodait à l’orée de la forêt, a disparu sous les frondaisons. Soit qu’elle n’ait jamais été qu’une autre forme de barrière, soit qu’une étrange magie la tienne éloignée des sous-bois.
Une odeur de terre, d’humus et de végétaux la remplace. Une senteur de fleurs sauvages, très agréables.

-« Bientôt, il est devenu évident que les deux intrus se dirigeaient vers la Fontaine de Mimir. Lieu sacré, réservé aux dieux, que nous devons protéger de la convoitise des autres. Nous avons donc décidé de les arrêter. Comme leurs bizarres Auras révélaient des personnages intéressants, nous décidâmes de ne pas les tuer. Impossible donc d’utiliser nos arcs et le poison de nos flèches. Et nous sentions bien que notre magie serait inopérante sur eux.Nous résolûmes donc de faire appel aux biscornus le temps pour tous les Volants de se regrouper.
Les Biscornus. La forêt en héberge un certain nombre. Créatures déformées et banies de leurs mondes. Nains difformes, trolls handicapés par quelque tare de naissance. Des hommes parfois. Toutes créatures blessées dès leur naissance et que les leurs rejettent. Ils vivent dans notre forêt. Nous leur reconnaissons le droit de vivre. Est-ce un mal?
En échange, ils nous rendent parfois quelque service.
Deux Biscornus habitant assez près acceptèrent d’arrêter les intrus. Deux trolls. L’un manchot et l’autre atteint d’un étrange nanisme puisqu’il ne dépassait pas la taille d’un homme très grand. »


Tout en avancant, Thorwal et Neige discutent tranquillement, ennivrés par la douce ambiance forestière...
L’attaque les prend totalement par surprise. Surgissant brutalement de derrière un fourré, un énorme Troll. D’un coup de son bras unique, il frappe. Neige, touchée en pleine poitrine est projetée en arrière et va heurter un arbre. Elle s’effondre immobile.

-« Malgré l'action lénifiante du parfum de nos fleurs-pièges, l’Homme lui, a directement réagit. Avec une souplesse et une rapidité de mouvement étonnante pour un humain aussi grand et fort. Il a esquivé l’attaque du second Biscornu, parant la Massue d’Os avec facilité ,de son bouclier. Puis a contre-attaqué, frappant de sa large épée ses agresseurs. Par la Nature !! quel extraordinaire guerrier que cet homme. Seul, il a tenu tête aux deux Biscornus, les forçant un moment même à reculer. Les repoussant vers les épines-épées acérées des Ronces. La femme déjà commençait à se relever, entamant une métamorphose en loup. Un Garou.
Mais c’était déjà trop tard pour eux. Les Volants étaient arrivés. »


Thorwal se bât avec calme. Les Trolls sont des êtres stupides. Des masses de muscle et fureur, sans finesse. Leurs attaques sont puissantes, rapides mais sans ruse, sans technique. Il les esquive ou les contre assez facilement. Mais son bouclier commence à se bosseler et le bras qui le porte va finir par souffrir de ces coups répétés. Il ne pourra pas se battre des heures ainsi.
Un gémissement derrière. Un mouvement blanc à la limite de son champs de vision. Neige est vivante !. Cette nouvelle lui rend toute ses forces. Il attaque.
Rapide, précis, Thorwal feinte a droite, esquive le bras unique du plus grand des Trolls et frappe. Thor ! que la peau de ces êtres est dure !!. Tout de même, sa pointe s’enfonce dans la jambe du monstre manchot. Un sang noir en jailli. Poisseux. Le Troll tombe à genou. Sa main sur la plaie. Le chemin de sa gorge, de ses centres vitaux est ouvert.
Le second monstre semble hésiter. La Louve se rapproche. Il entend ce grondement canin qu’il connaît bien. Parfait.
Il lève son épée, pour achever le manchot. Neige est a ses côtés maintenant.
Le filet léger qui leur tombe dessus l’arrête.

-« les Volants en grand nombre se sont glissés entres les branches et les troncs. Avec un grand filet tel que nous savons faire : Tressé de lianes et fleurs et envoûté d’un charme de sommeil. Ils l’ont laissés tomber sur les deux intrus. Il était temps. Nos deux biscornus commençaient à avoir des problèmes.
L’homme a lâché son arme et la femme a repris une apparence humaine. Mais le charme de sommeil a été inefficace. Tout au plus étaient-ils calmés, assommés, nullement endormis. »


Prisonnier d’un simple filet. Thorwal en rirait presque. Les mailles sont si fines et semblent si fragiles. Mais il se sent tellement engourdi. La tête si lourde. Il lève les yeux vers les hautes branches et les aperçoit. Des créatures de forme humaine, de petites taille. Certains de quelques pouces de haut, d'autres à peine plus grand que des enfants de dix ans, mais des corps adulte. Superbement proportionnés, surtout les femmes. Des visages aux traits fins et tellement jeunes. De longs et soyeux cheveux scintillants. Des oreilles pointues. De magnifiques yeux verts, bleus ou d’ors brillants. Il y en des dizaines, assis sur les branches ou bien voltigeant sous les frondaisons. Ceux ci ont des ailes. Celles chatoyantes des papillons ou translucides des abeilles.
Des Elfes… Des fées…incroyable.
Ses paupières sont lourdes. Il ne peut plus lutter. Il s’endort.

-« Nous sommes les gardiens de la forêt. Les dieux nous l’ont confiée. Mais a vous Sainte Dame, est échue la surveillance de la Fontaine. Et ces intrus sont pour vous. Nous vous les livrons pieds et poings liés. Faites en selon la volonté des dieux.»

HRP. Désolé pour le retard. Semaine difficile. Et puis je voulais essayer ce nouveau style narratif en doublet... pas simple à gérer mais j'aime bien l'effet.
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime21/2/2007, 07:17

Thana avait désormais sa taille adulte. Il est de grande taille, presque deux mètres de haut. Ses épaules sont larges, une carrure de combattant. Il est musclé mais reste svelte. Ses cheveux sont d'un blanc intense, ses yeux ont gardé le rouge de sa courte enfance. Les chrétiens sont déjà aux portes du nouveau royaume de Helheim, appelé par les pays le bordant l'Enfer Terrestre. Nul ne sait ce qui se passe, nul ne souhaite par ailleurs le savoir. La région, gouverné par Baal, était un immense charnier où brûlait les prisonniers, nourriture de l'Enfer Terrestre. Les démons s'entraînaient sans relâche. La menace du Dieu unique occupait tout les esprits. Une menace encore plus grande que le Svalinn.

Thana fut envoyé dans cette région par ordre de sa mère. Il ne désobéissait jamais, son lien de parenté de lui permettait pas. Il fit connaissance d'autres Dieux durant son initiation. Des Dieux du Styx. Auparavant, il n'avait jamais pu imaginé à quel point la famille des Dieux pouvait être grande. L'Olympe, Asgard, le Dieu Unique et tant d'autre peuplaient ce monde. Qui est à l'origine de tout ça ? Qui sont les humains ? Pourquoi une telle cohabitation alors que les dieux sont si puissant ? Thana se posait de nombreuses questions sur l'ordre du monde. Mais ceci était depuis des millénaires, peut-être même depuis le début du Temps. Comment les chrétiens ont-ils pu atterrir ici alors que leur « homologues » locaux ne sont même pas capable de faire la paix entre deux villages ? Le Dieu Unique est bien plus puissant que lui, c'était certain. Et pourtant il devrait le combattre.

Thana partit avec une dizaine de démons vers le Sud. Le prisonnier avait parlé. Une centaine de chrétien étaient parti à trois jours de marche de l'armée principale afin de tâter le terrain. Ils s'étaient réfugier dans le creux d'un ancien volcan. Les tentes étaient dressé en ordre, la garde était permanente. Thana fut signe à ses collègues de s'arrêter et d'admirer le travail. Il ferma les yeux et traça de sa main un pentacle devant lui. Celui-ci prit feu dans l'air. L'air crépita, se réchauffant trop vite. Un pommeau sortit du pentacle, suivit par la garde et la lame. L'épée ressemblait en tout point à une colonne vertébrale. La lame était fragmenté en une douzaine de vertèbre, la garde semblait être un omoplate et la garde les toutes premières vertèbres du cou. Thana prit l'épée. Son regard devint de feu et tout son corps frémit de joie au toucher de la poignée.

Il s'envola dans les airs puis se précipité vers le campement. Garm apparut à ses côté, ses crocs de glace dévoilé et les yeux impatients de combat. L'alerte au sol fut clamé, des archers sortir des tentes et visèrent les deux Dieux. Thana fragmenta son épée et la fit tournoyer autour de lui, brisant les flèches s'approchant trop prêt . Garm disparut avant de resurgir au plein milieu des troupes. Ses pattes et ses crocs faisant des archers de vulgaires amats de membres et de chairs. Le combats fut bref et sanglant. Les autres soldats formèrent aussitôt un cercle autour du chien. Mais Thana, rapide comme le faucon, atterrit à ses côté, projetant des airs plusieurs livres de terres. Moins d'une seconde se passa avant qu'il ne se précipite vers les soldats. Le temps semblait se figer devant lui. Il défragmenta son épée et l'enfonça dans le corps d'un homme. Le sang jaillit de l'autre côté de corps. Il retira son épée d'un mouvement ample, coupant le corps en deux et trancha la tête d'une autre personne. Ni le corps ni la tête n'eurent le temps de se détacher avant que Thana ne se retourne et balaye de son épée un bouclier et son propriétaire. Il évita un coup porter dans son dos d'une aisance inhumaine avant de trancher lui trancher les bras. La tête se détacha enfin suivit d'un geyser de fuilde. Thana s'arrêta une demi-seconde, une grand sourire au lèvre. Il tendit sa main libre devant lui, les tentes brûlèrent instantanément. Sa danse funèbre reprit alors. Deux soldats périrent d'un simple regard, l'épée se fragmenta de nouveau et sembla prendre vie. Elle trancha les chrétiens sans même vérifié s'ils étaient mort. Garm regarda le massacre les yeux pleins de malice. La boucherie prit fit lorsque la dernière tête tomba.

Une grande lumière venant du ciel vint éclairer les cadavres. Une aura bleu descendit. Une homme d'une grande sagesse aux cheveux blancs ondulés descendit par le rayon de lumière. Il soupira devant ce massacre avant d'ajouter:
« Thana, ce n'est pas contre toi que j'en ai..
-Dieu Unique ?
-Oui. »

Thana sourit de toute ses dents et se précipita vers le Dieu, l'arme sur le côté, prête à crier son envie de tuer. Mais le Dieu Unique le figea sur place d'un geste de la main.
« Qu'il en soit ainsi. Si nous devons passé par la force, soit en sûr que tu ne regrettas point. »

Thana le congédia d'un hochement de tête. Sa mère ne sûrement pas fier de sa démarche. Mais les Démons ont besoin de nourriture, le Bénélos et les Landes Huralntes sont presque à court de nourriture, une guerre, nettoyant l'échec contre Svalinn ne fera que renforcer les désirs des démons et leur soif de conquête.

HRP: faut que j'arrete l'epic metal lol!
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime22/2/2007, 16:16

RP
Le Sud du Bélénos est un désert. Pas une âme vivante aperçue en dix jours. Les villages qu’ils traversent ne sont que ruines. Pas un seul feu de cheminée, ni une lueur dans l’horizon nocturne. Le pays est vide et mort. Plus loin, à l’Est et au Nord, les démons se sont installés et élèvent, dit-on, les humains comme bétail. Ici, plus rien ne vit.
La petite troupe d’une trentaine d’hommes est commandée par Reinmark Sigurdson l’adjoint direct de Rudolf Erikson, maître de la cavalerie. Les hommes chevauchent prudemment vers la grande cité de Lug-Dun, ancienne capitale du roi Lug, tombée des mois plus tôt. Une mission de reconnaissance, avant des raids de grande ampleur à partir du Danevik. Ils ont remonté l’estuaire d’un fleuve à la rame et laissé leur drakkar dissimulé dans un petit-bois.

