Rôles et Légendes
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 Légendes de 1 à 10

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Rhadamante

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MessageSujet: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:54

Acheria, le renard

Un jour, un renard avait grand faim. Il ne savait que penser. Il voyait passer tous les jours un berger avec son troupeau et se dit à lui-même qu'il devrait lui voler son lait et son fromage et faire ainsi un vrai festin, mais il lui fallait quelqu'un pour l'aider afin de faire quelque chose. Aussi il alla trouver un loup et lui dit :
« Loup, loup ! nous devrions pouvoir faire un festin avec le lait et le fromage d'un berger que je connais. Toi, tu iras là où broute le troupeau et de loin tu devras hurler : Uhur, uhur, uhur. Le berger, après avoir trait ses brebis, les conduit au champ, avec son chien, très tôt le matin et il retourne travailler chez lui où il prépare son fromage. Quand tu te mettras à hurler: Uhur, uhur, et que le chien se mettra à aboyer, le berger laissera tout et sortira en courant. Pendant ce temps-là je volerai le lait et nous le partagerons quand tu me rejoindras. »
Le loup était d'accord pour faire un festin et s'en alla. Il fit comme le renard lui avait dit. Le chien se mit à aboyer à l'approche du loup. Et quand l'homme entendit cela, il sortit en laissant tout et notre renard s'en alla voler la fais­selle dans laquelle se trouvait le caillé. Que fit-il ensuite, avant l'arrivée du loup? Il enleva très délicatement la crème et mangea tout le contenu du pot. Après qu'il eut tout mangé, il le remplit de fumier et remit la crème par dessus et il attendit le loup à l'endroit qu'il lui avait indiqué. Le renard dit au loup, comme c'était lui qui allait faire le partage, que le dessus étant bien meilleur que l'intérieur, celui qui le choisirait n'aurait que cela et l'autre aurait tout le reste. « Choisis à présent ce que tu voudras. »
Le loup lui dit :
« Je ne veux pas le dessus ; je préfère ce qui est au fond. »
Le renard prit alors le dessus et donna au pauvre loup la faisselle pleine de fumier. Quand il vit cela, le loup se mit en colère, mais le renard lui dit :
« Ce n'est pas ma faute. Apparemment le berger le fait comme ça. »
Et le renard s'en alla bien repu.
Un autre jour il avait encore grand faim et ne savait que penser. Tous les jours il voyait passer sur la route un garçon avec le dîner de son père. Il dit à un merle :
«Merle, sais-tu ce que nous devrions faire? Nous devrions faire un bon repas. Un garçon passera par ici à l'instant. Tu iras devant lui et quand le garçon voudra t'attraper, tu t'en iras un peu plus loin, en boitant et quand tu auras fait cela plusieurs fois, le garçon, pris d'impa­tience, posera son panier pour t'attraper plus vite. Moi, je prendrai ce panier, et j'irais dans tel endroit et là nous le partagerons et ferons un bon repas. »
Le merle lui dit que oui.
Quand le garçon passa, le merle s'en alla devant le garçon en boitant. Quand le garçon se pencha (pour l'at­traper), le merle s'échappa un peu plus loin. À la fin, le garçon s'impatientant, il posa son panier à terre, pour poursuivre plus vite le merle. Le renard, qui était à l'affût pour s'emparer du panier, l'emporta au loin avec lui, pas à l'endroit convenu, mais dans sa tanière et là il se goinfra, mangeant la part du merle comme la sienne.
Alors il se dit à lui-même :
« II ne fait pas bon rester ici. Le loup est mon ennemi et le merle, aussi. Quelque chose m'arrivera si je reste ici. Je dois m'en aller de l'autre côté de l'eau. »
II alla se mettre au bord de l'eau. Il vint à passer un batelier, le renard lui dit:
« Ho ! homme, ho ! Voulez-vous me faire traverser ? Je vous dirai trois vérités. »
L'homme lui dit que oui.
Le renard sauta (dans le bateau) et commença par dire :
«Les gens disent que la méture est aussi bonne que le pain. C'est un mensonge. Le pain est meilleur. Voilà une vérité. »
Quand il fut au milieu du fleuve, il dît :
« On dit aussi : "Quelle belle nuit, il fait clair comme en plein jour !" C'est aussi un mensonge. Le jour est toujours plus clair. Voici la deuxième vérité. »
Et il lui dit la troisième alors qu'ils approchaient de la berge.
« Oh ! homme homme ! vous avez de mauvais pantalons et ils seront bien pires, si vous ne passez pas des gens qui paient plus que moi.
- Ceci est bien vrai », dit l'homme, et le renard sauta à terre.

