Rôles et Légendes
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 Légendes de 31 à 40

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Rhadamante

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MessageSujet: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:29

Le Basa Jaun et les fileuses

Des femmes s'en retournaient chez elles de nuit, après avoir filé dans la maison Batix, à Larrazabal.
Elles entendirent un irrintzi (hennissement du Basa Jaun) et elle y répondirent.

Elles en entendirent un autre, un peu plus près, à Larretagan, elles y répondirent de la même façon.
Mais quand elles entendirent un autre bien plus proche, elles eurent peur et s'échappèrent en courant vers une maison.
Au moment de fermer la porte, ce qui arrivait en lançant du feu frappa celle-ci et laissa la marque de dix doigts.

Cette maison s'appelle Urkiza-aurrekua.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:30

La fille belle et paresseuse

Il y avait une fois une mère qui avait une fille très belle. La mère faisait toujours beaucoup d'ou­vrage, mais la fille ne voulait rien faire. Elle la battait si fort qu'elle allait s'asseoir sur une pierre plate pour pleurer. Un jour le jeune monsieur du château passait par là. Il lui demanda ;
«Qu'est-ce qui fait pleurer comme cela une si belle fille?»
La femme lui répondit:
« Elle est trop belle pour travailler. »
Le jeune monsieur demanda si elle savait coudre.
Elle répondit: «Oui, si elle voulait elle pourrait faire sept chemises en un jour. »
Le jeune monsieur était fort épris d'elle. Il alla chez lui et rapporta un morceau de toile et lui dit :
« Voici de quoi faire sept chemises et si vous les finissez avant telle date nous nous marierons ensemble.»
Elle resta pensive sans rien faire, les larmes aux yeux.
Alors une vieille femme vint à elle, c'était une sorcière et elle lui dit :
« Qu'avez-vous pour être si triste ? »
Elle répondit : «Tel monsieur m'a porté sept chemises à coudre, mais je ne sais pas comment les faire. Je reste ici, à penser. »
La vieille femme lui dit :
« Vous savez coudre ?
-Je sais enfiler le fil dans l'aiguille, (c'est tout). »
La femme lui dit :
« Je ferai vos chemises pour la date dite, si vous vous rappelez mon nom dans un an et un jour. » Et elle ajouta : « Si vous ne vous le rappelez pas je ferai de vous ce que je voudrai. Maria Kirikitoun, personne ne retiendra mon nom. »
Et elle accepta. Elle lui fit les sept chemises dans le temps imparti. Quand le jeune homme arriva, les chemises étaient faites ; ce fut avec joie qu'il prit la jeune fille et qu'ils se marièrent.
Mais la jeune fille devenait de plus en plus triste ; bien que son mari faisait de grandes fêtes pour elle, elle ne riait jamais. Un jour ils firent d'immenses fêtes. À ce moment-là arriva à la porte une vieille femme et elle demanda à la servante :
« Pour quelle raison donnez-vous de si grandes fêtes ? »
Elle répondit : «Notre dame ne rit jamais et monsieur donne ces grandes fêtes pour l'égayer. »
La vieille femme répondit :
«Si elle avait vu ce que j'ai entendu aujourd'hui elle rirait certainement. »
La servante lui dit : « Restez là, je vais le lui dire tout de suite. »
On fit entrer la vieille femme et elle leur raconta qu'elle avait vu une vieille femme bondir d'un côté à l'autre d'un fossé en disant sans arrêt :
«Houpa! houpa ! Maria Kirikitoun, personne ne retiendra mon nom. »
Quand la jeune dame entendit cela, elle retrouva la joie aussitôt et nota ce nom immédiatement. Elle récompensa bien la vieille femme et elle fut très heureuse et quand l'autre vieille femme vint elle savait son nom.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:30

La nappe, l'âne et le bâton

En d'autres temps, dans une maison, il y avait trois fils. Un jour, l'aîné dit sa mère :

-" Mère, faites vite les petits pains, que je m'en aille ensuite faire fortune".

La mère fait les petits pains, et le fils s'en va par monts et par vaux. Tandis qu'il s'en allait ainsi, sur le bord d'une rivière il rencontre le Seigneur Jésus et Saint-Pierre. Le Seigneur Jésus l'appelle et lui dit :

-"Dis, jeune homme, est-ce que, en échange d'une récompense, tu nous passeras de l'autre côté ?"
- Mais certainement !