Le pays est vide, mais des mirages ont commencé à apparaître.

Au début, c’était comme un éclair, un éblouissement, l’impression fugace de voir le paysage comme changé, modifié. Un bref instant. Des arbres plus vieux, plus jeunes…Des routes plus larges, aux tracés différents. Chaque fois, à la croisée des chemins s’élevait un étrange objet, un emblème. Une croix de pierre ou de fer.
Les mêmes lieux, subtilement changés. Des moments différents ?
Oui, sûrement. Pendant quelques battements de cœur, le ciel gris du Belenos à la fin de l’hiver, devient bleu éclatant d’été. Autre saison, autre moment.

Tous les hommes de la troupe ont eu, à un moment ou un autre, une de ces visions. Et, chez ces rudes Vikings, que la peur ne peut atteindre, commence à naître, non pas une inquiétude, mais un « soucis ». Ils s’en sont ouverts à leurs chefs. Quelques réflexions grivoises et commentaires railleurs sur les dimensions de leur virilité, les ont fait taire. Mais les « soucis » rident leurs fronts et rendent les gestes plus prudents, les propos plus nerveux.

Et puis, ces derniers jours, les mirages ont commencés à s’intensifier et à durer.

Un instant, ils longeaient un village, chaumières détruites et brûlées, animaux et hommes disparus ou devenus de pourrissants squelettes, l’instant d’après : le mirage.
…Un autre village, avec des maisons plus basses, des chaumières disposées différemment, autour d’un étrange bâtiment en pierre, au fronton duquel, trône encore ce curieux emblème. Cette Croix.
…Et des gens, des villageois, des paysans aux vêtements étrangers…
…Une petite fille blonde à la grossière jupe de toile, qui s’enfuit en hurlant dans une langue inconnue… Pas des Celtes. Un autre peuple, mais presque les mêmes lieux. Comment serait-ce possible ?. Quelle est cette vision ?. Que peut-elle signifier ?. Serait-ce une autre époque qui se superpose ?. Un Passé ou un Avenir ?.
La vision a duré quelques secondes cette fois. Suffisamment pour que tous les Vikings la voient. Et soient vus aussi…

Sur les visages, la marque du « soucis » s’accentue encore et les mains qui caressent l’encolure des chevaux, cherchent plus à calmer leurs propriétaires que les bêtes…Mais les Vikings progressent encore à travers le pays dévasté.

Ils se sont arrêté pour la nuit. Pas de feu. Manger froid et dormir roulés en boule dans leurs vêtements et couvertures de fourrure. Le temps de laisser les chevaux se reposer. La dure vie des éclaireurs.
Au petit matin, dans le silence que ne trouble aucun chant d'oiseau, en cette fin d'hiver, ils sont repartis.

Une autre lieue encore et tout recommence.
Le val ombragé et vide qu’ils descendent, calme et paisible avec son petit ruisseau serpentant entre les herbes, se remplit brusquement.
Une armée. Des milliers d’hommes s’entassent dans la plaine et les collines avoisinantes. Le grand camp d’une armée en marche. Des tentes bariolées de couleurs, de blasons compliqués. Des soldats vêtus de fer et cottes de mailles. Des casques de facture inconnus, des heaumes dissimulant les traits de ceux qui les portent. De grands boucliers triangulaires aux écussons étranges.
Et partout le symbole de la Croix. Sur les vêtements, les blasons, l'ornement des tentes, les oriflammes et dans la forme même des épées, avec leur garde droite…
Par Odin !. Quelle folie est-ce-là ?. Des hurlements autour d’eux: une alerte. Ces gens les voient et vont les attaquer !!. Par Thor !!. D’où sortent-ils ?.
Une troupe de cavalier les charge, conduite par un homme couronné, aux vêtements bleus ornés de curieuses fleurs stylisées…du Lys ?. Plusieurs soldats à pieds s’élancent, l’épée et la lance haute, hurlant dans une langue inconnue un mot « Saint-Denis ! ».
Il va falloir se battre. Les épées des Nordiques jaillissent des fourreaux alors que leurs talons éperonnent les flancs des chevaux, cherchant du regard un moyen d’échapper à la foule qui se rapproche.
Les soldats les encerclent. Trop près. D'un coup de botte, Reinmark renverse l'un de ces étrangers vêtus de fer. L'épée de l'assaillant s'envole et retombe vers le sol. Se plantant dans l'herbe. Le choc dans la jambe, les bruits, les odeurs. Tout est si réel...

Un battement de cœur plus tard, la réalité est de retour. Le sud du Bélénos. Vide et mort.
-« Qu’étaient ces hommes chef ? » Les voix des guerriers sont plus pressantes, plus nerveuses que l'on l'attendrait de Vikings.

Reinmark Sigurdson ne répond pas. Il n’a pas de réponse. Entre ses jambes, il sent battre le coeur puissant de son cheval. Au rythme de ses propres pulsations accélérées. Rapides comme son souffle, qu'il cherche à calmer.
Mais il ne le peut pas. Car à deux pas de lui, étincelante dans la lumière du matin, l'épée est plantée dans la rosée, comme une Croix au bord d'un chemin. L'épée. Celle de l'homme qu'il vient de renverser !.

D’un geste hésitant, il la saisit. Réelle. Froide et tranchante. Un instant, il hésite sur la conduite à tenir, puis, en faisant virevolter sa monture, il donne le signal du retour. La mission de reconnaissance s’arrête là. Il faut rejoindre au plus vite le Drakkar et regagner leur pays. De toute urgence.

Le Bélénos-sud. Quelque chose d’inconnu essaye de s’implanter au Bélénos. Comme si la porte d’un des neufs mondes du Ygdrasil s’entrouvrait. Mais ces gens sont des humains. Ni des géants, ni des elfes…De quel autre domaine peuvent-ils bien venir ?. Et dans quel but ?. Leur monde a semblé effacer le nôtre, se superposer à lui. Mais ce pays est quasiment vide. Que se passerait-il, si cela se produisait au Danevik ?. Il faut rejoindre Swalinn, le Roi Thorwal doit être averti.

Ces interrogations résonnant dans leurs têtes, les cavaliers s’éloignent au galop.

HRP. Retour à la quête sur le prochain post.
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Rhadamante

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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime7/3/2007, 05:41

HRP: un peu de politique pour eclaircir tout sa ne fera pas grand mal.

RP:
Thana, Modgud, le maître des cieux Odin et le dieu unique s'étaient retrouver dans un lieu mystique suite à l'incident entre le jeune Dieu et le Dieu Unique.
Odin, majestueux, entourer d'une aura d'or avaient fait appel à trois autres participants afin d'eviter un combat mortel.
"Mes chers amis, vous savez pourquoi je vous ai mandé. Les Dieux ne souhaitent evidemment pas de nouvelles pertes, quelque soit la famille auxquelles elles appartiennent. Dieu Unique, le peuple d'Adgard vous demande justificatif sur vos agissement en notre monde."

Thana avait beaucoup de mal à comprendre les allusions de son ainé. Un Monde poure eux ? Le peuple d'Asgard ? Ils parlaient des Dieux comme de vulgaire habitant d'un monde.
Odin s'était tu pendant les reflections de Thana, il lisait dans son esprit comme dans un livre ouvert.
"Thana, un jour tu le découvrira seul. l'heure n'est pas encore venu, l'armée du Dieu Unique est sur nos terres."

le Dieu Unique surgit alors de son absence. IL parla d'une voix forte et puissante, d'une voix rocailleusse:
"Jamais je n'ai souhaité cela. Veuillez me croire Père d'Asgard. La Terre qui m'appartient, qui m'a été offerte combat mon alter égo. Comme le stipules les regles, vous n'exister qu'en tant que légendes en notre monde. Il m'est formellement interdit de perturber les espaces en modifiant les lieux de vie de nos croyant."

Il s'arreta un instant et regarda fixement Thana et Modgud.
"Veuillez pardonner mes hommes de cette guerre mais je ne peux malheureusement rien y faire. Les Croisades sont des guerres purgatrices contre mon alter égo. S'ils croient que vous en etes, jamais je ne pourrai les arreter. J'ai fait veux, en echange de mon Unicité, de ne jamais me montrer à mes fidèles. Jamais, o non jamais je passerai outre la loi divine. Mais je ne vous laisserai pas pour autant reduire ses hommes à néant !"

Odin l'arreta d'un geste de la main. Les yeux du Dieu Unique reflechissait la haine que Thana lui envoyait.
"Arretez !"

Le cri fit pleuvoir des eclairs sur Midgard.
"Vous n'etes pas ici pour vous battre. Laissons nos croyants combattre enter eux. Modgud, j'ai envoyer un humain reparer la faute de Thor. Il accomplira sa quete. Ne reduit pas ses efforts à neant en détruisant son pays. De plus, Asgard n'est pas ta place. Tu as choisit Helheim, jamais tu ne pourra venir à Asgard. Même si pour cela tu t'y prend à l'Yggdrasil.
"Maintenant veuillez tous retourner à vos occupations. Rien ne doit changer dans vos plans. Thana... RIEN !"

Odin foudroya le jeune Dieu du regard. Il savait une chose que même Thana ignorait. Une chose assez terrible pour qu'il en vienne au menace verbale sur un de ses semblables.

hrp: dsl c'est un peu cours mais chui en cours mdr
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime7/3/2007, 16:41

HRP. A developper en effet. C'est quoi la faute de Thor??


RP
An centre de La Fontaine de Mimir se trouve une statue. Celle d’un homme, assez grossièrement sculpté, tenant sous son bras une jarre inclinée. Une simple eau claire s’écoule en clapotant, dans un bassin dont la mousse verdit la pierre. La source souterraine qui l’alimente provient des profondeurs des mondes, avant de sortir ici. Au fond du bassin, brille une lumière. Dans l’eau peu profonde, elle émane d’un globe de petite taille posé sur le fond de mousse. Un œil à l’étrange pupille d’or, qui regarde éternellement vers le ciel. Le Second Œil d’Odin.

À droite de la fontaine, sur le bord de pierre grise du bassin, trône la tête décapitée de Mimir. Le Dieu de la Mémoire et de l’Histoire, mort Aux Commencements des Temps, lorsque les Ases et les Vanes se firent la guerre. Elle est deux fois plus grosse que celle d’un homme. Une cascade de cheveux blond d’or en descend. Les traits du visage sont beaux et tellement calmes. Les yeux bleus ouverts du Dieu Mort regardent et contemplent le monde… Et parfois, lorsque celui qui demande en est digne, sa bouche parle et raconte.
Un filet de sang s’écoule de la tête tranchée, suintant éternellement sur la pierre, pour tomber goutte après goutte dans l’eau de la fontaine, lui conférant sa magie.

À gauche de la fontaine, assise sur un banc de pierre, attend la Vala. Elle est la Gardienne de la Fontaine, la Prophétesse Ultime, la seule autre créature, de tous les Neufs Mondes, à avoir bu de cette eau. Pour cette raison, elle égale Odin en Savoir. Mais non en Puissance. Car elle n’est qu’une femme d’age indéterminable, vêtue simplement d’une longue robe noire. Une mortelle, qu’une puissante magie maintiendra en vie tant que durera la fontaine et non pas une déesse.

-« Bonsoir Thorwal fils de Wulfgard…Et bonsoir à toi aussi Neige, représentante des Meutes. Je vous écoute tous deux. »
La voix est douce, calme et sage, mais si triste, ou plutôt si lasse. Combien d’années, combien de vie d’homme a duré la vie de cette femme. Nul ne saurait le dire. Mais la fatigue du monde se lit dans ses yeux verts.

Thorwal et Neige se sont éveillés aux pieds du bassin de la fontaine. La Femme-Louve est restée assise, mais immédiatement l’homme s’est levé, cherchant ses armes. Rien. Seul son poignard est resté à sa ceinture. Son épée et son fourreau sont posés contre le banc où est assise la Vala. La main de la dame est posée dessus. Rien ne bouge autour d’eux mais le Viking décide de ne pas attaquer immédiatement. Le calme de la Femme-Louve est contagieux.