Alors j'étais là au bord de l'eau et j'appris là ces trois vérités et depuis je ne les ai jamais oubliées.
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:55

Les deux frères

Une femme avait deux fils, l'un sage et l'autre fou. Le sage dirigeait la maison, parce que la mère était malade. Comme remède à ses douleurs, elle prenait des bains que le sage préparait fort bien. Or, un jour que le sage était sorti, le fou fut chargé de préparer le bain. Très content de cet emploi, il s'imagine qu'il est obligé de surpasser son frère dans la préparation ; il fait mettre sa mère dans la baignoire et y verse une chaudière d'eau bouillante. La pauvre femme en fut cuite incontinent. Ainsi, il ne resta que les deux frères à la maison. Ils allèrent un jour au marché pour acheter un cochon. L'achat terminé, le sage, ayant encore affaire sur le marché, confie le cochon à son frère pour le conduire à la maison avec une corde. En route, le cochon parlait dans son langage ; et le fou, ennuyé de l'entendre :
-" Parions, dit-il, à qui le plus tôt arrivera chez nous".
Il lâche la corde, et se met à courir. Le soir venu, le sage rentre et s'informe du cochon. Le fou raconte ce qui s'était passé.
-" Une autre fois, dit le sage, retiens que tu dois toujours tirer par la corde ce que tu as acheté au marché".
-" Bien, dit le fou".
Au marché suivant, les deux frères vont acheter une cruche, que le fou est chargé de rapporter. Mais comme il n'avait pas oublié le conseil de son frère, il attacha une corde à la cruche qu'il se mit à traîner sur la route : elle fut brisée en mille pièces. Le sage, voyant qu'il ne réussissait à rien, et que, d'ailleurs, les ressources lui manquaient, fit entendre au fou qu'ils étaient réduits à mendier. Ils partent, et le sage, étant sorti le premier, dit au fou de tirer la porte ; après quoi il alla devant. Le fou comprit qu'il devait mettre la porte sur son dos. Il la fit donc sortir de ses gonds et la prit avec lui. Et, quoique son frère lui eût déclaré que cela ne servirait de rien, il refusa de s'en dessaisir. Le soir, ils arrivèrent dans une forêt et, pour ne pas se coucher sur la terre nue, grimpèrent sur un arbre, le fou tenant toujours sa porte. A minuit, dix voleurs s'arrêtèrent au pied de l'arbre pour y faire le partage d'un sac d'or. Pendant qu'ils faisaient le compte, le fou dit à son frère :
-" Je ne puis plus soutenir cette porte, et il la laissa choir. Les voleurs, effrayés, crurent que Dieu jetait sur eux un morceau du ciel et décampèrent en toute hâte. Le sage ne s'embarrassa pas à compter l'or. Les deux frères se bâtirent un beau château et vécurent à leur aise.
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:55