Et notre jeune homme les transporta donc de l'autre côté. En récompense, alors, le Seigneur Jésus lui donna une nappe et lui dit : Tiens, prends cette nappe. Toutes les fois que tu auras faim ou soif, il te suffira de dire :

-" Nappe, étends-toi !"
et, sur cette nappe, aussitôt, tu auras tout le boire et le manger qu'il faudra. Enchanté d'avoir déjà fait fortune, le jeune homme reprend aussitôt le chemin de la maison. Et il allait, il allait toujours. Le soir, il parvient à une auberge. En allant se coucher, il confie la précieuse nappe aux gens de l'auberge et leur dit : je vous en prie, ne vous hasardez pas à dire à cette nappe :
- "Nappe, étends-toi !"
- Que non, bien certainement !"

Mais le jeune homme était à peine couché, que les hôteliers disaient à la nappe :
-" Nappe, étends-toi !"

Et aussitôt, brist , brast (comme par enchantement), sur la nappe s'alignèrent des aliments et des boissons à n'en pas finir ! Je laisse à penser l'effarement de ces gens ! Le lendemain, à peine se fut-il éloigné de l'auberge que notre garçon, du reste absolument affamé, étendait la nappe sous un arbre et disait :

-" Nappe, étends-toi !"
Mais il eut beau dire, il eut beau répéter, la fausse nappe demeura dégarnie. Et le pauvre garçon, tout hébété de douleur, s'en retourna chez lui sans avoir fait fortune. Bien vite après, le deuxième fils à sa mère:


-" Mère, les petits pains; que je m'en aille ensuite faire fortune".
La mère fait les petits pains, et le fils s'en fut par routes et par chemins. Au bout de la même rivière, lui aussi il rencontre le seigneur Jésus et Saint Pierre. Le Seigneur Jésus le hèle :

-"Dis, jeune homme, est-ce que, en échange d'une récompense, tu nous passeras de l'autre côté ?".
Le Seigneur Jésus, alors, pour le récompenser, lui fit don d'un âne, en lui disant :

-" Tiens, prends cet âne. Chaque fois qu'il t'arrivera d'avoir besoin d'argent, dis à cet âne : "Au travail, mon âne ! et cet âne, aussitôt, te donnera de l'or par ruisseau".
Notre homme, enchanté d'avoir fait fortune, prend aussitôt le chemin de retour. Le soir, il parvient lui aussi à la même auberge que son frère. Et, s'en allant au lit, il confia l'âne, en disant :

-" De grâce, n'allez pas dire à cet âne : Au travail, mon âne !"
- "Que non, certes !"

Mais, le jeune homme était à peine couché, que les hôteliers dirent à l'âne :
-" Au travail, mon âne !"
Et voici que l'âne ne s'arrêtait plus de leur faire de l'or par ruisseau. Et grand fut l'effarement de ces gens. Sur-le-champ, ils troquèrent cet âne contre un âne en tous points semblable, et puis, bien silencieusement, ils s'en vont au lit. le lendemain, aussitôt qu'il se fut éloigné de l'auberge, notre garçon dit à l'âne :

-" Au travail, mon âne !"
Mais, toute révérence gardée, l'âne, par ruisseau, lui fit de cette autre chose (que vous devinez bien). Et notre homme, navré de n'avoir pas fait fortune, s'en revint chez lui tout déconfit.
Vite après, le troisième fils dit sa mère :

-" Mère, faites vite des petits pains. C'est mon tour d'aller faire fortune".
La mère fait les petits pains, et le fils s'en fut par routes et par chemins. Au bord de la même rivière toujours, il rencontre, lui aussi, le Seigneur Jésus et Saint-Pierre. Le Seigneur Jésus le lui ayant demandé, il les transporta tous deux de l'autre côté. Et le Seigneur Jésus, en récompense, lui remit un bâton :

-" Frappe, Maria, frappe ! et ... tu verras ce que tu verras".
Bonjour et merci bien ! pour le soir, notre garçon était rendu à l'auberge même où l'on avait pillé ses deux frères. En allant au lit, il dit aux hôteliers :

-" Serrez-moi, je vous prie, ce bâton, jusqu'à demain matin. Mais dans votre intérêt, gardez-vous bien de lui dire : Frappe, Maria, frappe !"
-" On s'en garderait, certes !"

