Genesis Doppleganger (Janvier 2007)

En des temps anciens vivait un peuple aux pouvoirs et aux talents insoupçonnés : Les Atlantes. Ils vécurent sur une grande île reliant les Deux Terres et dirigèrent des êtres insignifiants : Les Hommes. En ces temps reculés vivait un atlante dont le pouvoir dépassé celui des autres, il était tellement prodigieux qu’il pouvait soulever les montagnes et détruire d’un seul geste une ville. Ne souhaitant plus mettre son pouvoir au service de la destruction des renégats, il décida de se retirer sur une petite île formée de volcans, à la lisière des glaciers, afin de se plonger dans son pouvoir et d’en explorer les possibilités. Il vécut longtemps ainsi, au point d’en oublier son nom et son peuple.
Les années continuèrent à passer, mais le temps ne changea pas l’Atlante. Il resta à l’âge noble, les tempes grisonnantes et la barbe longue. Il ne vit aucun humain durant ses expériences, il ne voyageait que peu et ne prenait pas le temps de faire des rencontres. Il se déshumanisa. Son peuple tomba peu à peu en ruine devant ses yeux, à l’instar des hommes et leur nouveau Dieux venu remplacer les siens. Ainsi fut donc couper son dernier lien avec ce qu’il fut.
Un jour de pluie, il tenta une nouvelle expérience magique : créer la vie. Tel nous le raconte son dernier écrit en tant qu’humain.

La nuit commençait à tomber en rafale, claquant sur la fenêtre comme une tempête de sable. Je viens de finir mon rapport sur la possibilité de créer de la nature vivante par cette énergie vitale que j’arrive, Dieux savent comment, à contrôler. J’ai compris une chose depuis que je me suis retirer du monde : toute chose vivante est composé de cette formidable énergie. Certaines personnes la perçoivent mais ne s’en rendent point compte. D’autres l’utilisent sans le savoir pour prédire l’avenir. Même les dieux ont cette énergie, mais infiniment fois plus que nous, banal être mortel. J’ai décidé de moi aussi jouer aux dieux. Non que je me prenne pour un dieu, mais afin de démontrer aux êtres mortels la force qui les anime.

Le reste de l’histoire n’est plus écrite par ce mage, nul ne sait d’où il provient.

Des éclairs environnèrent la pièce, liant ses mains dans une immense sphère d’énergie pure. Les parchemins se mirent à s’enflammer sous le déferlement électrique, les yeux de mon ami se révulsèrent. L’électricité se condensa en un point entre ses mains, un point minuscule émettant la lumière d’une étoile. Je sentis les énergies vitales parcoururent mon corps comme un serpent cherchant sa proie. La formidable énergie se dégagea d’un coup. Je tombis à la renverse, sourd, les étoiles scintillants dans mon champ de vision. Je mis du temps à retrouver mes esprits, mais ce que je vis fut effroyable…

Le texte s’arrête ainsi, arraché volontairement d’un geste sec et nerveux. Nous ne connaissons pas la suite directe de l’histoire, seules les légendes trouvent suite :
Le mage fou resta à terre, le regard vide, les lèvres remuant de manière incompréhensible. Son ami prit peur et s’enfuit de la maison. Une chose bougeait dans l’antre, une chose inhumaine. Une ombre se pencha sur le corps flasque du magicien, prit son bras et lui fit signer un parchemin aussi fantomatique que réel. Le magicien se leva alors, sa création devant lui, et fusionna avec l’immonde créature. Il remercia l’ombre et disparut avec lui. Le parchemin tomba à terre et brûla de mille feux. L’âme du magicien brûla avec lui, et continue toujours de brûler.





Ecrits du Doppelganger, retrouvé sur le corps d’un nouveau né, à proximité de la Tour Maudite :
« Vous ne voyez plus personne dans la Tour. Soyez sans crainte, plus personne ne viendra troubler la paix de votre village. Je ne suis plus le même, je ne suis même plus… » Des larmes tâches la belle écriture en divers endroits, rendant parfois illisible le texte. « Je n’ai plus beaucoup de temps pour vous remerciez, bientôt il me faudra repartir vers mon nouvel antre. Je tiens à vous remerciez de tout ce que vous avez pu faire pour me faciliter la vie, tout en ne vous opposant jamais à toute les monstruosités païennes que j’ai pu faire chez moi. Je veux pourtant que vous partiez le plus loin possible de moi, je ne serai plus digne de moi-même, et encore moins humain. Alors fuyez ! »

Le texte s’arrête là, les villageois n’ont pas pris comme sérieux ce message d’alerte et sont rester dans le village. Un être rodait près de chez eux, différent à chaque fois, mais pourtant tellement similaire. Son charme et sa beauté satisfassent les yeux, mais son regard, inexpressif mais d’une cruauté inhumaine glaçait même le plus robuste des gaillards. Certains jours, des corps étaient retrouvés inertes. Toujours vivant mais sans aucunes réactions physiques et mentales. Ainsi commença le mythe de l’homme sans visage, le Doppelganger d’après le dialecte locale. Ces faits de corps retrouvé sans vie se sont peu à peu propagés à travers le monde connu, suivant les traces d’un homme femme, aux visages multiples. Sa cruauté et son sadisme sont dits sans égale. Mais nul n’a pu confirmer l’avoir vu. La société ne peut pas voir ce qui est normal à ses yeux. Seul ce qui est fait de Cosmos pur, ne pouvant altérer ce pouvoir, et réfléchissant peut dévoiler son véritable secret.