-« Servante des dieux. Sainte gardienne de la fontaine. Midgard est attaqué par les démons. L’Helheim déverse ses légions de monstres et de morts sur nous. Nos troupes ne peuvent espérer vaincre sans l’aide de la magie. Drurarnn la Prophétesse m’envoi ici, en ce monde quérir l’Œil d’Odin. »

-« Je sais qui tu es, Roi de Swalinn. Je sais ce que tu veux, ce que tu es venu chercher en ce lieu. Je sais même ce que désire Odin en la circonstance. Mais dit moi. Qu’est cet Œil pour toi ?. Pourquoi le veux-tu ?. Qu’en feras-tu ?. »

-«L’Œil est un talisman puissant qui nous donnera la magie nécessaire pour vaincre l'ennemi» commence Thorwal, puis il s’arrête.
« …Non. Ceci n’est pas le sens de votre question, Sainte Vala… ».

l’Ame-Homme inspire profondément avant de reprendre.
-« Les Démons envahissent la terre des hommes. Ils nous détruisent et veulent nous réduire en esclavage. Pour eux, nous ne sommes que de la nourriture. Si nous tombons sous leur coupe, ils nous élèveront comme du bétail, nous mèneront aux bouchers et dévoreront nos âmes. Plus jamais les hommes ne connaîtront la liberté, la Joie de Vivre, l’allégresse du combat. Plus rien n’existera que la servitude dans la vie comme dans la mort. Car sans le combat, Odin ne voudra accepter aucune âme au Walhalla. L’humanité entière pourrira sa vie dans les chaines d’un enfer terrestre et sa mort en Helheim, avant de voir son âme détruite et dévorée par les démons… »

Thorwal reprend son souffle, il sent la colère lentement monter en lui, dictant ses parôles.
-« Vous m’avez demandé ce qu’est l’Œil pour moi. Un moyen d’éviter ceci. De sauver les hommes de ce destin… Pourquoi le vouloir ? Pour que nous gardions notre liberté. La vie des Hommes est courte Sainte Vala… Et si nombreuses les causes de tourments et tristesses. Toutefois, malgré cela, l’espoir existe de changer, d’améliorer nos vies si nous nous battons pour ce but. L’Espoir, Sainte Vala. La victoire des démons détruirait toute possibilité d’espoir…à jamais.
Qu’en ferais-je ?. Honnêtement, je l’ignore. Je suis prêt à tout. Je me battrai contre l’Univers entier si nécessaire. Contre les dieux et les démons, pour que nous conservions notre espoir, nos droits à la liberté. Je suis un Viking. Je suis né pour être libre et pour le combat. Car, pour nous, liberté et combat sont la même chose. L’Humanité ne doit exister que libre. »

Thorwal a porté la main à sa ceinture, attrapant la poignée de sa dague et fait un pas en avant.
-« Je dois obtenir l’Œil, Gardienne. Et je me battrai même contre vous pour l’obtenir, si vous me le refusez. Vous êtes seule en ce lieu… »

-« Ne croit pas cela, Viking et arrêtes toi immédiatement !. » La voix est maintenant forte et autoritaire, toute trace de lassitude s’est dissipée. La Vala s’est levée et c’est elle qui s’approche de Thorwal. Cinq pas seulement les séparent.
-« Un seul pas de plus de ta part ou la mienne et tu es mort Guerrier. Mes elfes vous cribleront de flèches, toi et Neige. Et si, par miracle, tu parvenais à me terrasser, ignores-tu donc qu’un Dragon veille sur la Fontaine ?. Négliges-tu donc tellement les légendes de ton peuple ? »

Thorwal s’est arrêté. L’autorité qui émane de la Vala lui a rendu son calme. Il connaît ce pouvoir. Le même que celui de Drurarnn qu’il a déjà pu voir. Il sent la colère qui l’animait s’atténuer.

-« Très bien, Thorwal Wulfgardson. Tu m’as convaincu. Je vois que tu ne désires pas cet objet, émanation d’un dieu, pour ta gloire personnelle ou pour la richesse et le pouvoir sur autrui. Mais pour la liberté et le bien de ton peuple. Je te crois. Tu peux l’emporter avec toi cet Œil… Si tu en acceptes le prix. »

-« Quel est ce prix ?. Je l’accepte bien sur. »

-« Le prix…Œil fut sacrifié par Odin pour une seule gorgée de l’eau de cette Fontaine. Lui même n’avait pas d’autre choix que de payer ou de périr face au Dragon. Cet Œil est une partie importante du pouvoir de cette Fontaine. Un pouvoir et un témoin des jours et des temps. Certains racontent qu’il insuffle même au Soleil son mouvement… Quoi qu'il en soit, il à une fonction en ces Mondes...C’est donc excessivement simple Viking. Si tu désires emporter l’Œil , tu dois me donner le tien en échange. »

Thorwal a laché son poignard. Il sent la main de Neige se poser sur son épaule. Une pression ferme : c’est un soutien, pas une demande de renonciation que la Louve lui apporte. Sa gorge est sèche. Il est si difficile de déglutir. Je suis prêt à tout se répête-t’il. Pour notre liberté à tous.
-« C’est d’accord prêtresse. Prends mon Œil en échange. » S’entend-il dire.

-« Tu ne m’as pas compris, Roi de Swalinn. Comme Odin avant toi, tu dois me donner ton œil, ton sacrifice toi-même. »

La Vala s’est reculée. Elle a repris sa place sur son banc de pierre. Droite, inflexible, elle attend, caressant distraitement le pommeau de l’épée de Thorwal.

Un long moment, celui ci est resté immobile, debout. Les poings serrés et les mâchoires crispées, il a laissé monter en lui sa fureur contre les monstres qui attaquent Midgard. De sa colère s’est nourrie sa volonté et sa détermination. Aucune autre solution n’existe. Il le sait.
Alors, tirant de sa ceinture son plus petit couteau, celui qu’il utilise pour manger, il l’a enfoncé dans son orbite, tranchant les muscles et nerfs.
A la limite de l’évanouissement, il a arraché son œil de sous sa paupière gauche. Il a hurlé de douleur et de rage quand sa vue s’est éteinte, mais il a tenu bon. De son poing sanglant il a tendu vers la Vala son offrande. Puis s’est effondré, terrassé par la souffrance.

Il est au sol, la douleur irradie de sa paupière gauche à chaque battement de son cœur. Elle semble éternelle. Il ressent, encore et encore, le fer de son couteau trancher sa chair, racler contre l'os…
Neige est agenouillée à ses côtés, silencieuse comme toujours. Mais qu’aurait-elle bien pu dire ?. Il sent la main posée sur ses cheveux, un linge humide qui essuie le sang.
Il a de la peine à ouvrir son autre œil. La réaction douloureuse est encore trop forte. Alors, il perçoit plus qu’il ne voit la Vala se lever et plonger sa main dans la fontaine.

« Il n’existe qu’un seul moyen pour toi de transporter l’Œil d’Odin, Viking. » Thorwal entend, mais trop assommé il ne comprend pas. Il sent à peine la main de la femme se poser son front… Moins douce, plus sèche que celle de Neige.
Elle pousse quelque chose de dur dans son orbite blessée, il hurle, tente de la repousser mais Neige lui tient fermement les poignets…
-« L’Œil d’Odin remplacera désormais le tien dans ton orbite, Roi Thorwal. Comme ton œil gît maintenant dans la fontaine où se trouvait celui du Dieu…Tu finiras par oublier la douleur et par apprendre à utiliser les pouvoirs qu’il recèle. Ton œil est maintenant celui d’un dieu… »

Longtemps, elle a continué de parler ainsi. Pour rassurer Neige et pour Thorwal, qui poings et lèvres serrées, s’accrochant à sa souffrance, refusait de céder à l’inconscience. Des heures durant, jusqu’à ce qu’enfin, la douleur reflue et que le sommeil le prenne.


HRP. Voila. Assez long comme chapitre mais difficile d'ecrire un truc du genre
"Salut mon p'tit gars, qu'esstuveux?"
"J'voudrai l'oeil M'dame"
"tiens prend le et fout moi l'camps"

HRP2: De toute façon mes posts sont de plus en plus long... autant se faire une raison.


Dernière édition par le 30/6/2007, 13:26, édité 2 fois
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Rhadamante

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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime9/3/2007, 10:25

HRp: Thor a combattu les geants en Helheim et a brisé les puits des ames. Il a tendance a s'emporter le ti gars ^^

RP:
Thana, accompagné par Odin dans les confins du Helheim fut choqué par l'impuissance des démons à remettre en ordre son monde. Odin le guida. Thana n'était pas souvent venu dans son royaume. Le père des Dieux, malgrès une haine naturelle des démons étaient d'un calme profond.
"Thana, garde ta haine en toi. J'ai déjà eu assez de mal à maintenir Loki dans le droit chemin ainsi que sa bête Fenrir. Ne recommence pas la même faute que lui."

Thana n'avait reçu aucune instruction sur les autres dieux de l'Yggdrasil. Son rang de demi-dieu ne lui permettait pas d'accéder aux privilèges qu'on reçut les dieux. Odin continua sa lente marche dans le monde glacé de Helheim.

"Tu hais le Dieu Unique. Mais ne le provoque pas. Même moi ne pourrai point te proteger s'il décide de combattre. Il a choisi l'unicité et donc le pouvoir absolu.
-Odin... je ne comprends rien à ce que vous racontez... les lois... les règles... qu'est-ce que tout ceci ?
-Rien Thana, si, plutôt tout. Un jour, dès que que les problèmes avec les chrétiens seront terminé je t'en parlerai. Modgud peut elle aussi te conter les Lois Fondamentales de l'Univers. Mais gardes toujours à l'esprit que nous Dieux, avons toujours notre libre arbitre, et que les Lois Fondamentales ne sont là que pour nous guider.
"Thana, ceci est une bien longue histoire. Ne perdons pas de temps en disgretion. Le Helheim est en bien mauvaix état, mon fils est toujours aussi violent. Il sera puni, cela va de soit. Thana, souhaites-tu punir toi-même le monstre qui a détruit ton royaume ?"

L'enfant-dieu ne comprenait pas vraiment ce que lui disait le père des dieux. Il hocha la tête naivement. Sa vision se troubla.

Asgard.
Un monde parfait ou les routes étaient d'or et les murs de marbre. Des personnes, à l'aura magnifique et envoutante parcouraient les rues. Une ville entière de dieux.
Odin prit Thana par les épaules et le poussa légérement à le suivre.
"Voici Asgard Thana, le pays des Dieux. Modgud t'enviera." dit Odin en riant.

"Modgud... ?
-Ta mère à toujours désirer résider ici. C'est d'ailleurs en grande partie pour ça qu'elle a envahi Midgard. Elle ne peut monter ici par ces propres moyens. Seul un résidant peu se téléporter ici. Les bannis et les démons ne peuvent entrer ici.
-Alors pourquoi...
-Pourquoi tu peux entrer ?
-Oui.
-Tu es né sur Midgard, donc tu ne porte pas la marque du Helheim dans tes veines."

Les deux compères continuèrent leur marche vers le palais. Un batiment de plusieurs kilomètres de long ou la richesse depasse la corne d'abondance et la hauteur celle des plus haut nuages.

hrp: revirement de situation. l'éducation de Thana va enfin pouvoir se faire. je continuerai a jouer Modgud et Rhaada contre le Dieu Unique... et peut-etre contre le Svalinn aussi afin de pouvoir instaurer une nouvlle ère lol!
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Maegluin

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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime15/3/2007, 09:12

HRP. Puisque nous en sommes à un peu de Theogonie et Cosmogonie, il est temps que je mette mon petit grain de sel. Avis aux lecteurs, je vais essayer de faire simple et clair mais ce sera nécessairement assez long... désolé.