Mais à peine le garçon était-il couché, que les hôteliers prenaient le bâton et lui disaient :
-" Frappe, Maria, frappe ! Ah ! bien oui !"
Voici que le bâton, à l'instant même, frappe kisk , frappe kask , s'acharnant après les choses et les gens, menaçant de tout briser. Et les hôteliers de gémir aussitôt, Aïe ! par ici, Atch par là. Impossible absolument d'arrêter le bâton. Il frappait, il frappait toujours ! Si bien que, à la fin, notre garçon se lève à ce tapage. Affolés, les hôteliers hurlaient :

-" De grâce, nous vous en prions, arrêter le bâton ! Et nappe, étends-toi ! Au travail, mon âne ! tout cela vous sera rendu !"
Notre garçon dit :

-" Arrête, Maria, arrête !"
et arrêta ainsi le bâton. Puis, juché sur Au travail, mon âne, la Nappe étends-toi sous le bras, Frappe, Maria, frappe à la main, il s'en revint à la maison. Avec sa mère et ses deux frères, il vécut riche, Dieu sait combien de temps ! Et, bien s'ils vécurent, bien ils durent mourir.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:31

Basa Jaun et le four à chaux

Au lieu dit Kobatxoitturri (Ataun), les gens de la maison Artzate étaient en train de charger le four de combustible à chaux, avec l'aide des voisins. Le four étant déjà rempli de pierres.
Une nuit, alors qu'ils étaient en plein travail, ils entendirent un hennissement provenant des hauteurs d'Iruzuloeta (sierra d'Olatzaitz).

L'un des travailleurs répondit:
"Au lieu de pousser des cris tu ferais mieux de descendre nous aider".

Alors le Jentil d'Iruzuloeta lança un énorme rocher qui tomba justement sur le four et l'écrasa.
Le rocher y est encore et le four inutilisable.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:34

La jeune fille d'Irabi

Un jour, à Amezketa, une jeune fille de la maison Irabi étai montée à Aralar afin d'y chercher l'une de ses vaches qui paissait dans ces montagnes.
Elle vit alors une vachette rouge. Croyant que c'était la sienne elle marcha dans sa direction et l'attrapa par la queue. La vache se mit à courir précipitamment entrainant avec elle la jeune fille jusqu'à l'antre de Marizuelo.

Car cette vache était Mari, le génie du lieu.

Les parents cherchèrent en vain leur fille, et ce, pendant longtemps.
Beaucoup plus tard, on l'aperçut à l'intérieur de Marizuelo, à côté d'elle se tenait un chien rouge veillant à la quiétude de cette lugubre demeure.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:36

Le pain des lamiñak

Une fois par semaine, la dame d'Aguerria allait faire le pain des lamiñak au rocher de la fée. Les lamiñak lui avait donné une baguette pour qu'elle put passer l'eau sans se mouiller. Il lui était défendu de rien prendre dans leur maison. Elle s'avisa cependant un jour de prendre un peu de pâte pour savoir quel gout avait le pain. Arrivée au bord de l'eau, elle frappa de sa baguette comme de coutume; mais les eaux ne se séparèrent point. La reine des lamiñak se présenta à elle et l'accusa d'avoir dérobé quelque chose chez elle, ce que la dame d'Aguerria ne put s'empêcher d'avouer. La lamiña lui dit alors:
-" Vous ne viendrez plus dans notre maison. Nous avions l'intention de vous donner, en récompense de vos services, une malle remplie d'or, mais vous ne l'aurez pas".
Depuis ce jour, la malle pleine d'or est exposée au milieu du rocher, en haut d'un escalier, au delà du pont d'enfer.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:46

Le Basa Jaun et le Salve Regina



Lorsque le village de Larrau (Soule) fut fondé, le pays était couvert de forêts vierges, et le seigneur sauvage venait inquiéter les habitants, leur causant beaucoup de dommages en leurs biens. Alors le curé de Larrau établit l'usage de dire tous les samedis un Salve Regina à l'entrée de la nuit, et par ce moyen on parvint à éloigner le seigneur sauvage.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:47

Le fils de l'ours

Une jeune femme allait de Mendive à Otchagavia d'Espagne. Comme elle traversait la forêt d'lraty, elle fit rencontre d'un ours. Elle eut peur et ferma les yeux. Alors l'ours la jeta sur son dos et l'emporta dans sa caverne.
Un an après la jeune femme eut un enfant ; elle resta alors huit ans sans sortir de la caverne. Tous les matins l'ours sortait et fermait l'entrée avec un quartier de roche. Et après son départ, le petit essayait ses forces sur la roche et tâchait de la renverser. Il disait à sa mère :
"- Petit à petit, je soulèverai cela"

Un beau jour il en vint à bout et s'échappa avec sa mère.
Un vacher les recueillit et nourrit le garçon du lait d'une de ses vaches, pour lui tout seul. Le garçon têtait à même. Et il devint bientôt si fort que le vacher et les gens du voisinage craignaient qu'il ne leur arrivât malheur. lls s'entendirent, pour le perdre, avec les bergers d'un cayolar dont les chiens étaient renommés pour leur férocité.

