Rôles et Légendes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Rôles et Légendes


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Display japonaise One Piece Card Game OP-09 The Four ...
Voir le deal

 

 Légendes de 101 à 110

Aller en bas 
AuteurMessage
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:10

La lamiña de la fontaine Juliane

La veille de la saint Jean, à minuit, une lamiña se peignait avec un peigne d'or et puis se lavait à la fontaine Juliane. Feu Barrenty, qui passait par là, l'aperçut. La lamiña lui dit:

-" Si vous voulez me transporter jusqu'aux terres pour lesquelles vous payez la dîme, vous serez assez riche pour avoir un aiguillon d'or".

La lamiña était toute petite. Barrenty la mit à califourchon sue ses épaules et gravit le vieux chemin qui mène à son champ. La lamiña en ce moment lui recommanda de ne se point laisser effrayer par rien de ce qu'il verrait. Bientôt il arriva avec sa charge à l'échelon* du champ. Mais pendant qu'il le montait, il voit des serpents, des crapauds et mille autres bêtes hideuses qui faisaient mine de mordre. Il eut peur et s'enfuit en laissant tomber la lamiña.

-" Ah ! malheureux ! dit-elle, vous m'avez remise dans l'enchantement pour cent années".
Depuis ce temps Barrenty ne réussit rien. Son bien fut morcelé. Tout fut perdu, jusqu'à la trace de sa maison, et ses terres passèrent à ses voisins. A la fin de plusieurs périodes centenaires, à partir de ce jour, la lamiña a été guettée par Bassagaix et par d'autres savants plus anciens, mais elle n'a pas reparu.

* les champs, dans le pays basque, sont quelquefois protégés par des murs de soutènement en pierres sèches. On ménage dans le mur trois ou quatre pierres en saillies formant escalier. C'est une entrée praticable pour des bipèdes et qui ne l'est pas pour des animaux.
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:34

Le voleur d'Atxulaur

Dans la grotte d'Atxulaur vivait un fameux voleur. Il put amasser une grande quantité d'or dans ce repaire. Mais, surpris dans son affaire par la police, il fut pris et emprisonné jusqu'à l'heure de sa mort. Il ne dit rien au sujet de l'endroit où il gardait ses richesses.

Plus tard, des étrangers vinrent à Atxulaur: rien à faire, ils ne purent approcher l'or de la grotte, cette dernière était habitée par un étrange taureau lançant le feu par la bouche et les nasaux. Il veillait à ce que personne ne touche au trésor ni même s'en approche.

Plus tard, les étrangers revinrent, cette fois-ci avec les os du voleur défunt; ils les mirent dans la grotte. Alors, ils purent entrer librement et sortir toutes les richesses qui s'y trouvaient car le taureau, qui était l'âme du voleur, ne fit plus son apparition.
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:34