RP
La nuit, la Fontaine de Mimir luie d’une douce lumière argentée. Comme si la pleine lune l’éclairait en permanence. Une luminosité nocturne comme en offre rarement le ciel du Nord.
Thorwal et Neige ont accompagné la Vala sous les frondaisons de la Forêt de Ronces, sur le chemin qui mène à la Fontaine.

-« C’est lui-même qui a demandé à vous parler, Thorwal Wulfgardson. Un immense honneur. Depuis des siècles, excepté Odin et moi-même, rares furent ceux qui purent ouïr la voix de Mimir. »

Silencieusement, l’Ame-Thorwal et Neige ont suivi la Vala jusqu’au muret de pierre grise où trône la tête du Dieu.

Dans l’orbite gauche de l’homme, l’étrange Œil n’est plus qu’une gêne, une démangeaison. Après trois jours d’intenses douleurs pendant lesquels il a cru devenir fou, ou finir par arracher de son visage cet objet brûlant, les souffrances se sont calmées.
La vue, par contre, ne lui est pas encore revenue. Lorsqu’il ferme son Œil droit, le gauche ne lui montre rien du monde qui l’entoure. Seulement un brouillard rouge, mouvant et ponctué d’éclairs de sang. Désagréable mais plus douloureux, enfin.
« Tu finiras par oublier la douleur et par apprendre à utiliser les pouvoirs qu’il recèle. Ton œil est maintenant celui d’un Dieu… », avait dit la Vala, en lui greffant cet organe. Il se demande bien combien de temps sera nécessaire, car être borgne est un gros handicap pour un guerrier.

Les voici arrivés auprès de la Fontaine. La tête décapitée du Dieu de l’Histoire et la Mémoire les attend. Une étrange lueur brille dans les yeux fixes de Mimir.

-«Bonsoir. Humain. Je voulais vous parler.»
La voix du Dieu est profonde, vibrante et chaude, à la fois douce et forte. Une voix parfaite, inhumaine dans sa perfection. Comme le regard mort et luisant de Mimir. Malgré les mots qui en sortent, les lèvres du Dieu restent immobiles.

-« Dieu Mimir…Nous sommes honorés de pouvoir nous entretenir avec vous », répond Thorwal, sans rien ajouter car, comment saluer ou même parler à un Dieu, Vivant ou Mort ?.

-« Thorwal… Neige… Je connais vos noms et vos destins. Je connais toute l’histoire de ce monde, de sa création jusqu’à Ragnarök. Ainsi donc, tu viens de te procurer l’Œil d’Odin. Et bientôt tu te lanceras en quête de la Main de Thyr. Mais dit moi. Sais-tu ce que tu combats et pourquoi ? »

-« Drurarnn, la prophétesse d’Odin nous a expliqué que les Démons ont quitté l’Helheim pour envahir Midgard. Qu’ils sont en chasse de nos âmes. Les quelques rescapés du Bélénos nous ont révélé les massacres. Les destructions de villages, de villes entières. J’en ai moi-même été témoin…Selon les rescapés, des fermes sont, paraît-il créées pour élever des humains comme bétail… L’Humanité est au bord de l’anéantissement ou de l’esclavage perpétuel… »

-« Les Démons oui… Ils ont rompu le pacte édicté par les Dieux au commencement des temps. Une place pour les Hommes, une autre pour les Géants, les Dieux, les Elfes… Une place pour les Morts et leurs Gardiens. Pourquoi les Dieux ne sont-ils pas intervenus pour rétablir l’Ordre ?. Comment ont-ils pu laisser les choses dégénérer à ce point et laisser les Hommes dans un tel danger ? »

-« Nous l’ignorons Dieu Mimir. Les Meutes ont appelé de leurs cris l’intervention des Dieux. Nous avons hurlé à la lune des semaines entières sans recevoir de réponse…Certainement, les prêtres des Hommes en ont fait autant. », répond doucement Neige.

-« Alors, laissez-moi vous expliquer. Humain et Femme-Louve. Laissez un Dieu Mort, et qui n’est plus que le spectateur du monde, vous en éclairer les rouages. »

Thorwal s’est assis, Neige serrée contre lui. Mimir reprend :
« Toute choses, qu’elles soient Monde, Homme, Civilisation, Dieu même doit naître, croître et périr : Pour laisser la place à la génération suivante. C’est l’éternel Cycle de la Mort et de la Renaissance. Tout est mouvement, rien de peut être fixé à jamais. C’est le fondement même de votre croyance, à vous Vikings. Dans vos froides contrées du Nord, ce qui ne bouge pas gèle et meurt. Le mouvement, le combat est la base de vos vies. Il en est de même pour vos Dieux.
Aux Origines, les Dieux Ases, récemment apparus à l'existence, attaquèrent et combattirent les Vanes, plus anciens. Une guerre âpre, avant la réconciliation et fusion des deux peuples. La guerre dans laquelle je fus tué et décapité. Dans ce conflit furent modelés les Neuf Mondes du Ygdrasil. Ainsi, vint la fin d’un Cycle qui avait vu les Vanes seuls régner. Et le début de l’actuel, où les deux races divines cohabitent maintenant en harmonie. Quoiqu'existent encore une séparation de leurs domaines: Asgard et Vanaheim.

De même qu’il y eut un début du Cycle, il y aura une fin : Ragnarök, Le Crépuscule des Dieux. Un jour viendra ou les Dieux combattront contre les Géants, Loki et tous leurs ennemis dans le Combat de la Fin du Monde Actuel. Dans ce conflit périront de nombreux Dieux, Géants, Hommes et Démons et les Neufs Mondes du Ygdrasil seront complètement remodelés : Le début d’un nouveau Cycle et la fin d’un Ancien.
Les Dieux savent que ce jour viendra, ils ignorent seulement quand et combien d’entre eux succomberont.
Sur ce point, les prophéties sont floues. Certains, comme Thor et Odin savent qu’ils périront. D’autres, comme Balder, doivent mourir et ressusciter…Vos prêtres vous ont enseigné la Légende, elle est la transcription des prophéties.
Les Dieux doivent se préparer pour ce jour, et c’est pourquoi Odin accueille au Walhalla les âmes des guerriers morts au combat : les Einherjär. Lors de Ragnarök, ils combattront de nouveau aux côtés des Dieux… Et périront une seconde et dernière fois. C’est le rôle des Walkyries de ramener des champs de bataille les âmes des mortels morts l’arme à la main. Ces merveilleux guerriers mortels qui viendront assister les Dieux dans l’Ultime Conflit. »

Mimir s’est tu un instant, pour leur laisser le temps d’assimiler cette idée. La Vala avec un sourire d’excuse s’est levée et retirée en silence.

« Durant des décennies, les Danevikings de Swalinn ont dominé et soumis Midgard. Presque un siècle de guerre, de combat. Une période faste pour les Dieux : de nombreuses âmes pour le Walhalla d’Odin.
Or, depuis des années, Swalinn et le Danevik sombraient dans l’opulence, le luxe gras et la mollesse. Aucun ennemi ne leur restait. Aucun peuple ne pouvait être poussé et développé à une puissance suffisante pour inquiéter les Vikings. Les âmes acceptables par le Walhalla se raréfiaient. Les Dieux ne pouvaient accepter cela. Comme ennemi possible, seul l’Helheim était disponible. Ses maîtres, jaloux de l’Asgard, avides de puissance et d’âmes humaines n’avaient pas à êtres longtemps manipulés pour attaquer Midgard… »

-« Alors ce sont les Dieux eux-mêmes qui ont lancé les Démons sur nous » s’exclama Thorwal.

-« Pas seulement. Un autre événement est en court. Plus rare, plus étrange…Une grande Conjonction...
Il me faut ici, vous révéler deux autres grands secrets des Dieux…
Le Ygdrasil, L’Univers, celui que vous connaissez, n’est pas unique. Il en existe une multitude. Une infinité d’Arbres Mystiques, d’Univers autours desquels gravitent des mondes. Pas toujours neuf mondes comme pour nôtre Ygdrasil, mais toujours un minimum de trois : Un domaine des Dieux, un domaine des Hommes et un domaine des Morts.
Toujours. Un Ciel, une Terre, un Enfer.
Dans chacun de ces Univers, des Dieux locaux ont organisé les domaines selon leurs volontés et règnent en maîtres, sans interaction avec ceux des autres Univers.
Jusqu'à récemment.
Une nouvelle Conjonction des Univers vient de commencer. Une Conjonction. Un peu comme si les branches d'une forêt de Ygdrasils s'entremélaient, permettant à leurs habitants de passer d'un arbre à l'autre. Comme les écureuils dans un bois. Les mondes semblent alors se télescoper et les Dieux ou les Hommes se combattent d’Univers à Univers… De Jeunes Dieux émergent et bousculent les Anciens. Dans nos mondes du Ygdrasil même, un nouveau Dieu vient de naître et cherche sa voie parmi les Anciens et les Démons...
Une Conjonction. Oui, comme à l’époque où, nous autres les Ases, avons affronté les Vanes. De nouveau, Les Cycles de Mort et de Renaissances s’accélérent et Ragnarök n'a jamais été si proche. »

-« Je m’embrouille avec tout cela, Dieu Mimir. De multiples univers, de multiples mondes, de multiples Dieux… d’où viennent-ils ?. Existe-t’il au-dessus une puissance créatrice. Un Dieu suprême et créateur ?, un Ygdrasil suprême ?»

-« Ah, Thorwal…Tu as mis le doigt immédiatement sur le point important. Vraiment, tu es digne d’être le Roi du Danevik. Dans chacun des Univers, existe un domaine pour les Hommes. Les Dieux sont divers, multiples ou uniques, débonnaires ou cruels. Dans de très rares cas, ils sont absents, mais toujours existent des Humains. Car le pouvoir dont tu parlais, Thorwal est dans les Hommes…

Au Commencement des Commencements. Au Premier Cycle des Cycles, était l’Homme, évolué à partir de créatures inférieures.
L'Homme, créature faible et apeurée, mais doté d’un tel potentiel.
Lorsque son esprit fut assez développé, il commença à s’interroger sur le monde et à imaginer des explications aux phénomènes naturels qui l’entouraient. Ainsi, inventa-t’il des Esprits, des Démons et des Dieux : Pour expliquer le vent, la pluie, les tremblements de terre, ses pensées ou ses propres rêves, pour exorciser sa peur du noir, des monstres, de la maladie et de la mort.

Vous autres, les Hommes, oubliez souvent que le monde n’est pas seulement Physique mais Mystique. Qu'il est autant créé par l'esprit que par la matière. Que la perception qu'on a d'une chose, détermine la réalité de cette chose. En imaginant les Dieux, les Hommes créèrent les Dieux. En imaginant que les Dieux avaient fait naître le monde, cela devint vrai. Le Premier Cycle : les créatures devenues créateurs et vice-versa. Et comme l’imagination fertile des Hommes était la source d’une multitude de Deités et de forces magiques, elle donna naissance aux Univers Multiples, au Multivers pour les abriter.
Lentement, celui-ci s’est développé jusqu’à sa structure actuelle. Mais il est et reste une création humaine : Le reflet de l’inconscient besoin humain d’explication, d’organisation du monde…Et en tant que tel, il est soumis aux variations des désirs et courants imaginaires de l’Homme. »

Un instant encore le Dieu Mort se tait. Aucun autre bruit que l’eau de la Fontaine ne trouble le silence. Les respirations de Thorwal et Neige sont si légères que l’on dirait bien que l’Univers entier, suspendu aux paroles sortant des lèvres mortes, retient son souffle.