Le lamiña et la vieille

Il y avait dans une maison un homme et une femme, parvenus tous les deux à un certain âge. L'homme s'en allait au lit de bonne heure, tandis que la femme s'attardait, tous les soirs, à filer phiru-phiru. Mais, tous les soirs aussi, et toujours à la même heure, il arrivait à la pauvre fileuse que, le long de la cheminée, descendait une femme inconnue qui ne s'en allait pas qu'elle n'eût obtenu quelque miettes du souper. La fileuse avait à peine commencé à frire son jambon, qu'elle entendait et le même bruit et la même demande:
-" Chichi'ta papa, papa buchtia ? (viande et pain, pain trempé ?) Il y avait déjà quelques semaines que cela se répétait, et la pauvre femme, effrayée, ne se hasardait pas à dire quoi que ce soit à son homme, dans l'espoir que le lamiña finirait bien par ne plus revenir. Un soir, cependant, comme dans un songe, l'homme crut percevoir que sa compagne conversait avec quelqu'un... Lorsque la pauvre femme fut venue au lit, son mari lui demanda:
-" Dites donc ! Il y a un instant, ne parliez-vous pas avec quelqu'un ?"
-" Oui "
-" Qui donc aviez-vous là ?"
-" Tenez, je ne sais pas du tout moi même qui c'est, mais, il y a déjà quelques semaines que le même monstre m'apparaît; et c'est toujours à la même heure, sitôt mon souper commencé. Et, immanquablement, il me demande:
-" Chichi'ta papa, papa buchtia ?"
-" Et vous le lui donnez ?"
-" Il le faut bien. Que faire ?"
-" C'est bon ! demain soir, c'est moi qui resterai à votre place. Quelqu'un qui arrive à cette heure là, ce ne peut être rien de bon ! Un sorcier ? Un lamiña ?... Nous le verrons demain. De mon mieux, je mettrai votre châle et votre mouchoir, ainsi que les autres soirs."
Le lendemain, ainsi que convenu, le femme va se coucher, tandis que, demeuré au coin du feu, l'homme fait déjà mine de filer... Bien vite, il perçoit un grand bruit: l'inconnu de toujours, descendu firrindan le long de la cheminée, s'assoit tout près de lui et réclame aussitôt:
-" Chichi'ta papa, papa buchtia ?"
Notre homme fait comme s'il n'avait pas entendu, et, phiru, phiru, se met à filer avec frénésie. Alors le lamiña de lui demander:
-" Combien furieusement vous travaillez ce soir !
-" Oui, hier, frin, frin, firun, firun, aujourd'hui fran, fran, furdulu, furdulu..."
Et le fileur filait toujours, observant l'inconnu du coin de l'oeil. Tout de suite, il avait reconnu un lamiña, et tout de suite aussi s'était dit qu'il s'agissait de le chasser de là , au plus vite. De son côté, s'étant méfié de quelque chose, le lamiña demandait:
-" Vous n'êtes pas, ce soir, ce que vous êtes habituellement. Vous me paraissez dur... Quel est votre nom ?"
-" Nehorknereburu". (moi-même, ma personne)
-" Nehorknereburu ?... Et chichi'ta papa, papa buchtia ?... Notre homme avait sa poêle dans le coin de la cheminée; il la met sur le feu, toute chargée de graisse, et l'y laisse jusqu'a ce qu'elle soit bien rougie. Tout heureux déjà, le lamiña ne s'arrtait pas de se frotter les mains:
-"chichi'ta papa, papa buchtia !"
Soudain, calculant que la poêle doit être rougie à point, le fileur la saisie brusquement (braun) et, pla, en jette la graisse au lamiña, au beau milieu du visage... Tout de suite, en hurlant, le lamiña monte par la cheminée. Une fois dehors, dans une clameur aigüe, il assemble tous ses compagnons lamiñak. Les main sur sa figure brulée, il se lamente sans arrêt, et ses compagnons ne pouvaient rien comprendre à ses paroles:
-" Qu'as-tu donc ?, qu'as-tu ?... Qui donc ta abîmé de la sorte ?...
-" Nehorknereburuk ! (moi-même, ma personne !...)
-" Puisque tu as toi-même abîmé ta personne, à qui la faute ? Et qu'est-ce que tu veux de nous ?...
Et, par la nuit noire, les lamiñak s'évanouirent aussitôt dans toutes les directions.
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:55

L'age du diable

Il y avait une fois un pauvre charbonnier qui avait tant d'enfants qu'il ne pouvait les nourrir, quelque peine qu'il se donnât. Un jour qu'il était occupé à son travail, il vit arriver près de lui un vieux, vieux homme qui, après l'avoir regardé longtemps, lui demanda enfin, avec un semblant d'intérêt, s'il était bien content de sa position.
-" Comment pourrais-je l'être ? dit le charbonnier. J'ai beau suer et peiner après ce maudit fourneau, du matin au soir et souvent du soir au matin ; malgré tout, ma femme et mes enfants, dont je ne sais le compte, souffrent de la faim".
Le vieux, prenant un air doucereux, dit au charbonnier:
-" Laborieux et honnête comme vous paraissez, vous méritez d'être plus heureux, je le vois bien. Or, j'ai désir de vous être agréable et je vous promets autant d'argent que vous en pourrez porter, à une seule petite condition : c'est que vous me disiez mon âge, d'ici à huit jours".
Le charbonnier aussitôt accepta. Toutefois, la réflexion lui venant ensuite, il jugea bon de parler du marché à sa femme. La femme du charbonnier n'était pas sotte :
-" Ne t'inquiète pas, dit-elle à son mari ; à la huitaine, je trouverai moyen de connaître l'âge de ce vieux".
La semaine écoulée, le charbonnier et sa femme vont à la forêt. Arrivée auprès du fourneau à charbon, la charbonnière se dépouille de ses habits, se frotte de miel et se met à barboter dans une barrique pleine de plumes, apportée là à cette intention. Le vieux arrive à l'heure marquée et il voit sortir de la barrique une bête fantastique, ni quadrupède ni oiseau, et gambadant devant lui, avec toutes sortes de grimaces et de gestes extraordinaires. Il s'étonne et sans y penser :
-" Voilà neuf cent ans bien comptés que je suis au monde, et je n'ai jamais rien vu de pareil".
La-dessus, la femme emplumée disparait, et le charbonnier, d'un air fin, vient prendre le bras du vieux et lui dit à l'oreille :
-" Vous, vous avez neuf cent ans.
-" Je ne puis le nier, dit le vieux, et tu as gagné ton sac d'or".
Le sac étant pesant, et le charbonnier, sa femme et tous ses enfants, quelqu'en fût le nombre, n'eurent plus à souffrir de la faim.
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:56