Le curé joué

Comme il y en a beaucoup dans le monde, il y avait un monsieur et une dame. Le monsieur s'appelait Petarillo, il aimait aller à la chasse. Un jour il attrapa deux levrauts et, ce jour-là, M. le curé vint le voir chez lui. Le mari dit à sa femme : « Si M. le curé revient, tu lâcheras un de ces lièvres comme pour venir me chercher, en lui attachant un billet au cou et moi j'attacherai un autre billet au cou de l'autre lièvre. »
M. le curé vint un jour chez eux et demanda où était le mari. La femme lui dit :
«Je vais l'envoyer chercher par un de ces lièvres avec un billet. Quel que soit l'endroit où il se trouve, il le trouvera, tant il les a bien dressés. »
Et elle laissa s'échapper un des lièvres. Ils commençaient à s'impatienter à l'attendre, quand finalement le mari rentra et sa femme lui dit : «Je t'ai envoyé le lièvre.
- Je l'ai ici»,répondit le mari.
Le curé, étonné, le supplia de le lui vendre et lui dit:
« II faut que vous me vendiez ce lièvre, je vous en prie, vous l'avez si bien dressé. »
Le curé répéta qu'il fallait qu'on le lui vende. Et l'homme lui répondit :
« Je ne vous le donnerai pas à moins de cinq cents francs.
- Oh ! Vous me le laisserez bien pour trois cents ?
- Non, non.»
Finalement, il le lui laissa à quatre cents. Le curé dît à sa gouvernante :
«Si quelqu'un venait me chercher, vous enverriez ce lièvre, qui saura me trouver où que je sois. »
Un homme vint au presbytère dire qu'un malade demandait M, le curé. Elle envoya ce lièvre, persuadée qu'il le trouverait, mais le curé ne parut point. L'homme, fatigué d'attendre, s'en alla. La gouvernante dit au curé qu'elle avait envoyé le lièvre, mais qu'il n'avait plus reparu.
Il alla, en colère, chez le chasseur. Mais Petarillo, voyant arriver le curé en fureur, donna à sa femme une outre à vin et lui dit :
« Mets ceci sous ta blouse et quand M. le curé sera là, je te donnerai de colère un coup de couteau et tu tomberas comme morte, mais quand je jouerai du xirula*, tu te relèveras comme ressuscitée. »
Le curé arriva très en colère, (ils se disputèrent tous les trois) et l'homme poignarda sa femme, elle tomba à terre, le curé lui dit :
« Savez-vous ce que vous avez fait ?
- Ce n'est rien, répondit-il, je vais tout de suite y remédier, »
Et il prit son xirula et se mit à jouer. La femme se releva ressuscitée et le curé lui dit : «De grâce vendez-moi ce xirula. »
II répondit qu'il ne voulait pas le vendre, parce qu'il était trop précieux.
«Mais vous devez me le vendre. Combien en voulez-vous ? Je vous donnerais tout ce que vous demanderez.
-Cinq cents francs. » Et il le lui donna.
La gouvernante du curé se moquait quelquefois de lui, et, en rentrant chez lui, il avait envie de lui faire un peu peur. Lorsque, comme d'ordinaire, elle se mit à se moquer de lui, il la poignarda avec un grand couteau de table. Sa sœur lui dit:
«Vous rendez-vous compte de ce que vous avez fait? vous avez tué votre gouvernante ! »
II lui dit; «Non, non! je peux y remédier» et il commença à jouer du xirula, mais il n'y remédia en rien.
Il partit en colère chez le chasseur, le prit, l'attacha et l'emporta dans son sac pour le jeter à la mer. Comme il passait près de l'église, la cloche vint à sonner, il le laissa là pour aller dire la messe. Pendant ce temps, un berger passait par là et demanda à l'homme ce qu'il faisait là. Il lui répondit:
« M. le curé veut me jeter à la mer parce que je ne veux pas me marier avec la fille du roi. »
L'autre lui dit : « Je me mettrai à ta place et te délivrerai et j'irai me marier et toi quand lu m'auras enfermé dans le sac, tu t'en iras avec mon troupeau. »
Quand le curé revint, après avoir dit la messe, il prit le sac et comme il le chargeait sur ses épaules, l'homme lui dit :
«Je veux bien me marier avec la fille du roi !
-Je vais te marier tout à l'heure ! »
Et il le jeta à la mer.

*xirula: flûte basque (prononcer Tchiroula)
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:35

La lamiña de Kobaundi

Un jeune de la maison Korrione (Garagarza-Arrasate) vit une lamiña à l'entrée de la grotte Kobaundi. Il en tomba amoureux.
Ils arrêtèrent le projet de se marier à condition toutefois que le jeune homme devine l'âge de la lamiña.
Une de ses voisines s'approcha alors de la grotte de Kobaundi, elle se mit de dos à l'entrée, se plia de telle manière qu'avec sa tête entre les jambes elle fit face à la grotte. Alors, une lamiña qui sortait s'écria à la vue d'un tel spectacle:
"En cinq cent ans d'existence je n'ais jamais vu une chose pareille".

C'est ainsi que le jeune de Korrione put savoir l'âge de la lamiña.

Cependant, s'étant aperçu qu'elle avait des pattes de canard, il réalisa que ce n'était pas un être humain et il ne put donc se marier avec elle. Il devint malade, triste et peiné, il en mourut. La lamiña se rendit à Korrione pour y veiller son corp, elle le recouvrit d'un drap qu'elle sortit d'une coquille de noix.