« Comme je vous le disais : Le Danevik sombrait dans la mollesse. La vitalité des hommes se noyait dans un luxe inutile et avilissant. La population des campagnes regardait, avec mépris, Swalinn devenir un repaire de marchands cupides. Les citoyens endettés s’enfonçaient dans le noir servage. Dans le reste du monde, les autres hommes n’avaient pas la force de se libérer de la puissance des Vikings et pleuraient de honte en payant tributs. Tous les Hommes de Midgard appelaient donc de leurs vœux un changement. Tous ils espéraient qu’une puissance se lèverait pour combattre le Danevik ; Soit pour lui rendre sa vigueur, soit pour l’abattre. Et c’est le pouvoir des désirs des hommes qui réveillèrent les noirs démons de l’Helheim. »

-« Alors vous dites que nous avons invoqués nous même notre agresseur ? » Thorwal frissonne. Il a du mal à être incrédule. Oui. Quelque chose, dans les propos du Dieu, éveille en lui un profond malaise…Le souvenir d’un désir. Il se revoit quelques mois en arrière, pestant contre la décrépitude de sa ville. Sur un chemin de ronde ou il avait surpris un garde endormi avec une prostituée…Oui, à ce moment, il avait craint et souhaité un conflit. Un ennemi pour réveiller son peuple...

Le Dieu Mort lui répond.
-« Oui. Vous vouliez du changement et vous l’avez obtenu. Même si comme toujours, ce qui arriva dépassa votre commune volonté.
Comprends-tu maintenant ce que vous combattez ?. Comprends tu maintenant la Nature du Monde et du Pouvoir des Dieux et des Démons ?. Tous, ils naissent de vos espoirs et de vos terreurs. Tous, ils obéissent à votre inconscient désir collectif. Même si celui-ci est souvent autodestructeur. C’est l’ironique de la chose : Les Dieux pensent avoir leur libre-arbitre à l’intérieur de Lois édictées par eux- même. Les Hommes se pensent les jouets impuissants des Dieux. Alors que vous êtes les vrais maîtres et eux vos pantins. Et le plus amusant c’est que tant que vous vous croirez sujets des Dieux, ils vous domineront et seront vos maîtres.
Car c'est dans la Croyance, la Foi, Roi Thorwal, que réside le Pouvoir. Oui, Humain, Le Vrai Pouvoir est dans la Foi des Hommes. Elle est l’énergie, la puissance des Dieux et des Démons. Un Dieu, auquel plus aucun Homme ne croit, périclite et disparaît. A l’inverse, plus nombreux et fervents sont les croyants, plus la puissance du Dieu ou Démon s’accroît. »

Les yeux du Dieu se sont éteints de cette étrange lueur qui les habitait. Et c’est comme dans un souffle fatigué que les derniers mots naissent :

« Va, maintenant. Va chercher la magie dont tu as besoin. Mais, pense à tous cela dans ta quête. Comprends ce que tu combats. Reconnais la nature de ton adversaire et tu trouveras comment vaincre, Viking.»

Mimir s’est tue. Dans la douce nuit, au bord de la Fontaine Sacrée, Thorwal frissonne. Les mots du Dieu Mort résonnant encore à ses oreilles : « Tous, ils naissent de vos espoirs et de vos terreurs. Tous, ils obéissent à votre inconscient désir collectif. Même si celui-ci est souvent autodestructeur. »
Combien de morts, de souffrances aux noms de cette folie, de cette illusion…les dieux…

Ils sont assis sur le sol de pierre, auprès de fontaine. Dans la nuit qui maintenant leur semble si froide. Neige blottie dans ses bras pleure, Thorwal l'enlace en silence.

HRP. OUPS...TRES LONG EN EFFET... MAIS JE NE VOIS PAS COMMENT FAIRE PLUS COURT...BRAVO AUX COURAGEUX QUI SONT PARVENUS JUSQU'ICI...(sans bailler et du premier coup... les autres sont des tricheurs)

HRP2: Une petite citation personnelle pour conclure, dans la ligne du texte précédent: "Le Dieu est le Parasite de l'Homme"


Dernière édition par le 16/3/2007, 16:59, édité 1 fois
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Rhadamante

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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime16/3/2007, 02:45

RP:

Thana marchait à vive allure auprès du père des Dieux Ases. Ils traversèrent maints couloirs et salons, tous plus somptueux les uns que les autres. Le marbre était omniprésent, ainsi que l'or et l'argent. Ils se côtoyaient dans de splendides spirales et autres runes racontant la vie et l'histoire des Dieux. Thana ne connaissait le nom de moins de la moitié d'entre eux, mais sur le chemin, il lisait les fresques et apprenait leur vie.

Art.1:
Tout univers se voit attribuer un panthéon de Dieux. Ceux-ci naissent libre et égaux en droits, en attributs et en pouvoirs. Les distinctions ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.


Le chemin dans le palais ne semblait jamais s'arrêter. Les dieux s'inclinaient au passage de Odin, d'autres, au contraire, fuir son regard ou parure perplexe à l'arrivée du nouveau demi-Dieu.
"Bientôt, toi aussi tu deviendras l'un des notres" chuchota Odin, plus pour lui-même qu'à l'intention de Thana. Ce dernier était fasciné par les écritues anciennes parcourant les murs de la forteresse impériale.

Art.2:
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sureté, et la résistance à l'oppression. Les Dieux doivent protéger ses droits, ils en recolteront leur Foi et leur Ame.


Ils s'arreterent devant une lourde porte de pierres précieuses. Le soleil semblait naitre de cette porte. Des arcs en ciel en émergeait, éclairant le couloir de milliers de couleurs chatoyantes. Odin toqua à la porte, celle-ci s'ouvrit d'elle même, débouchant sur une grande pièce. En son centre demeurait une arène, des bancs étaient disposés au alentour. Des centaines de Dieux y étaient deja assis.
"Thana, le jugement va pouvoir commencer. Suis-moi et je te guiderais."
Le jeune Dieu opina du chef et marcha sur les talons de son ainé.

Art.3:
La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société Divine. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. Elle s'applique à tout les mondes et tout les Univers.

Art.4:
La Loi est l'expression de la volonté générale des Univers. Tous les Dieux ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Dieux étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et fonctions, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.


"Par les pouvoirs qui me sont conféré, j'annonce que Thana, ici présent, représentera la Justice. Mon Héro devra alors combattre le fautif. Comme les Lois nous l'ordonnent, la justice sera faite par la mort du fautif, ou par la mort de la Justice. La dépouille du défunt sera ensuite transféré dans l'Entre-Deux-Mondes, sur une des branches de L'Ygdrasil. Son corps subira milles souffrances et milles tourments avant que ses pairs viennent le chercher et le ramener à la vie en son monde.
"Ainsi, la Loi aura ses droits. Nul ne peut la contrarier. La Justice ou le Fautif expieront les fautes des Dieux. Le Fautif vainqueur se verra aussitôt devenir caduc de ses péchés et la Justice devra payer de son sang à sa place. Dans le cas contraire, le Fautif purgera lui-même la peine jusqu'à ordre de la Justice ou du Conseil Divin.
"Je déclare donc, par les Pouvoirs de l'Asgard, que le combat entre la Justice et le Fautif doit commencer, afin que la Loi soit servi et respectée pour toujours."

Un tonnerre de hourra et de battement de pied parcourut toute la salle. Thor apparut au coeur de l'Arène. Odin fit signe à Thana de descendre le rejoindre.

Art.5:
Nul Dieu ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Dieu appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l'instant : il se rend coupable par la résistance.


HRP: lol! essayes de faire un peu plus court... fais le en plusieurs fois sinon ^^
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime19/3/2007, 15:43

HRP. Impossible de faire plus court le texte précedent Rhada... la progression de l'argumentation n'aurai pas supporté une coupure.
HRP2. Et puis, de toute façon, j'aime les textes longs...
HRP3: Bon, retournons à nos moutons encore une fois avant de poursuivre la quête...

RP:
Elle s’appelait Berrellia, quatorze ans, née dans le village de Eponadun, dans l’Ouest du Bélénos.
De l’avis de tous, c’était une jolie et gentille jeune fille, serviable, attentionnée avec les personnes âgées, obéissante à ses parents, respectueuse des lois de son village.
Ses parents étaient de simples paysans libres du Bélénos, qui à force de travail et de sacrifice avaient su améliorer leur sort jusqu’à posséder un petit troupeau de moutons, deux vaches, trois cochons et quelques poules.
Elle était la troisième enfant de sa mère, l’une des deux survivants d’une fratrie de six. Les autres étaient morts en bas age, comme souvent. Comme toujours.
Il ne restait plus qu’elle et son jeune frère de huit ans.
À quatorze ans, elle devait se marier dans un ou deux printemps. Lorsque ses premières règles auraient fait d’elle une femme. Son père et celui de son futur époux s’étaient mis d’accord sur son trousseau et les cadeaux rituels à échanger. Un long marchandage car la coutume Celte exigeait que les deux époux amènent la même fortune au ménage. Pour assurer leur égalité face aux Dieux et aux Hommes.
Son fiancé, elle le connaissait depuis l’enfance : Le fils aîné d’un voisin, plus âgé qu’elle de cinq ans mais gentil. Elle l’aimait bien et n’avait pas rechigné à ce mariage arrangé. Elle en aurait tiré un certain prestige et un époux jeune et doux… Une certaine approche du bonheur. Qui n’eut jamais lieu.

C’était l’Automne, les feuilles rouges et ors tombaient des arbres dans le doux vent du soir, lorsqu’ils arrivèrent.
Les Démons.

Ils surgirent à la nuit tombante, une horde hurlante et puante de créatures horribles. Des êtres à l’allure de cadavres pourrissants, armés d’épées, de lances, de boucliers rouillés et ébréchés. Derrière marchaient leurs maîtres : immenses monstres portant des cornes, des défenses comme celles des sangliers, des ailes de cuir… D’impossibles créatures mi-hommes, mi-bêtes. Les Démons.
Des torches enflammées dans leurs grotesques mains, grinçant, grognant des ricanements obscènes, ils attaquèrent le village.

Une nuit d’horreur sans nom.
Aux premiers cris, son père avait fait irruption dans la pièce commune où elle filait la laine des moutons et ordonné aux femmes de fuir vers la forêt, de mettre les enfants à l’abri. Puis il avait attrapé sa vieille épée et était ressorti.
Attrapant la main de son jeune frère, elle avait tenté de fuir. Jamais elle ne pu atteindre la forêt.
Les Démons et les Cadavres-Vivants étaient partout. Abattant et massacrant ceux qui résistaient, comme ceux qui se rendaient.
Autour d’elle s’était déchaîné le chaos, tout n’était que hurlement des victimes et ricanements des monstres. Le village tout entier était en flamme.
Elle ne vit pas périr son père, mais assista à la mort de son fiancé, empalé sur les cornes d’un Démon. Et à celle de sa mère, décapitée par un Mort-Vivant ricanant.
Elle tenta de se cacher, de fuir, de se battre…Malgré ses cris, on lui arracha des bras son frère pour le jeter dans les flammes d’un brasier... Avant de la rouer de coup de fouet. Le cauchemar ne pris fin pour elle que lorsque son esprit, saturé d’horreur, l’abandonna et qu’elle s’évanouit.

À son réveil des jours plus tard, commença l’esclavage.

Les démons avaient réuni les quelques survivants de plusieurs attaques: lamentables rescapés, perdus, traumatisés et à demi-fous de terreur et les avaient parqué dans les ruines du village. Sous la menace, les coups de fouet et les tortures, ils durent se construire d’ignobles baraquements où les démons les entassèrent.
Puis on les dispersa en équipes de travail qui devaient s’occuper de sauver la récolte brûlée par les démons, tenter de soigner les rares animaux survivants et organiser leur propre survie. Un travail dur, dans le froid de la fin d'Automne. Avec des Morts-Vivant et des Démons comme gardiens qui chaque jour, par jeu et desoeuvrement, s'amusaient à torturer et tuer un humain devant leurs yeux...pour l'exemple, disaient-il. L'avilissement, l'esclavage sans espoirs d'être un jour secourus.
La famine, la misère sans autre nourriture que ce qu’ils parvenaient à glaner ça et là.

Bientôt, un monstre hideux, démon aux allures de chien mélangé de porc vint les inspecter. Il leur expliqua que les femmes seraient accouplées avec les hommes survivants. Autant de fois que nécessaire, pour que naisse une nouvelle génération. Cet endroit, cette ferme servirait à élever les humains.
« L’homme est notre bétail… » avait-il répété plusieurs fois. «... et il nous faut augmenter notre cheptel ».
Il organisa le tri. Les femmes trop vieilles ou trop faibles, furent immédiatement massacrées. Les trop jeunes, comme Berrellia, renvoyés dans les équipes de travail, sachant qu’ un jour, leur tour viendrait. Lorsque les premières règles feraient d’elles des femmes, elles rejoindraient les autres, installées dans ce que les démons appelaient «la poulinière ». La, on les accoupleraient avec les meilleurs mâles disponibles, pour qu’enfin elles portent des enfants…Une insémination rationnellement décidée d'après des critères eugeniques. Ensuite, une magie ignoble transformerait leur corps en quelque chose de proche de celui d'une reine des abeilles, condamnée à accoucher des enfants comme celle-ci pond ses oeufs. Un pouvoir qui accélérerait la gestation pour une plus grande productivité. Jamais plus elles ne quitteraient la "poulinière" avant leur mort. Les esclaves des équipes de travail se tueraient au labeur pour les nourrir.
Une vie entière de pondeuse sans espoirs. Une vie entière d’esclaves qui appellent de leurs prières le soulagement de la mort.

Pendant des mois, elle s’épuisa avec les autres, dans les champs, les étables et les basses-cours. Sans résultat.
L’hiver implacable et la maladie firent leurs ravages. Une maladie apportée par le vent, par la décomposition des cadavres pourrissants dans les campagnes, au bords des ruisseaux. Elle se répandit sur tout le Bélénos, du Sud au Nord et d'Est en Ouest.
D’abord périrent les animaux blessés dans les attaques et que la récolte détruite ne permettait pas de nourrir. Puis la maladie attaqua les humains: Fièvre brutale et diarrhées incoercibles maltraitaient les organismes déjà si affaiblis.
Alors, les Hommes et les Femmes affamés, désespérés, fous, commencèrent à mourir…Un à un, puis par dizaines.
Sans se battre, en silence et presque avec soulagement. Tous, dans les champs, les bois, les poulinières, abandonnant cette vie de misère et d’esclavage, ils moururent.
Pendant un moment, elle tenta de soigner ceux qu’elle pouvait. Puis la maladie la pris à son tour. Une diarrhée qui lui arrachait les entrailles et une fièvre qui la força rapidement à rester coucher dans les baraquements insalubres et sans chauffage, au cœur de l’hiver…

Elle s’appelait Berrellia, quatorze ans, née dans le village de Eponadun, dans l’Ouest du Bélénos et venait de mourir.
Une des dernières femmes du Bélénos. Dans une ferme où les démons tentaient d’élever les humains comme bétail.

Il fallu un long moment aux démons responsables de ce programme d’élevage pour admettre leur échec et oser l’avouer à leur chefs. Lorsqu’ils le firent enfin, les fermes n'étaient plus que des cimetières. Plus rien ne pouvait être tenté pour sauver les humains du Bélénos. Cette source d’âme était définitivement perdue.
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime27/3/2007, 07:44

HRP: et c'est parti pour de l'action ^^

RP:
Le Helheim et les chrétiens se font face depuis le début de la matinée. Le soleil pèse sur les lourdes cuirasses des hommes, échauffent les esprits, tout le monde souhaite en finir au plus vite. Un no man's land de plusieurs centaines de mètres séparent les deux camps. Rhaada, équipé d'un haubert noir surplombé d'une ample tunique de la même couleur se tient devant son armée, calme et impassible. Au loin, derrière des centaines de milliers de chrétiens alignés comme des pions, les rois observent la scène sans grande attention.

Rhaada scrute attentivement l'armée adverse, des formes humaines volent au-dessus des hommes. De grandes ailes les propulsent d'un bord à l'autre de l'horizon. Ces êtres bénissent de leur amour les hommes, une protection immense, provoquant chez eux une confiance inouïe. Pourtant, les hommes ne semblent absolument pas conscient de leur présence. Ils prient, aidé par une centaine de prêtres à la soutane brodé d'or. Rhaada se plonge dans leur esprit, ils ne semblent pas prendre garde des démons en face d'eux, ni même de leur propre soutient aérien. Les hommes sont manipulés par leur dieu pour ne voir que ce qu'ils croient être réel.

Article 108
Un Dieu Unique n'a point le droit de se montrer à ses croyants ainsi que d'exposer ses créatures aux grands publics. Ses relations avec ses croyants doivent se faire par le biais d'un croyant élu ou choisi par le peuple lui-même.

Le Dieu Unique des Chrétiens est assis, le front et la tempe ensanglanté, la pierre est froide sous lui. Un unique rayon de lumière parcoure la pièce, une fenêtre barrée est son seul lien avec l'extérieur. Il ne porte que des haillons. Ses anciens vêtements de soie sont en pièce, déchirés, encrassé par la sueur et le sang. Il n'a plus conscient du temps qui passe... ni même des prières de ses fidèles. Des bruits de pas se font entendre, creux, lointain.

La porte s'ouvre. Le Dieu Unique ne l'avait pas aperçut auparavant. Peut-être n'est ce qu'au fond qu'une simple illusion. La chose qui l'a capturé doit posséder des pouvoirs hors du commun. Une silhouette se place devant le rayon de soleil afin de cacher son visage et ses traits. Il est de forme humaine, il n'y a pas de doute. Il s'agit donc d'un dieu des Hommes. Ses cheveux fins s'envolent dans la faible brise, ils sont d'un blanc éclatant, presque éblouissant malgré le contre-jour. Sa voix est douce et mélodieuse, ses gestes sont mesurés.
« Bienvenue Dieu Unique des Chrétiens. Excuses-moi pour tes blessures mais tu ne m'aurais pas suivi de toute façon. Permet moi de me présenter, considères moi comme la Justice...
-Hérésie !
-Tais-toi et écoutes moi bien Dieu. Je ne vais pas faire un long discours puisque tu ne souhaites pas m'écouter. Tes chrétiens ainsi que tes anges, archanges et séraphins sont actuellement sous mes ordres. Ils vont bientôt commettre l'irréparable devant la Justice. Donc moi.
-Que leur as-tu fait ?
-Ils combattent actuellement les hordes de l'Helheim, sauf si bien entendu tu daignes m'écouter et suivre mes instructions.
-Jamais ! Mes Chrétiens ne se plieront jamais à un autre que moi.
-Encore faut-il qu'ils te connaissent Dieu Unique. Combien de tes fidèles n'ont jamais entendu tes paroles ni vu ton visage ?
-Mieux vaut la mort que te servir Justice !
-Tu as au moins retenu une chose, Dieu des Chrétiens... peut-être seras-tu plus coopératif à l'avenir. »

La silhouette disparut sur place, la porte sembla ne jamais exister, aucune trace d'elle sur le mur.


La cavalerie chrétienne part au galop. Rhaada est toujours immobile devant son armée. Il attend le moment propice pour commander la contre-attaque. Les démons sont prêt à suivre ses ordres, cela fait bien longtemps qu'ils n'ont pas mangé d'âmes et leur soif de guerre est frénétique. Ils ont un nouveau territoire à défendre contre le nouvelle envahisseur. S'ils échouent, ils perdront tout leur effort. La cavalerie n'est plus qu'à quelques enjambées des démons. Rhaada lève son bras. Un déferlement de feu avale les cavaliers et leur monture, réduisant en cendre les corps et les armures. L'odeur âcre de la chair brûlée provoque l'hystérie des chevaux, les hommes tombent à terre et se font piétiner dessus. Le combat est commencé.
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime28/3/2007, 16:41

HRP: Tu as raison. Allons y pour un peu d'action.

RP.
« Bon, maintenant Belial, sans déconner. Il faut que tu m’aides. Tu vas pas laisser ton vieux copain Bâshurabaâl dans cette merde. Il faut que tu me trouve comment raconter ça à Némès et son Rhaada sans me faire exploser…. »

«Oui, oui, je me calme. Mais comment te dire ça de façon cohérente ?. On vient de se prendre une sacré rouste. Ça va être moyennement apprécié en haut lieu. Laisses-moi t’expliquer ce qui s’est passé. On verra après comment arranger ça pour les chefs.

Alors voila: Ils se sont pointés à l’aube, comme d’habitude. Chaque fois le même truc avec ces humains. Comme s’ils savaient que le soleil rasant nous est difficile à supporter et nous blesse les yeux.
Au moins deux cents de leurs saletés de Drakkars ont foncé sur nous dans la marée du matin.
Nous ?. Il nous restait une cinquantaine de navires en barrage le long de la côte et plus de trois cents en cale sèche, attendant d’être terminé ou simplement tirés à la mer.
Mais on avait quasiment personne pour manœuvrer et garder ça. Juste des équipages de veille. Nous autres démons, on n’aime pas rester à bord de bateaux, quand c’est pas indispensable.
La flotte, c’est bon pour les Océanides, les humains ou qui en veut… Pas pour la majorité des démons. Nous sommes des créatures du feu ou de la glace. La destruction ou la mort nous conviennent. L’eau est un liquide de vie…Les dieux peuvent même le bénir...beurk.
Bref, total donc: encore une fois, on manquait d’effectif pour combattre en mer et c’était plus ou moins le même problème à terre.

Je veux accuser personne, mais depuis que les chefs ont rappelé tout le monde pour combattre les Chrétiens au sud-est, je n’ai plus un gars valable dans mon régiment…et mes supérieurs directs qu’étaient pas la…Une réunion d’urgence au Bélénos…Un problème avec les fermes d’élevage d’humain, d’après ce que j’ai compris. Et l’imminence d’une bataille contre les troupes du Dieu Unique…
Je me retrouvais donc à commander toute la garnison.
En fait, Il me restait quoi ?: 3000 soldats morts-vivants débiles et 250 démons de deuxième zone. Pas les plus costaud du panier, ni les plus malins… Mais ça, je l’ai déjà souvent répété.

Bref. En moins d’une heure, les drakkars ont grillé les navires à l’ancre et leurs équipages de garde. Comme à la parade. Impeccable à voir, même de la plage…Et tellement déprimant dans sa prévisibilité.

Sauf qu’au lieu de repartir, leur larcin accomplis, comme à leur habitude, ils ont commencé à débarquer.
Là, j’ai halluciné complètement. Des humains qui nous attaquaient directement à terre… Pas vu ça depuis les débuts du Bélénos. Du coup, j’avoue, j’ai pris un peu de retard pour organiser les défenses.
En quelques minutes, les deux cents drakkars ont vomi sur la plage presque 10000 géants blond-roux et barbus, lourdement armés de haches, d’épées, de grands boucliers triangulaires et de longues lances.
Et ces mecs nous ont attaqués en riant.

En riant !. Incroyable !.
Au Bélénos, ils nous combattaient oui. Mais on le voyait bien qu’ils étaient terrifiés, ou au mieux brûlant de colère. Là ?, pas de peur, pas de crainte. Une exaltation féroce, un amour du combat et du carnage. C’était tout ce que l’on pouvait lire dans leurs yeux.

Très déstabilisant pour nous.

Une bonne centaine de mes Morts et Démons se sont fait éclaté direct en attaquant en désordre comme des cons. Parce qu’en face, pas de problème : organisés, disciplinés et enthousiastes. Une formation en trois grosses phalanges très efficaces. Nos Morts et Démons se sont faits étriper très proprement.

Là, j’ai bien vu que les choses tournaient vinaigre et tu aurais du me voir beugler mes ordres de rassemblement.
Alors qu’on se regroupait, ils ont commencé à tirer leurs flèches. Superbe organisation : Protégés, au centre de chacune des phalanges, par plusieurs rangées de boucliers et lanciers, il y avait au moins 500 archers. Une vraie pluie de flèches nous est tombée sur le rable. Ce qui a sacrément entamé mes troupes.
Bon, malgré tout ça, j’ai pu regrouper l’essentiel de nos forces en un carré assez compact et avancé pour les affronter…

On a fait comme d’habitude, on a chargé en une masse dense et beuglante, en grimaçant de tous nos crocs pour effrayer l’adversaire.
Des nèfles, oui.

Pas un seul frisson de peur chez ces Vikings. Ils ont soutenu l’assaut sans sourciller. On est venu s’empaler sur leurs lances et boucliers. Puis leurs phalanges ont manoeuvré sur les deux côtés pour nous encercler. Et pendant ce temps, les archers ont continué leurs ravages. Pendant que les lanciers massacraient nos soldats Morts-Vivants, les flèches ont transformé en hérissons les démons qui les commandaient et dont la haute taille faisait des cibles évidentes. J’ai commencé à perdre mes chefs d’unités à un rythme affolant. D’autant que rapidement, ceux qui restaient ont cessé de m’écouter.

T’aurai du voir ça !. Enervés et furieux de la situation ces abrutis de démons du 2eme et Premiers cercle ont commencé à attaquer n’importe comment, dans le plus grand désordre. Le résultat ?. Un carnage. On a commencé à crever en grosses quantités…Et dès que leurs chefs abattus ont arrêté de les diriger, les Morts-Vivants se sont désorganisés. Certains ont même entrepris de s’entretuer. Très efficacement pour une fois!. Ils m’avaient déjà fait ce coup la, à Bali-Khazad, la cité des Nains. Pas fiables, y-a pas à dire…

Bref, en résumé. En moins de deux toutes petites heures, nous étions déjà réduits au quart de notre effectif et c’est là que j’ai décidé que j’en avais marre.
J’avais déjà trois flèches dans le cuir et plus de possibilité de vaincre… Alors je me suis barré. Finalement, une paire d’aile de cuir, c’est pas si con comme accessoire…En beuglant un « sauve qui peut » général, je me suis enfui.

On n’est pas plus de dix, tous démons ailés, à être sorti plus ou moins indemnes de la bataille. En se sauvant, on leur a laissé la plage et les navires en cale sèche. Ils ont du tous cramer maintenant.

Ce qui signifie que le Danevik a repris la plage de Lellding. Ils vont y établir une tête de pont importante pour attaquer les Landes Hurlantes et éviter, eux aussi, de passer par ces impossibles cols de montagne…
Mais c'est pas ça le plus grave. C'est que ces Vikijngs n'avaient pas peur. Ils savaient qu'ils pouvaient, qu'ils allaient nous vaincre !. Au Bélénos, ils partaient déjà perdant et combattaient en pleurant...Ceux la sont d'une autre trempe !.Un moral de vainqueur qu'ils ont. Et un vrai. Ils ont la foi dans leur victoire. Et tu sais aussi bien que moi le danger de la foi humaine....

Bon, maintenant Bélial, sans déconner. Il faut que tu m’aides. Tu vas pas laisser ton vieux copain Bâshurabaâl dans cette merde. Il faut que tu me trouve comment raconter ça à Némès et son Rhaada sans me faire exploser…. »
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime30/3/2007, 10:34

dsl c'est assez court mais mieux vaut avancer l'histoire pas à pas que par gros bloc.

RP:
Thana s'était placé au centre de l'arène, acclamé par les Dieux d'Asgard. Il ressentait une grande appréhension quand au combat, et une grande force naitre en lui à mesure que le Père des Dieux le regardait. Thor, armé de son marteau d'origine divine le salua. Mjollnir crépitait d'impatience, une aura d'éclair l'entourait, doublant son volume, le transformant en une redoutable arme de guerre.

Odin reprit la parole:
"Justice, tu seras le seul à pouvoir juger les actes de Thor. Que l'épée te vienne en aide et que ton devoir soit accomplit selon les termes sacrés:
Toi qui me prendra en main
Tu seras le seul à pouvoir
Par le biais de ta main
Trancher la lumière du Noir
Maintenant Thana, Thor, faites honneur à vous même et combattez sans restrictions."

Odin leva les deux mains et ciel et proclama:
"Ainsi une fois encore, les dieux
T'appellent et te reclament
Justice sera faites par eux
Et la mort te clame"

Le décors changea du au tout. Les Dieux s'effacèrent pour ne laisser place qu'à une grande étendu de dune et de sable. Une armure apparut sur le puissant torse de Thor, une armure verte, au reflet de soleil. De l'Adamantium. Thana se regarda avant de découvrir que rien n'avait changé sur lui. Il reçut le marteau de Thor de plein fouet et fut projeté dans les dunes. Une explosion de sable s'ensuivit. Thana se releva péniblement, il ne vit pas Thor surgir à nouveau sur lui. Il put néanmoins parer le coup à l'aide de ses bras. Le douleur fut insupportable et ses jambes plièrent sous lui. Il sentit son pouls faiblir peu à peu. Il perdit connaissance une seconde avant de se faire écraser par le marteau.

Une épée apparut à sa main. Thana regardait Thor au loin se battre contre une stupide illusion. Il s'envola, des ailes apparurent dans son dos. Trois grandes paires d'ailes de cuir, une griffes acérés. Ses longs cheveux blancs s'envolèrent au vent. Il imagina une armure blanche recouvrant entièrement son corps dans jambes à la tête. Elle apparut elle aussi.

Je peux créer en ce monde... le sait-il lui aussi ?

Il surgit derrière Thor et frappa d'estoc. Mais le géant, entraîner de milliers d'années de guerre fut plus rapide que prévu, il para le coup d'épée avec le manche du marteau. Thana se prit une décharge électrique qui l'envoya dans les airs. Thor sauta et le rabattit d'une violent coup dans le torse. Thana s'écrasa dans les dunes, le corps ensanglanté et le nez brisé. Thor fut déjà sur lui, prêt à lui assener le coup de grâce. Le jeune dieu imagina une barrière devant lui. Il pria la Justice de toute ses forces de lui preter sa force. Un bruit de choc métallique le sortit de sa concentration. Thor avait frapper dans le vide, il semblait être arrêté dans les airs par une force invisible.

Il ne fut pas troubler pour autant, il devait bien connaître la magie des Dieux bien qu'il ne semblait pas en prendre usage. Ce combat se montra bien plus long que prévu pour les deux parties.
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime3/4/2007, 15:13

HRP. Comme d'habitude, c'est dans les combats que tu es le meilleur. On voit que tu aimes ça.

HRP2. Texte court aussi cette fois, c'est un texte de transition, sans grand intérêt et qui ne m'inspirait pas des tonnes..

RP
Thorwal et Neige ont quitté la Fontaine de Mimir et le Jotünheim. Guidés par les Elfes de la Vala, sur des sentiers magiques serpentant entre les arbres ou dissimulés par les buissons, ils ont traversé les frontières des Mondes pour atteindre Asaheim, le territoire des dieux.
Jusqu’au Lac Amswartnir.

C’est une grande étendue d’eau, bordée d’arbres majestueux et entourée de vertes collines, située en bordure de profondes forêts, à l’Ouest du pays des dieux et que plusieurs jours de marche séparent d’Asgard, la cité-forteresse d’Odin.

-« Voilà Amswartnir : Le Tout Noir, ma chère Neige. Il tient son nom de la couleur d’encre de ses eaux. Comme le plus parfait des miroirs, celles-ci ne reflètent que le ciel nocturne et la lumière des étoiles. Car, par la magie d’Odin, le jour n’existe jamais en ce lieu :
Eternellement dure la nuit sur les rives et les eaux d’Amswartnir.
Son onde pure et glacée ne connaît pas la lumière du soleil...

Ce sont les paroles de la légende. Une partie de la malédiction des dieux contre Fenrir le Loup. Cette créature qui, au moment de Ragnarök, dévorera l’astre solaire est condamnée à ne jamais plus le voir, avant ce jour funeste.
Regarde ma chère Neige : Au milieu du Lac se trouve l’îlot de Lyngvi , le lieu ou pousse la bruyère. Ici est enchaîné par la ruse des Dieux, Fenrir le fils de Loki. »

Neige s’est approchée du bord et a glissé sa main dans l’eau. Elle la retire vivement.

-« Je ne sens déjà plus ma main. Cette eau est glaciale. Bien plus froide que tous les ruisseaux, les torrents de notre monde Thorwal. Je ne comprends même pas comment elle peut encore être liquide. Ce devrait être un bloc de glace dure. Comment traverserons-nous ?. Cette eau est si froide, qu’il est impossible de pouvoir nager jusqu’à l’îlot. »

L’Ame-Homme ne répond pas immédiatement. Observant les lieux, il porte la main vers l’œil divin, dont l’iris d’or, lentement se teinte de bleu. Encore quelques jours et plus rien ne permettra de différencier l’œil du Dieu de celui de l’Homme. Pourquoi ?, Thorwal l’ignore.

-« Ca ne va pas ?. Il te fait encore mal ? »

-« Non. Il n’y a plus de douleur. Mais depuis quelques jours, cet œil gauche, que m’a greffé la Vala, recommence à voir. Non. Pas de la même vue que mon œil humain. Quelque chose de très différent. En regardant les arbres, les eaux du lac ou le ciel, il me semble en percevoir la structure. L’Œil d’Odin me révèle l’architecture des choses. Comme une évidence, je vois comment l’arbre s’est formé, de quelle part de nature, de temps et de magie, il s’est constitué. Je peux même voir au travers de l’écorce, comme dans des vaisseaux sanguins, la circulation de la sève et de ses constituants. Je ne comprends pas encore tout ce que voit cet Œil, mais ce n’est que le commencement. Et ce que je regarde est si étrange et beau à la fois. »

Il s’arrête un instant, continuant de regarder autour de lui, avant de poursuivre.
-« Ah ! Neige, si tu voyais les lignes de forces magiques qui entourent ce lieu. Cette puissance qui empêche la lumière solaire d’y briller. Son organisation cristalline est en perpétuel renouvellement. Des couleurs et des formes si merveilleuses...Plus belles encores que nos aurores boréales...
Je vois de si étranges choses…Et je sais que bientôt, lorsque la fusion de mon corps avec cet Œil divin sera consommée, j’en verrais et comprendrais plus encore. »

Neige ne répond pas, se contentant de l’observer avec un demi-sourire perplexe sur les lèvres.

Un long moment, Thorwal a laissé son étrange Œil observer les berges du Lac. Même les dieux ne nageraient pas dans cette eau…Un moyen de traverser est obligatoirement prévu.
Alors finalement, son regard s’est posé sur la barque. Elle est en partie dissimulée sous les branches plongeantes d’un arbre. Une simple barque de pêcheur, sans pont, sans mat ni voile. Assez grande pour deux ou trois personnes, pas plus.

Sans hésitation, Neige et Thorwal ont embarqué sur le frêle esquif, qui immédiatement s’est élancé, sur les eaux froides et noires, vers l’îlot proche.

Quelques minutes plus tard, ils ont débarqué. Le sol rocheux de l’îlot est pauvre et dur. Quelques bruyères poussent chichement entre les pierres, donnant leur nom à ce lieu désolé.

Serpentant depuis la petite plage, un chemin de cailloux s’éloigne vers l’intérieur de l’îlot… Quelques dizaines de pas seulement pour se diriger vers une sorte de petite colline d’herbes noires…qui soudain bouge et se retourne, fixant sur eux des yeux rouges et ors immenses. Les yeux d’un loup énorme, haut comme deux fois la taille d’un homme qui les regarde sans ciller…et parle :
-« QUI OSE ABORDER MON ÎLE ??. ALLEZ-VOUS EN !!»
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime6/4/2007, 06:42

L'état de crise est déclaré, tout démon ou larbin doit impérativement descendre vers le sud rejoindre la guerre contre les troupes du Dieu Unique. Les combats contre les daneviking fut reporter à plus tard, les bateaux furent abandonnées. Les montagnes furent bombardées sans relâches plusieurs jours avant d'être totalement désertées. Les landes Hurlantes se vidèrent peu à peu de leur population de mort. Les humains survivants de l'exploitation massive furent tués et dévorés sur place. Les forêt brulèrent, les prés piétinés. Le Bélénos n'est plus qu'un vaste champ de bataille.

Le conseil démoniaque fut rapellé.
La grande table en forme de pentacle apparut au centre de l'assemblée, des cierges cernaient la table. Des grandes chaises, baroques, occupé chaque extrémité de l'étoile. Némès se tenait sur la plus haut branche, celle couronnée d'un cercle d'un blanc immaculé. Chaques pointes se terminaient par un cercle de couleur. Noir pour Baal, Bleu pour Leviathan, Rouge pour Lucifer et Vert pour Béhémot. Les quatres démons se saluèrent avant de s'incliner devant Modgud, la démone des démons, celle qui fit naitre leur race. Ils s'assirent et attendirent que leur maitresse parle.

"Princes démons, nous voici encore réuni afin de planifier la guerre. Vous savez tous que nous sommes grandement affaibli suite à notre longue lutte pour Midgard. Mais aujourd'hui, un ennemi bien plus puissant que nos Dieux eux-même est venu, nul sait comment, sur notre territoire. Ses hommes sont évolués, ont une connaissance approfondi de la guerre et combatte sans peur de la mort. Nous devons donc trouvez une solution afin de rémedier à notre désavantage et... si cela est encore possible, reprendre notre combat pour sauver notre territoire.

Baal, le démon géant, les ailes noires repliers dans son dos soupira et parla:
"Mon armée à subit bien trop de pertes pour un nouvel affrontement. Veuillez me pardonner Modgud, je ne vous soutient plus."

La stupeur put se lire sur tout les visages. Baal, le visage renfermé regardait la table. Ses yeux reflétaient la tristesse. Le monde des hommes l'a totalement noyé dans le chagrin, la perte de ses amis et la perte de l'Helheim. Jamais plus il ne pourra revenir en son monde.
Modgud respira un grand coup et parla d'une voix puissante et sure:
"Je comprends ton désarroi Baal, mais à l'heure d'aujourd'hui nous avons plus que besoin de tes services. Par le pacte qui nous lie Baal, je te pris de bien vouloir une dernière fois servir le Helheim."

Ses yeux étaient plongés dans ceux du démon. Mais ce dernier ne cilla pas. Le duel dura deux bonnes minutes avant que le démon ne reparle:
"Ainsi soit-il, je servirai le Helheim une dernière fois."

Les princes démons ne sont pas originaires du Helheim. Modgud elle même ne sait pas d'où ils viennent. Ils sont arrivés du jour au lendemain, peu de temps avant que le Helheim sorte de sa tombe. Ils se sont dit maitre des Enfers. Modgud les a tous affrontés et les a soumis à son autorité. Depuis, ils dirigent le Helheim sous ses ordres. Mais l'autorité c'et peu à peu dégradé et leur fougue et soif de pouvoir fait d'eux des adversaires potentiels, son emprise n'est plus qu'une question de quelques mois avant que l'alliance explose.

Leviathan fait signe à Modgud qu'il ne veut pas parler. Cette créature mis homme mis poisson vient de subir un lourd echec. Sa flotte est reduite à néant de même que son moral et son avenir dans les mers du Nord. Pourtant, il est un redoutable combattant et surement le meilleur allié de Modgud à l'heure actuelle. Jamais il ne l'a déçut, et sa tactique militaire a déjà su déjoué plusieurs attaques de chrétiens.

Lucifer, l'ange déchu se leva. Des ailes noires étaient déployés dans son dos. Trois paires d'ailes, dont la dernière était emputé d'une partie.
"Comme vous la savez maintenant, le Dieu Unique des Chrétiens fut jadis mon maitre. Ma deception en son monde et mon arrivée inexpliqué en celui-ci mon beaucoup appris sur les hommes et ses objectifs. Ils ne méritent pas sa place sur les Terres. Je combattrais pour toujours pour le bien du Néant, même si je dois en payer le prix de ma vie. Je l'ai déjà offferte une fois, je n'ai plus peur de mourir."

Enfin vint Béhémot, sa fourrure était maculé de sang séchés. Lui et ses troupes étaient partit vers l'Est à la recherche de nouveau territoire. Ils ont du revenir en toute hâte pour porter secours aux autres démons. Les pertes sont minimes mais la fatigues est présente. Ses forces ne seront pas présentes avant plusieurs jours de marche. Il refit son serment envers Modgud avant de lui annoncer que le Danevik mobilisé ses hommes. Les démons seront alors pris entre deux feux et devront alors combattre ou mourir. Il fit clairement comprendre que la survie de leur peuple ne tenait plus qu'en ce long combat et que l'avenir des hommes en dépendrait.
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MessageSujet: Re: Chapitre 3: La Main et l'Oeil   Chapitre 3: La Main et l'Oeil Icon_minitime19/4/2007, 15:50

L’îlot de Lyngvi.
Neige, redevenue Louve, s’est avancée. Simplement, elle s’est approchée de Fenrir, forme blanche si petite, face à l’immensité de cet être.
D’un regard, elle a arrêté Thorwal qui voulait l’accompagner.

-« Laisse-moi lui parler. Seule. »

Fenrir est un Loup énorme, haut comme trois hommes, recouvert d’un pelage sombre, noir et gris, s’éclaircissant en descendant vers les pattes. Une épée cruelle traverse sa gueule de part en part, ne parvenant toutefois pas à clore complètement les mâchoires du Loup.
Entourée autour de son cou, une simple cordelette de soie. Un lien d’aspect fragile, l’enchaîne à un rocher : Gleipnir, la chaîne magique que forgèrent autrefois, à la demande des Dieux, les Nains du Svartalfaheim. Gleipnir, la chaîne impossible, tressée d’éléments introuvables, pour réussir l’impensable : entraver le puissant Fenrir.

Le Loup se tient debout devant elle, la dominant de sa haute stature. Il a baissé sa tête pour mieux l’observer et son regard se trouve presque à hauteur de ceux de Neige. Les yeux bruns nimbés de rouge de Fenrir, avec une expression de tristesse infinie, la regardent. L’être qui se tient devant elle pourrait la tuer d’une seule morsure de sa terrible gueule.
Elle lui parle :

-« Père de ma race. Puissant Fenrir. Je suis Neige, représentante des Meutes. Je t’apporte le Salue et l’Amour de Ton Peuple. »

-« J’ACCEPTE TON SALUE ET TON AMOUR MA FILLE. QUI EST CELUI QUI T’ACCOMPAGNE ? » La voix de la créature est grave et sombre. Mais, bien que celui qui parle soit si impressionnant, elle ne révèle aucune agressivité.

-« Il se nomme Thorwal. C’est un Humain, un Ami des Meutes. Un allié, face aux temps difficiles que nous vivons.

-« UN ALLIE ?...QUI MENACE LES MEUTES AU POINT QUE L’ALLIANCE DES HOMMES VOUS SOIT PROFITABLE ?... REPONDS, MA FILLE. ET QUE VENEZ-VOUS FAIRE ICI, SUR CET ILOT QUI EST MA PRISON ? »

-« Sur Midgard, ton peuple est aux prises avec une menace impitoyable. Les Démons ont désertés l’Helheim et se répandent. Leurs laquais massacrent et chassent autant les Meutes que les Humains. Ils nous ont chassé de nos territoires de chasse. Nos tanières ont été pillées et des louveteaux massacrés. »

-« LES DEMONS SONT LES DUPES DES DIEUX. SI ILS SE REPANDENT AINSI SANS INTERVENTION D’ODIN, C’EST QU’ILS OBEÏSSENT A UN PLAN SECRET DU DIEU BORGNE. »

-« Oui. Seigneur Fenrir. Nous avons quelques raisons de penser que les Dieux ont poussé les Démons à attaquer. Ils n’interviendront que si les choses dépassent leurs desseins…Quels qu’ils puissent être. »

-« ET QUE PUIS-JE, MOI L’ETERNEL ENCHAINE, POUR AIDER MON PEUPLE ? »

-« Seigneur. Tu possèdes un objet d’une grande puissance, dont la magie nous servira à combattre et vaincre notre ennemi…Seigneur Fenrir. Nous avons grand besoin de cet objet : la Main de Thyr »

-« LA MAIN…J’USE MES CROCS SUR CE MOIGNON ARRACHE A CE TRAITRE, CE MENTEUR DE THYR, DEPUIS DES MILLENAIRES… QU’EN FEREZ VOUS ? » La voix de Fenrir se fait plus dure. Le souvenir de la trahison des Dieux semble raidir tous les muscles du monstre titanesque.

-« Le pouvoir qu’elle contient, couplé à celui de l’Œil d’Odin nous permettra de vaincre les démons… »

-« ET C’EST TOI, HUMAIN ? TOI QUI DETIENS DEJA LE SECOND ŒIL D’ODIN, JE LE VOIS, TOI QUI ARBORERA CETTE MAIN ?? POURQUOI TE FERAIS-JE CONFIANCE POUR MON PEUPLE ? »
Fenrir a tourné son regard vers l'Homme. Cette chétive espèce qui sert de jouet aux dieux. Il a du mal a bien comprendre ce que ses enfants ont à faire d'alliés pareil. L'odeur de celui-ci ne révèle aucune peur. il a l'air fort et courageux. Et il y a dans son attitude quelque chose d'un protecteur...envers elle, la Femme-Louve? Oui. Le flair de Fenrir ne le trompe pas. un fort attachement existe entre ses deux visiteurs. Midgard doit avoir bien changée pour qu'une chose pareille existe...
La réponse de l'Homme ne fait que confirmer ce que ses sens lui ont révélé.

-« Parce que leur ennemi est le mien. Seigneur. Et que nos peuples respectifs sont assez proches pour se comprendre et s’aimer. Humains et Loups. Elle et moi… »

Fenrir ne répond pas. En silence, il continue un long moment d’observer Neige et l’Homme qui l’accompagne. Il lui serait si facile de les détruire tous deux… De punir l’impensable folie qui les a mené à porté de ses crocs. La faim le tenaille. Depuis des éternités, il n’a rien avalé et sent sa force et sa fureur croître de cette faim. Au rythme lent des millénaires. Un jour, il le sait il aura la force de briser enfin cette chaîne. Il quittera alors la noirceur des rives d’Amsvartnir…et verra de nouveau le soleil…pour le dévorer et apaiser enfin sa terrifiante faim de chaleur et de lumière.

Alors, avec un grognement sourd, Fenrir se baisse sur ses hautes pattes. Sa gueule monstrueuse s’ouvre, révélant des crocs plus longs que des poignards. Mais le Loup immense n’attaque pas. Son corps gigantesque s’agite de spasmes douloureux, alors qu’il régurgite…

La Main de Thyr tombe sur le sol devant Neige. Une main d’allure humaine, large et forte, aux longs doigts déliés. Le long séjour dans l’estomac de Fenrir ne semble pas avoir lésé ses tissus divins. Elle gît sur le sol, fumante, encore humide des sucs gastriques du Loup Géant.

Fenrir se relève et se retourne.
-« EMPORTEZ LA. CETTE MAIN NE M’EST PLUS RIEN. QUITTEZ MON ILE, MA PRISON. UN JOUR, LORSQUE JE M’EN ECHAPPERAI, JE DETRUIRAI LE SOLEIL ET ODIN. JE DECLENCHERAI LE CHAOS DE RAGNAROK SUR LE MONDE…JE LE SAIS. D’ICI LA…PUISSIEZ-VOUS GAGNER VOTRE PAIX. ET LA VIVRE. »

Neige a reprit forme humaine et recueilli la main. Elle se retourne vers Thorwal :

-« Comme pour l’Œil, il n’existe qu’un seul moyen d’emporter la main jusqu’en Midgard, Thorwal. »

L’homme ne répond pas, depuis longtemps déjà il se prépare à cet instant. D’un unique mouvement de la tête, il acquiesce.

Neige s’est approchée. Femme aux proportions parfaites, couronnée d’une cascade de cheveux blancs lumineux. Avec une grâce et une aisance étonnante, elle extrait de son fourreau la lourde épée du Viking et d’un seul mouvement fluide frappe…

Tranchée à hauteur du poignet, la main gauche de l’homme tombe sur le sol froid.
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