Un jour que le feu était éteint dans la maison, le vacher envoya le garçon demander des charbons allumés au cayolar. Les bergers lâchèrent contre lui les chiens. Le garçon ramassa par terre une branche de fagot et s'en escrima si bien que les chiens s'enfuirent l'un après l'autre, éclopés et hurlants. Les bergers, redoutant sa colère, s'échappèrent du cayolar et le garçon prit du feu à son aise.

Le vacher avait compté que les chiens l'auraient déchiré. Il resta donc stupéfait à sa vue et sentit sa peur redoubler. De nouveau il fit un complot avec ses voisins pour le perdre, quoique l'enfant eût été jusque-là un fidèle serviteur.
Une nuit que les loups rôdaient autour de la borde où les veaux étaient enfermés, le vacher dit sournoisement à l'enfant :
"- J'entends du bruit du côté de la borde ; sans doute les veaux se sont échappés ; va les réunir et les faire rentrer "

L'enfant y courut, arracha en passant un hêtre de douze ans et, frappant à droite et à gauche, fit entrer les loups dans la borde. Il en ferma solidement la porte et revint auprès de son maître.
Le maître lui dit :
"- As-tu fait rentrer les veaux ?
"- Oui ! ils sont tranquillement avec les autres ".

Le maître, trompé par son propre artifice, ne perdit pas de temps pour aller voir ce qui se passait dans la borde.
Quant au garçon, il sortit aussi et s'en alla on ne sait où.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:48

Le pauvre soldat et l'homme riche

Comme beaucoup dans le monde, il y avait un mari fg et une femme. Ils avaient un fils unique. Le temps de la conscription arriva. Il partit avec beaucoup de chagrin. Au bout des sept années il rentrait chez lui avec cinq sous en poche. Comme il marchait un pauvre homme se présenta à lui et lui demanda la charité au nom de Dieu. Il lui donna un sou, en lui disant qu'il avait seule­ment cinq sous, mais qu'au nom de Dieu il ne pouvait refuser. Un moment après un autre pauvre se présenta et demanda la charité au nom de Dieu. Il lui donna, lui disant de même :
«Moi, qui n'avais que cinq sous pour rentrer chez moi après sept ans de service, j'en ai déjà donné un, mais je ne puis pas vous refuser. J'aurai toujours assez pour me payer un petit déjeuner.»
Et il continua son chemin, mais un moment après vint un autre homme pauvre et il donna encore. Ce pauvre homme lui dit :
« Vous irez à telle maison et vous demanderez la chanté au nom de Dieu à M.Tahentozen. Il ne donne la charité à personne, maïs il vous recevra par curiosité,pour savoir les nouvelles. Quand vous lui aurez dit tout ce que vous avez vu, il vous demandera d'où vous venez. Vous devrez dire que vous venez du ciel, mais que vous n'avez rien vu là-bas que des pauvres et des estropiés et qu'il n'y avait en enfer que des riches. Vous direz aussi:
-À la porte de l'enfer il y a deux diables assis dans des fauteuils, et j'ai vu un fauteuil vide et je leur ai demandé pour qui il était et deux diables qui se tenaient près de la porte sont venus, claudiquant comme s'ils étaient boiteux et ils m'ont dit : c'est pour M. Tahentozen. Il ne fait jamais la charité, et, s'il ne change pas, sa place est là. »
Notre soldat alla où on lui avait dit d'aller et demanda la charité au nom de Dieu. Mais la bonne, comme à son habitude, le renvoya. Le maître, ayant entendu quelqu'un, demande à la bonne qui était là. La bonne répondit que c'était un soldat qui demandait la charité. Il lui dit de le faire entrer, afin de connaître les nouvelles. Notre soldat lui dit tout ce que le pauvre lui avait dit de dire. Et sur quoi l'homme riche se mit à réfléchir ; il garda le soldat chez lui et le fit riche et il partagea le reste (de son argent) aux pauvres.
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MessageSujet: Re: Légendes de 31 à 40   Légendes de 31 à 40 Icon_minitime25/1/2007, 07:53

Basa Jaun et l'axe du moulin

Le moulin de San Martinico était en chêne. Lorsqu'il le faisait fonctionner il brûlait, ce qui le rendait inutilisable.
En revanche, l'axe du moulin du Basa Jaun durait beaucoup plus longtemps. San Martinico chargea d'annoncer partout, sans autre commentaire, que son moulin à lui fonctionnait.

"Cela signifie qu'il a mis un axe en aulne" commenta le Basa Jaun.

"Il en mettra un" répondit le crieur public.

C'est ainsi que grâce à l'astuce de San Martinico les hommes purent commencer à bénéficier des avantages des moulins à travers le monde entier.
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