Don Diego et Mari

Don Diego Lopez de Haro était un très bon montagnard. Un jour il était allé à la chasse au sanglier lorsqu'il entendit sur une hauteur, une femme chanter à très haute voix. Il s'approcha, il vit qu'elle était très belle et très bien vêtue, il en tomba fortement amoureux et lui demanda qui elle était.
Elle lui dit qu'elle était de très haut lignage. Il lui dit que puisque c'était le cas il se marierait avec elle si elle le souhaitait, car il était le Seigneur de cette terre.
Elle accepta mais à une condition, qu'il lui promette de ne jamais faire le signe de la croix.

Il lui promit, elle partit avec lui. Cette Dame était très belle, elle avait un corp bien fait à part ceci, elle avait un pied de chèvre.

Ils vécurent longtemps ensemble et eurent deux enfants, garçon et fille. Le fils s'appella Iñigo Guerra.

Puis, un jour, Don Diego se signa alors qu'il était à table et qu'il mangeait avec sa famille. A l'instant, sa femme se jeta hors de la pièce avec sa fille, par la fenêtre du palais et elle s'enfuit à travers les montagnes, de telle sorte qu'on ne la vit plus; ni elle ni sa fille.
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:56

La maison vide d'Elkorri

Autrefois, en Navarre, il y avait un jeune homme espiègle et mal informé. Il disait qu'il n'y avait pas d'âme en peine ou de revenant.
Il n'était pas bien avisé mais ses compatriotes ne l'étaient guère mieux car ils l'explusèrent du village à coup de pierres.

Chassé de tous les villages, il finit par arriver à Elkorri, un endroit perdu entre le port de Lizarrosti et Etxarri-Aranaz. Il y avait là une maison vide. Personne n'osait y pénétrer car d'après ce que l'on disait, il y avait une âme en peine qui errait là-dedans.

Le jeune y entra sans crainte. Il voulait vivre ici, dans cette maison. Lorsqu'il commença à préparer le repas dans le foyer, il entendit une voix qui venait d'en haut, où s'échappait la fumée:
"Je tomberai ou je ne tomberai pas ?"
"Si tu veux oui, si tu ne le veux pas, non".

Une tête humaine tomba dans les cendres du foyer. Alors le jeune homme l'enfila au bout de sa broche et la jeta dans un coin de la cuisine.
A nouveau il entendit la même voix. Il répondit de la même façon. Immédiatement un autre morceau du corp tomba de la cheminée, et le garçon l'en retira, toujours de la même façon.
A nouveau le dialogue se reproduisit jusqu'à ce que tous les membres du corp finissent par tomber. Tous s'assemblèrent rapidement et modelèrent un homme qui dit à haute voix au garçon:
"Tu dis que je ne suis pas; mais oui je suis".
"Oui, tu es donc" lui répondit le nouvel hôte. Mais tiens-toi à sept stades d'écart, et devant".
"Prends cette houe" lui dit le revenant.
"Prends-la si tu veux" lui répondit le jeune.

Et le revenant prit la houe. Suivi du jeune il alla dans une autre pièce de la maison où il dit a son compagnon:
"Creuse ici avec cette houe"
"Creuse si tu le souhaite" lui répondit l'autre.

Le revenant dégagea un trou dans la terre et découvrit un tas d'or. Il dit au jeune:
"Cet or est pour toi: je te nomme propriétaire. Sans "nom" il ne pourrait avoir de valeur. Grâce à toi, je vais pouvoir jouir maintenant du repos éternel" disant cela, le spectre disparut.

Alors le jeune s'en retourna à son village, où cette fois-là il fut bien reçu.
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:56

Anxo et les vachers

Après avoir mangé, les vachers du village de Ezterenzubi laissaient un morceau de pain pour Anxo, le génie de la région. Il venaient toutes les nuits, une fois les vachers endormis. A une occasion, seul l'une d'entre eux, le plus jeune, lui laissa sa part de pain, les autres ne lui laissèrent rien. Anxo emporta les vêtements de ceux qui n'avaient pas laissé l'offrande.
Les camarades du jeune homme lui demandèrent d'aller voir Anxo dans sa caverne et de lui réclamer les vêtements qu'il avait dérobés. En récompense de ce service, ils lui promirent une génisse.
Le jeune homme se présenta à Anxo et lui demanda les vêtements. Anxo les lui donna, lui demandant de donner à la génisse 101 coups avec un bâton. Ce que fit le vacher, et la génisse lui donna un troupeau de 101 têtes de vaches.
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:57