Lorsque l'on conduisit le mort à son lieu d'enterrement elle fit partie du cortège funèbre mais s'arrêta à la porte de l'église de Garagarza.
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:35

Le vrai et le faux

Il y avait une fois une femme qui avait été mariée, qui été devenue veuve et qui s'était remariée. Un jour qu'elle avait son mari au travail, il lui arriva un homme. Elle lui demanda d'où il venait. Il lui répondit:

- "de l'autre monde."
- "Ah! ah! ah! savez-vous des nouvelles de Pierre?".
Il lui répond que Pierre va très bien, mais qu'il est très misérable par rapport à la chaussure et aux vêtements, et qu'il ne peut pas même acheter du tabac pour fumer sa pipe. Cette femme dit tout de suite:

- "Voulez-vous lui porter quelques sous et quelques vêtements ?"
- "Oui."
Et elle lui en donne. L'homme s'en va très content, le paquet à la main et des sous dans la poche. Quand son mari revint, elle lui dit:

- "Jean, vous ne savez pas ? Il y a des nouvelles de Pierre; J'en ai de récentes."
- "Qui s'est moqué de toi, femme ? Que lui as-tu donné ?"
- "Un paquet à la main. Je viens précisément de le rencontrer !".
Il prend son cheval à l'écurie et part à bride abattue. L'homme qui s'était assis avec son paquet près de lui, entend le bruit du cheval et jette son paquet dans le fourré. Le cavalier arrive et lui demande:

- "Avez-vous vu passer ici un homme, un paquet à la main ?"
- "Oui; il est entré dans ce bois !"
- "Voulez-vous me garder ce cheval un moment ?"
- "Volontiers."
Et notre homme, laissant son cheval, pénètre dans le bois à la recherche du voleur. L'autre scélérat prend son paquet, monte sur le cheval, le frappe et s'échappe. Après une longue recherche, l'homme revint; mais il ne retrouva ni cheval ni paquet. Furieux, il revint chez lui et dit à sa femme:

- "Ah ! l'homme qui a emporté votre paquet et votre argent, je lui ait donné le cheval pour qu'il arrive au ciel le plus tôt possible ! "
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:35

La Dame d'Aketegi

A la ferme lthurriotz de Mufiloa vivait un couple qui avait une fille très désobéissante, dont l'occupation la plus importante était de peigner sa longue et belle chevelure ce qui l'empêchait de réaliser les tâches dont elle était chargée,
Un certain jour, sa mère l'envoya à la fontaine pour chercher de l'eau. A ce moment précis èclata un fort orage qui fut l'occasion pour la jeune fille de refuser le service. Sa mère déjà fatiguée à force de reprocher sa conduite à sa fille lui dit :
"- Eh bien, que les éclairs t'emportent !"

A cet instant la jeune fille fut enlevée et disparut de la vue de sa mère. Presque au même instant, un berger qui faisait paître son troupeau près de la grotte de Aketegi, vit entrer dans la grotte avec un grand bruit, un mystérieux fantôme humain dont tout le corps lançait des appels.
On croit qu'il s'agit de cette fameuse jeune fille reniée par sa mère et qui depuis habite cette lugubre caverne. Il est fréquent de la voir passer en direction de Aralar et de Anboto sous l'aspect d'une faux de feu.

On raconte à Cegama que si quelqu'un l'appelle en disant trois fois "Aketigiko Dama !" elle vient se placer au dessus de sa tête.

On dit également que à Aketegi, Mari fait la lessive les mercredis et cuit le pain les vendredis. Quand elle est occupée à ces tâches un petit nuage blanc fait son apparition au dessus de la grotte.
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:36

La lamiña de Leziaga


Une jeune fille de la maison Usi (Orozko) rendit visite aux lamiñak de la caverne de Leziaga.
Elles lui donnèrent une certaine quantité d'or à condition qu'elle ne revienne plus à cet endroit.
Mais un peu plus tard, la jeune fille revint, elle ne sortit plus de la grotte.