En des temps anciens vivait un peuple aux pouvoirs et aux talents insoupçonnés : Les Atlantes. Ils vécurent sur une grande île reliant les Deux Terres et dirigèrent des êtres insignifiants : Les Hommes. En ces temps reculés vivait un atlante dont le pouvoir dépassait celui des autres, il était tellement prodigieux qu’il pouvait soulever les montagnes et détruire d’un seul geste une ville. Ne souhaitant plus mettre son pouvoir au service de la destruction des Renégats - des Atlantes prônant l’égalité entre les peuples - il décida de se retirer sur une petite île formée de volcans, à la lisière des glaciers, afin de se plonger dans son pouvoir et d’en explorer les possibilités. Il vécut longtemps ainsi, au point d’en oublier son nom et son peuple.
Les années continuèrent à passer, mais le temps ne changea pas l’Atlante. Il resta à l’âge noble, les tempes grisonnantes et la barbe longue. Il ne vit aucun atlante durant ses expériences, il ne voyageait que peu et ne prenait pas le temps de faire des rencontres. Il se désatlantisa. Son peuple tomba peu à peu en ruine devant ses yeux, à l’instar des hommes et leur nouveau Dieux. Ainsi fut donc couper son dernier lien avec ce qu’il fut autrefois.

Voici venu le jour ou l’homme fut remplacé par la créature des ténèbres.
Un jour de pluie, il tenta une nouvelle expérience magique : créer la vie. Tel nous le raconte son dernier écrit en tant qu’humain.

« La pluie commence à tomber en rafale, claquant sur la fenêtre comme une tempête de sable. Je viens de finir mon rapport sur la possibilité de créer de la nature vivante par cette énergie vitale que j’arrive, Dieux savent comment, à contrôler. J’ai compris une chose depuis que je me suis retirer du monde : toute chose vivante est composé de cette formidable énergie. Certaines personnes la perçoivent mais ne s’en rendent point compte. D’autres l’utilisent sans le savoir pour prédire l’avenir. Même les dieux ont cette énergie, mais infiniment fois plus que nous, être mortel. J’ai décidé de moi aussi jouer aux dieux. Non que je me prenne pour un dieu, mais afin de démontrer aux êtres mortels la force qui les anime. »

Le reste de l’histoire n’est plus écrite par ce mage, nul ne sait d’où il provient.

« Des éclairs environnent la pièce, liant ses mains dans une immense sphère d’énergie pure. Les parchemins s’enflamment sous le déferlement électrique, les yeux de mon ami se révulse, ils sont gorgés de sang. L’électricité se condense en un point entre ses mains, un point minuscule émettant la lumière d’une étoile. Je sens les énergies vitales parcourent mon corps comme un serpent cherchant sa proie. La formidable énergie se dégagea d’un coup. Je suis tombé, sourd, les étoiles scintilllent dans mon champ de vision. Je mets du temps à retrouver mes esprits. Ce que je vois est monstrueux ! … »

Le texte s’arrête ainsi, arraché volontairement d’un geste sec et nerveux. Nous ne connaissons pas la suite directe de l’histoire, seules les légendes trouvent suite :
Le mage fou resta à terre, le regard vide, les lèvres remuant de manière incompréhensible. Son ami prit peur et s’enfuit de la maison. Une chose bougeait dans l’antre, une chose inhumaine. Une ombre se pencha sur le corps flasque du magicien, prit son bras et lui fit signer un parchemin aussi fantomatique que réel. Le magicien se leva alors, sa création devant lui, et fusionna avec l’immonde créature. Il remercia l’ombre et disparut avec lui. Le parchemin tomba à terre et brûla de mille feux. L’âme du magicien brûla avec lui, et continue toujours de brûler.




Le lendemain, la légende raconte qu’un texte signé de la main du mage fut retrouvé sur un nouveau né, en voici le texte :
« Vous ne verrez plus personne dans la Tour. Soyez sans crainte, plus personne ne viendra troubler la paix de votre village. Je ne suis plus le même, je ne suis même plus… » Des larmes tâches la belle écriture en divers endroits, rendant parfois illisible le texte. « Je n’ai plus beaucoup de temps pour vous remerciez, bientôt il me faudra repartir vers mon nouvel antre. Je tiens à vous remerciez de tout ce que vous avez pu faire pour me faciliter la vie, tout en ne vous opposant jamais à toute les monstruosités païennes que j’ai pu faire chez moi. Je veux pourtant que vous partiez le plus loin possible de moi, je ne serai plus digne de moi-même, et encore moins humain. Alors fuyez ! »

La légende raconte aussi ce qui arriva au village :
Un être rodait près de chez eux, différent à chaque fois, mais pourtant tellement similaire. Son charme et sa beauté charmaient l’oeil, mais son regard, inexpressif, d’une cruauté inhumaine glaçait même le plus robuste des gaillards. Certains jours, des corps étaient retrouvés inertes. Toujours vivant mais sans aucunes réactions physiques et mentales.

Ainsi commença le mythe de l’homme sans visage, le Doppelganger d’après le dialecte locale. Ces faits de corps retrouvé sans vie se sont peu à peu propagés à travers le monde connu, suivant les traces d’un homme femme, aux visages multiples. Sa cruauté et son sadisme sont dits sans égale. Mais nul n’a pu confirmer l’avoir vu.