Dieu voit tout

Un jour Jésus cheminait et saint Pierre le suivait, portant un pain sous son bras. Comme ils passaient auprès d'une mare, les grenouilles se mirent à chanter à leur façon. Saint Pierre dit:
-" Il paraît que ces grenouilles ont faim.
-" Oui, donne leur du pain que tu portes, répondit Jésus".
Mais Pierre, au lieu du pain, jeta un caillou dans la mare, et les grenouilles se turent. Un peu plus loin, Jésus dit à saint Pierre:
-" Arrêtons-nous ici, afin que tu peigne mes cheveux".
Pierre obéit, puis tout à coup, saisi de terreur, il s'écria:
-" Seigneur ! qu'est-ce ceci ? Vous avez un oeil sur l'occiput".
-" Sans doute. Avec cet oeil j'ai vu que, tout à l'heure, au lieu du pain, tu as jeté un caillou dans la mare aux grenouilles".
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:57

Le maître maréchal

Un forgeron avait fait peindre cette enseigne au dessus de sa porte: ICI HABITE LE MAITRE MARECHAL


Jésus passant un jour par là, vit l'enseigne et entra dans la forge.
-" Maître, dit Jésus, je suis un humble maréchal ferrant, désireux de profiter de votre science. Permettez-moi donc de ferrer un des chevaux qui attendent leur tour à la porte".
-" Essayez vos talents sur celui-ci, qui n'est pas commode", dit le forgeron.
Jésus alla au cheval vicieux, lui coupa un des pieds, mit le pied à l'étau et le ferra tranquillement. Quant il eut fini, il desserra le pied et le recolla à sa place. Et il fit de même pour chaque pied sans que le cheval fit de résistance. Ayant ainsi opéré, il sortit de la forge. Le maréchal, ébahi, n'avait pas prononcé une parole. Mais Jésus était à peine dans la rue que le maréchal se mit en devoir de profiter de la leçon. Il va au premier cheval déferré, lui coupe le pied, le ferre à l'étau, puis essaie de le recoller à la jambe. Il n'en put venir à bout, le pied ne voulait pas tenir et le cheval perdait tout son sang.
-" Maître ! maître ! cria le maréchal, j'ai eu tort, venez à mon aide".
Jésus revint sur ses pas, rajusta le pied à la jambe saignante et dit au maréchal:
-"Vous ferez bien d'enlever l'enseigne qui est à votre porte".
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MessageSujet: Re: Légendes de 1 à 10   Légendes de 1 à 10 Icon_minitime24/1/2007, 04:58

L'âne et le loup

Comme beaucoup dans le monde, il y avait un âne. Il s'en allait, chargé de vin de Malaga dans un ravin. des loups, parce que les loups raffolent de la viande d'âne.) Il voyageait ainsi, quand il vit arriver un loup au loin ; il n'y avait nulle part où se cacher. Le loup l'atteignit et l'âne lui dit:
«Bonjour, bonjour M. le Loup, dans le cas où vous auriez soif, j'ai du bon malaga à vous offrir.
Je n'ai pas soif ! Mais je suis incroyablement affamé !
Mon repas d'aujourd'hui sera ta tête et tes oreilles.
M. le Loup, seriez-vous assez bon pour me laisser
entendre une messe ? »
II lui dit : « Bon ! d'accord. »
Notre âne s'en alla donc. Quand il fut entré dans l'église il ferma la porte de l'intérieur avec son pied et se tint là tranquillement.
Quand le loup commença à s'impatienter d'attendre, il s'écria:
« Oh, la la, que cette messe est longue ! on se croirait le jour des Rameaux. »
L'âne lui dit:
« Sale vieux loup, prends patience. Moi je reste avec les anges et j'ai la vie (sauve) pour aujourd'hui.
- Oh, la la ! mauvais âne, quel morveux tu fais. Si jamais tu recroises mon chemin, de messe tu n'entendras pas. »
L'âne lui dit:
« II n'y a pas de chien autour du troupeau d'Alagaia, si tu vas là-bas tu auras pour toi nombre de moutons. »
Le loup abandonna et partit à la recherche du troupeau que l'âne lui avait indiqué. Quand l'âne vit que le loup était parti il sortit de l'église et s'en retourna chez lui et prit bonne garde ne plus jamais s'approcher de l'endroit où vivait le loup.
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