Sa famille vint la chercher, ils entendirent une voix qui sortait de l'antre:
"A l'avenir il ne manquera pas d'or à Usi mais il y aura toujours quelques fous."
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:36

Le serpent Lhen sugea

On raconte depuis des temps bien lointains, que la Rhune cachait un gigantesque serpent à sept gueules nommé Lhen Sugea qui dormait sous le mont, et était considéré comme le maître du monde par les gens de la contrée. Sur le mont Larrun vivait alors un berger.
Un jour, ce berger tomba amoureux d'une jeune fille de la plaine. La demoiselle lui fit savoir qu'elle ne prendrait pour mari qu'un homme riche et puissant.
Afin de satisfaire la belle, le berger alla voir le diable en lui offrant son âme en échange de richesses. Mais l'âme du berger ne suffisait pas au démon. Il lui ordonna d'incendier toutes les forêts de la Rhune. Le feu réveilla alors Lhen Sugea qui cracha par ses sept gueules l'or et l'argent dissimulés sous le mont.
Le berger, voyant toutes ces richesses déferler de part et d'autre de la montagne, ne put s'empêcher de plonger dans le feu pour amasser tant de fortune. Il périt brûlé. Depuis ce temps, les versants du mont Larrun restèrent vierges de toute végétation.
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:36

La Dame d'Anboto

Les anciens disent qu'une jeune fille des environs de Markina s'en alla garder les brebis à Gabaro et, qu'en s'approchant de la caveme, elle y fut enfermée par la Dame d'Anboto qui l'éleva comme une très belle demoiselle : le travail de cette jeune fille consistait à filer sans cesse, et jamais elle ne sortit dehors. La Dame lui apportait de l'extérieur tout ce qu'elle désirait. La Dame lui dit un jour :
"Maintenant tu dois sortir."
Mais la jeune fille ne voulait pas sortir car elle se trouvait bien dedans. Mais quand elle fut enfin prête à sortir, la Dame lui dit :
"Prends donc une poignée de charbon."
"En quoi ai-je besoin de charbon ?" répondit la fille.
Quand elle fut dehors, elle regarda ses mains et vit que tout était de l'or rouge.
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Rhadamante

Rhadamante


Nombre de messages : 2674
Age : 38
Date d'inscription : 14/11/2006

Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime2/2/2007, 04:37

La lamiña dans la maison

Il y avait une fois un monsieur et une dame. Et un soir, tandis qu'elle filait, une Lamina apparut à la dame et ils ne purent se débarrasser d'elle. Ils lui donnaient tous les soirs un jambon à manger et à la fin ils finirent par en avoir assez de cette Lamina.
Un jour la dame dit à son mari :
«Je ne peux plus supporter cette Lamina, j'aimerais bien la chasser. »
Et le mari imagina de s'habiller avec les vêtements de sa femme et de faire comme si c'était elle et il fit ainsi. La femme s'en alla au lit et l'homme resta seul dans la cuisine et la Lamina vint comme à son habitude. Et le mari filait. La Lamina lui dit :
«Bonjour madame !
-Pareillement, asseyez-vous.
-Autrefois vous faisiez chirin, chirin, mais maintenant
vous faites firgilun, fargalun. »
L'homme lui répondit: «Oui, maintenant je suis fatigué. »
Comme sa femme lui donnait à manger du jambon, l'homme lui en offrit aussi.
« Vous voulez votre dîner maintenant ?
-Oui, s'il vous plaît », répondit la Lamina.
Il mit la poêle au feu avec un morceau de jambon. Il attendit que cela cuise et quand elle fut rouge, bien rouge, il la jeta droit dans la figure de la Lamina. La pauvre Lamina se mit à pousser des hauts cris et une trentaine de ses amies accoururent alors.
« Qui t'a fait du mal ?
-Moi, à moi-même, je me suis blessée toute seule.
-Si tu t'es fait cela toi-même, guéris-le toi-même. »
Et toutes les Lamina partirent et dès lors il n'est plus venu de Lamina dans cette maison. Ce monsieur et cette dame vivaient autrefois très bien, mais depuis que la Lamina ne venail plus la maison tomba peu à peu en ruine et ils terminèrent leur vie dans la misère. Et s'ils avaient bien vécu, ils seraient bien morts.
Revenir en haut Aller en bas
https://roles-et-legendes.1fr1.net
Contenu sponsorisé





Légendes de 101 à 110 Empty
MessageSujet: Re: Légendes de 101 à 110   Légendes de 101 à 110 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Légendes de 101 à 110
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Rôles et Légendes :: L'univers mythologique :: Europe méditerranéenne Nord :: Basque-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser